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Fonctionnalités de Final Cut

Ergonomie et Productivité…de bonnes bases améliorées

Du fait de son ancienneté, Final Cut est un logiciel éprouvé dont les fonctionnalités et l’ergonomie sont adaptées au montage de films de commande, de documentaire ou encore de fiction (avec des gestions avancées du timecode pour du montage film). Il couvre tous les besoins professionnels des petites et grandes structures : import/export des formats d'échanges de données les plus courants (EDL, OMF, XML), gestion avancée des médias, prise en charge de multiples formats, montage multi-séquences avec imbrication possible, trim et correction colorimétrique aux fonctionnalités fournies, mixage audio automatisable etc.



Final Cut possède des fonctionnalités éprouvés pour gérer des flux depuis le DV jusqu'au HD.

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Le temps réel

L’argument récurrent qui fait sensation dans cette gamme de logiciel de montage est le fameux « temps réel ». L’approche du temps réel sous Final Cut est en fait dépendante des réglages choisis par l’utilisateur, depuis le temps réel sécurisé jusqu’au temps réel illimité. En fonction de ses choix il sera ainsi possible de visionner sur sa sortie DV un nombre plus ou moins important d’effets selon que l’on souhaite ou non sécuriser son montage en vue d’exporter ses effets sans aucun rendu ou qu’au contraire on souhaite disposer d’une prévisualisation avec un maximum d’effets en phase de montage avant de lancer un rendu pour l'export sur bande. Quel que soit son choix, lorsque le potentiel de la machine atteint ses limites, une barre rouge sur la timeline signale la nécessité d’un rendu et aucun preview n’est alors possible sans cela. A noter : même en mode preview illimité, la qualité de visualisation offerte sur la sortie firewire est remarquable.

Les capacités du temps réel sont dépendantes des types de filtres ou d'effets de transitions utilisées dans son montage, et est totalement liée à sa configuration (puissance processeur, quantité de RAM, vitesse des disques). Il n'est donc pas possible de dresser une liste représentative des capacités temps réel de Final Cut. Pour ceux qui auraient besoin de détails à ce sujet, la meilleur piste est d'aller intérogger les utilisateurs dans le forum Final Cut ou d'y lire les témoignages déjà existant à ce sujet. Voici pour commencer les liens vers deux discussions à ce sujet : "Un point sur le temsp réel avec FCP" | "Déception temps réel".

Bien que des solutions G5 dotées de bi-processeurs, de beaucoup de RAM et de disques rapides peuvent répondre à certains besoins exigeants, on regrettera qu’il n’existe pas de cartes d’accélérations DV dédiées à la prise en charge d’un certains nombre de flux DV garantis sans rendus sur des stations G4 moins véloce (comme par exemple une correction colorimétrique + un effet d’image dans l’image avec recadrage + une transition), comme ceci est proposé sur PC par des cartes Canopus ou Matrox sur des logiciels comme Adobe Premiere Pro ou Edius. Cependant, pour des flux SD ou HD de telles cartes d'accélération pour Final Cut existent, Mr Orange, modérateur du forum Final Cut, nous indique qu'une station G5 bi-processeur à 2 ou 4 Go de Ram avec une carte Decklink ou Aurora permet le temps réel en Digital Betacam par exemple.

Erogonomie de montage

La timeline de Final Cut est relativement souple. Le logiciel se prête donc aussi bien à des méthodes de travail strictes (de type Avid) que des méthodes plus flexibles à même la timeline pour déplacer ses plans, les copier/coller, les supprimer, comme aiment le faire certains monteurs. Outre les classiques montages par insertion, recouvrement ou 3 points, Final Cut propose via ses palettes flottantes des variantes très utiles comme le « remplacement », qui, comme son nom l’indique, remplace un plan de la timeline par un plan source à la manière d’un montage 3 points mais sans nécessiter le moindre placement de points IN/OUT dans la timeline. De quoi gagner en productivité, comme avec l’amélioration du copier/coller à même la timeline qui prend désormais en compte les pistes cibles sur lesquelles on souhaite coller ses éléments.



Palettes flottantes qui s'adaptent au travail en cours de réalisation pour proposer des fonctions courantes de montage.
(source de l'image : site Apple)

Côté raccord, la fenêtre de trim, déjà efficace avec ses fonctions habituelles pour ce type de travail, se voit dotée de nouvelles fonctionnalités comme le trim asymétrique qui permet d’effectuer un raccord différent sur l’audio et la vidéo entre 2 plans ou la possibilité de sélectionner les pistes audio audibles lors d’un trim en écoutant soit l’audio de la piste de travail en cours, soit l’audio de l’ensemble des pistes de la timeline.
Les courbes de béziers, déjà présentes et dédiées aux trajectoires et à l’animation des filtres entre deux points clés, peuvent désormais être utilisées…pour le réglage de la vitesse des vidéos ! Une fonction poussée nommée « Time Remapping » qui en séduira plus d’un.



La fenêtre de raccord a été dotées de fonctionnalités supplémentaires.

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Montage Offline

Cette fonction se destine à ceux qui disposent d’une très grande quantité d’images DV et qui désirent faire un montage basé sur une version « basse-définition » de leur rushes afin de ne pas occuper trop d’espace disques, ni solliciter de gros débits. Pour numériser ses rushes DV en offline il suffit de sélectionner le codec Offline à la capture et pour le reste la fenêtre de capture se comporte comme d’habitude avec pilotage par firewire du magnétoscope DV. Les images capturées préservent bien le timecode original des bandes, ce qui permettra une fois le montage terminé d’en faire une conformation (en ne re-capturant donc que les images utilisées dans le montage). Avec la capacité actuelle des disques durs, cette fonction devient d'un usage moins primordial qu'il y a quelques années, mais elle a le mérite d'exister pour ceux qui en éprouvent le besoin pour des projets basés sur plusieurs dizaines d'heures d'images par exemple. Les broadcasteurs passeront leur chemin sur ce point puisque pour eux le DV est déjà en soit un format de maquettage de leurs fluxs non-compressés.



Choix du format offline à la capture.



Extrait des propriétés d'un clip DV Offline. Le débit vidéo est seulement de 456Ko/s. et la taille de l'image est de 320x240px.

Interaction avec les autres logiciels

L’interaction entre les différents logiciels tels que Live Type ou SoundTrack simplifie le travail au quotidien (voir les parties consacrées à ces logiciels pour plus de détail). Elle s’étend aussi à des logiciels comme Photoshop dont Final Cut peut importer les fichiers en tant que séquences, chaque calque photoshop est alors placé sur une piste Final Cut. L’audio n’est pas en reste avec le logiciel de post-production audio d’Apple, Logic Audio (vendu à part), qui interprète remarquablement les export OMF de Final Cut pour un montage son poussé. Bien sûr cet export OMF pourra se faire dans un aure logiciel audio comme Pro Tools, mais notre test s'est porté uniquement sous Logic. D'autres formats d'échange comme le XML permettent à Final Cut Pro HD de s'intègrer dans les flux de production du moment.



Un exemple de l'interaction de Final Cut avec un autre logiciel : Logic Audio.

Une Timeline Final Cut dont on exporte l'audio en OMF.



Import du projet OMF sous Logic Audio.



La partie son du montage Final Cut est remarquablement importée sous Logic Audio, avec les fondus audio.

 

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