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JC33 nous livre dans le détail sa prise en main d'un système Media
Center d'ADS, permettant de diffuser sur sa TV les vidéos de son
ordinateur, mais aussi ses musiques, photos et autres médias. |
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Les captures d'écrans vidéos sont faites grâce avec un convertisseur analogique vers DV puis par Scenalyzer Live. Les tests ont été effectués en octobre 2004.
1. Fonctions du boitier ADS Media Link et matériel livré
Ce boitier propose d'explorer le contenu multimédia d'un ou plusieurs PC à travers un réseau Ethernet filaire ou Wifi en affichant le résultat sur un téléviseur.
Il permet donc d'afficher sur l'écran de télévision les vidéos stockées sur un PC ainsi que les fichiers sons et les photos. Il possède également une fonction de navigation sur Internet et d'écoute de web-radios.
Ce n'est bien sur pas un magnétoscope virtuel puisqu'il n'a ni entrée vidéo ou audio ni disque dur.
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Le Media Link se prédestine aux utilisateurs dont le PC est éloigné du téléviseur et qui souhaitent regarder des vidéos (et écouter des fichiers audios) et lorgne très clairement vers ceux disposant d'une grosse vidéothèque en DivX ..
Comme nous le verrons par la suite, la fonction de navigation sur internet est assez annecdotique et ne prétend pas remplacer un ordinateur.
Le Media Link possède une entrée RJ45 pour un câble réseau (livré mais un peu court) à brancher sur un hub ou un switch ainsi qu'un port PCMCIA dans lequel vient de greffer la carte Wifi 802.11 G livrée avec le produit.
Ø Pour fonctionner, le boitier a donc besoin d'un PC muni d'une carte réseau Ethernet (ou d'une connexion Wifi), un routeur Internet pour les contenus sur le web . et bien sur un téléviseur pour afficher le résultat.
En sortie le boitier propose une connectique particulièrement complète et très surprenante pour un équipement de ce prix :
- une sortie vidéo composite PAL ou NTSC sur Cinch (cordon avec prise Scart mâle livré)
- une sortie S-Vidéo (pas de cordon livré)
- une sortie composantes (Y,Pb,Pr) sur Cinch à destination des projecteurs vidéos et autres écrans LCD/plasma qui possèdent cette connectique
- une sortie vidéo numérique DVI pour relier certains projecteurs vidéos récents par exemple
- une sortie son analogique stéréo sur Cinch (cordon livré) pour liaison vers un amplificateur
- deux sorties son numériques (coaxiale S/PDIF et optique), ces deux dernières étant destinées à être reliées à un amplificateur 5.1 possédant les décodeurs souhaités (Dolby Digital et/ou DTS).
D'après la documentation, les formats pris en charge sont les vidéos aux formats AVI et MPEG (1, 2 et 4) et les images JPEG. Coté fichiers sons, le format est le MP3 (nous verrons par la suite que le Media Link prends en charge également d'autres formats !).
Le boitier est assez design, très léger et s'alimente en 5V par un petit transformateur livré. Il ne possède aucun bouton mais une télécommande (piles livrées). Une découpe éclairée par des leds vertes permet d'afficher « stand by » quand le boitier est arrété et « 10/100 link » quand une connexion réseau est présente.
Une documentation papier assez succinte est fournie avec un partie anglaise et une partie française. Il est à noter que la traduction en français a été visiblement effectuée par un logiciel de traduction automatique tellement il y a d'erreurs et de phrases au sens totalement abscon. Quelques menues connaissances en anglais permettent heureusement de lire la partie anglaise qui, elle, ne souffre d'aucun reproche.
Le constructeur contacté à ce sujet m'a informé qu'une nouvelle documentation était en cours de traduction et serait téléchargeable au format PDF.
Coté logiciel, le Media Link est livré avec une application spécifique sur CD (qui fonctionne sous Java, l'environnement nécessaire étant fourni) à installer sur tous les PC partageant un contenu multimédia (pas de compatibilité Mac ou Linux, seuls sont supportées les versions 98SE, ME, 2000 et XP de Windows). C'est dans ce logiciel qu'il faudra indiquer les chemins d'accès vers les vidéos, photos et fichiers sons qui seront accessibles par le boitier.
Ø Le Media Link possède une intéressante fonction lui permettant de se mettre à jour tout seul sur internet en téléchargeant de nouvelles versions de son logiciel interne (le firmware). Le but étant de proposer par la suite le support de nouveaux formats de fichiers (ou de nouveaux codecs) pas encore disponibles au moment de la fabrication du boitier.
2. Installation et lancement du logiciel
L'installation n'a pas posé de problème particulier si ce n'est un habituel avertissement de XP SP2 au lancement. Bien entendu, il faut débloquer le firewall pour rendre le logiciel actif.
Ø Un bon point pour l'application qui peut se lancer automatiquement en tant que service à chaque démarrage de Windows.
Tout comme la documentation, la traduction du logiciel a visiblement été faite par un logiciel ce qui donne des messages surprenant et des problèmes de jeux de caractères.
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Le plus amusant est probalement celui-ci : voici d'abord la version anglaise :
Et maintenant la version française ;-) :
En attendant une nouvelle version en cours de création, il est préférable de changer la langue pour l'Anglais, ce qui peut heureusement se faire après l'installation.
Après redémarrage du PC, le lancement du logiciel permet de le configurer. J'aurais préféré quelques boutons dans l'interface plutôt que l'obligation de passer par le menu EDITER puis PREFERENCES puis VIDEO.
C'est dans cette partie qu'il convient de définir les répertoires qui seront visibles par le boitier.
Il y a tout d'abord le répertoire par défaut puis ensuite des éventuels répertoires supplémentaires (onglet « regarder le repertoire »). Les sous-répertoires deviennent automatiquement visibles sans avoir besoin de les sélectionner.
Le répertoire par défaut deviendra le dossier principal sur le Media Link, les répertoires supplémentaires deviendront eux des sous-dossiers du dossier principal.
Ø Attention ici à éviter les noms de répertoires trop longs qui risquent d'être tronqués à l'affichage sur le téléviseur !
Aucune fonction ne permet de lire un DVD inséré dans un lecteur du PC . à moins de le « ripper » sur le disque dur préalablement (et de se heurter aux dispositifs anti copie).
3. Installation du boitier en réseau filaire
Après branchement sur le téléviseur et réseau (filaire), le boitier afficher un court instant son logo puis un message d'erreur indiquant qu'il ne trouve pas de serveur . ce qui est normal (bien que le message pourrait être moins « brutal »).
Il faut donc passer en mode configuration grâce à la touche « setup » de la télécommande. Là, après avoir indiqué le standard vidéo, il faut régler les paramètres TCPIP en indiquant :
- l'adresse IP du boitier (qui doit être bien sur dans le même sous-réseau sur le PC contenant les fichiers), 192.168.0.10 dans mon cas
- le masque de sous-réseau (généralement 255.255.255.0)
- l'adresse des serveurs DNS de son fournissseur d'accès à Internet (pour la navigation web)
- la passerelle par défaut, c'est-à-dire l'adresse IP du routeur
L'adresse MAC du boitier est indiquée ici. C'est une bonne chose car cela permet d'ouvrir éventuellement l'accès d'un routeur bloquant le traffic aux adresses MAC inconnues.
Une fois ces paramètres saisis, le boitier redémarre.
Les pages de réglages ne proposent pas d'interface en Français mais uniquement en Anglais, Chinois et Japonais. Les pages de navigation sont, elles, dans la langue du produit installé sur le PC.
A ce stade, le boitier affiche « 10/100 link » prouvant la bonne connexion au réseau filaire.
Toujours dans le menu de configuration, il faut maintenant indiquer à quelle machine le Media Link doit se connecter (en précisant son adresse IP).
Une fois que c'est fait, l'affichage devient celui-ci :
La télécommande bien que complète dispose d'une caractéristique assez troublante : les légendes des touches ne sont pas disposées du même coté dans la partie haute (où elles sont en dessous des touches) et la partie basse (où elle sont en dessus des touches). Ceci provoque beaucoup d'erreurs au début ..
De plus elle est très directive ce qui oblige à pointer le boitier de manière assez précise sans quoi il ne se passe rien. Aucun voyant sur le boitier n'indique d'ailleurs la réception d'un ordre venant de la télécommande.
La saisie des caractères alphabétiques se fait sur le même principe que la rédaction d'un SMS sur un clavier de téléphone mobile (plusieurs appuis sur les touches numériques).
La navigation dans les menus est parfois déroutante avec, par exemple, la touche « home » qui ramène normalement au menu général mais qui provoque dans certains cas l'affichage du message « INVALID ».
4. Installation du boitier en Wifi
Pour faire fonctionner le Media Link en Wifi, il faut préalablement avoir renseigné l'étape précédente à savoir les paramètres IP puis enficher la carte Wifi
Ø L'insertion de la carte Wifi livrée (de marque ADS aussi) désactive la prise RJ45 Ethernet et provoque une demande de reboot du boitier.
Les paramètres Wifi sont classiques à savoir le nom du reseau (SSID) puis le type de réseau (point à point ou borne d'accès) et enfin le type de cryptage et la clé éventuelle associée.
Il n'y a pas ici de sélection du canal utilisé (habituellement le 11) ou de la norme Wifi employée (B ou G généralement).
Une fois le boitier redémarré, toutes les fonctions restent identiques à celles disponibles en réseau filaire . à condition bien sur d'être dans la zone de couverture du Wifi (dommage que la fonction de test du signal ne fonctionne pas sur mon modèle d'essai).
En cas de sortie de cette zone, l'allumage du Media Link est suivi de la page d'erreur déjà évoquée au début.
Cette page, comme beaucoup de messages, permet de penser que ce boitier doit probablement embarquer un OS type Linux en mémoire et que la page d'accueil normalement affichée est en fait une page web générée par le PC occupant la fonction de serveur (sur le port TCP 8000 . bon à savoir en cas de FireWall installé). La saisie de l'adresse localhost:8000 dans Internet Explorer provoque d'ailleurs l'affichage de la même page que celle visible sur le téléviseur (on peut même naviguer dans les menus . mais pas visualiser les vidéos).
Ø ADS propose encore à ce jour l'ancienne version du Media Link (en Wifi 802.11 B, donc limité à 11Mb/s théoriques et non 54Mb/s théoriques pour la norme G) pour un coût inférieur. Cela peut être un bon choix si la fonction Wifi n'est pas indispensable.
5. Utilisation en vidéo
La navigation se fait en cliquant sur le bouton VIDEO puis avec les touches de la télécommande, en choisissant l'éventuel sous-répertoire.
Les noms un peu trop longs sont ici tronqués mais cela n'empèche pas la visualisation des fichiers.
Assez bizarrement, la lecture du certains fichiers (DivX notamment) ne démarre qu'après quelques secondes de « mise en mémoire ». Ce n'est pas le cas pour les fichiers MPEG2.
Mes tests ont portés sur les fichiers suivants (provenant tous d'une source unique en DV).
- AVI DV Canopus
- AVI DV Microsoft
- DivX codec V4
- DivX codec V5.2
- Xvid
- AVI Uffyuv
- MJPEG codec MorganJPEG
- MPEG 2 (codage type DVD)
- Windows Media 9
Comme prévu (selon la documentation), les fichiers Windows Media ne sont pas lus. Ceux codés en DV non plus, pas plus que ceux en Huffyuv et ceux en MJPEG.
Tous les fichiers codés en DivX 4 ou 5 et Xvid (pleine ou demie-résolution) sont par contre parfaitement acceptés ainsi que les fichiers MPEG2. La visualisation ne fait apparaître aucun défaut.
L'entrelacement est parfaitement géré (ainsi d'ailleurs que les fichiers non-entrelacés).
En MPEG2 il est possible de faire un ralenti ainsi qu'un accéléré ou un arret sur image. Le ralenti n'est par contre pas possible en DivX. L'accéléré oblige, toujours en DivX, à une mise en mémoire de quelques secondes avant d'être opérationnel et ne dépasse en réalité pas la double vitesse.
Il suffit d'ailleurs pour s'en convaincre de regarder le débit réseau pendant la lecture d'un fichier MPEG : à gauche, vitesse de lecture normale, à droite lecture à vitesse quadruple (ou double, ou triple . le résultat est le même)
Une fonction intéressante permet aussi d'aller directement à une position (exprimée en pourcentage) du fichier sans passer par l'accéléré.
Un appui que la touche CONTROL PANEL permet d'avoir en surimpression le nom du fichier, son type ainsi que le temps écoulé et une représentation sous forme de bargraph de l'avancement.
Aucune touche ne permet malheureusement de sauter d'une vidéo à l'autre sans passer par le menu, c'est fort dommage. La présence de touches « previous » et « next » aurait pourtant pu faire penser le contraire (mais elles provoquent un message « INVALID »).
Une touche permet visiblement d'afficher les sous-titres si la vidéo en contient (ce qui n'était pas le cas de mes fichiers de test). La touche « pip » permet de passer du mode « menu + vidéo » au mode vidéo plein écran.
Ø Le touche « zoom » permet de grossir une vidéo qui ne serait pas en pleine résolution (720*576 en PAL) pour qu'elle occupe tout l'écran.
Le Media Link ne propose aucun réglage de lecture type luminosité ou contraste mais un volume son bizarrement disposé sur des touches « page up » et « page down ».
Pendant la lecture d'une vidéo, l'utilisation du processeur du PC est quasi-nulle (sur le Pentium IV d'essai du moins) ce qui est normal puisqu'il n'est pas sollicité par le décodage ou l'affichage de la vidéo. ADS recommande néanmoins un Pentium III 500 minimum.
Le logiciel installé sur le PC est, par contre, assez gourmand en mémoire puisque la partie serveur consomme 57Mo de RAM et la partie interface (si on la lance) 25Mo. Le constructeur recommande d'ailleurs un ordinateur avec 256Mo minimum.
6. Utilisation en audio
Le principe de navigation est exactement le même que pour la vidéo. Les fichiers doivent être codés en WAV (PCM non compressé), MPEG1, MP3, OGG ou Windows Media (quelque soit le débit) ce qui constitue un très large choix ! De quoi lire une très grande majorité de ce qui existe actuellement ! Seuls les formats MP3pro, Real et AIFF ne sont pas lisibles.
Les fichiers AC3 sont pris en charge mais naturellement, seules les sorties numériques (coaxiales et optiques) permettent d'en profiter.
J'ai regretté de ne pas avoir de lecteur virtuel à l'écran permettant par exemple de voir l'avancée de la lecture ou de pouvoir effectuer une avance rapide. La seule indication qu'un morceau est en train d'être lu est que son nom apparaît en surligné jaune.
Il manque aussi une possibilité de fondu entre deux titres comme le proposent WinAmp ou iTunes.
Les informations supplémentaires « ID3v1 » ou « ID3v2 » contenues parfois dans les fichiers MP3 (genre, interprète, année .) ne sont pas lisibles mais certaines sont utilisées pour la recherche de fichiers (album, artiste, genre).
Le type de fichier lu (MP3, OGG .) n'est pas affiché.
Ø Une option intéressante du logiciel installé sur le PC permet de récupérer les listes de titres composées sous iTunes (à condition bien sur que ce dernier soit installé). Pour une raison que j'ignore, la case est restée grisée sur mon PC.
La qualité audio ne souffre d'aucune critique quel que soit le format de fichier utilisé.
Attention toutefois au volume qui, s'il est monté à 10/10 peut saturer l'étage d'entrée d'un amplificateur.
7. Utilisation en photo
Encore une fois, la navigation reprend le principe de celle employée pour la vidéo. Les images JPEG, GIF, BMP ou TIFF (RGB) s'affichent d'abord en vignette puis en plein écran à la demande grâce à la télécommande. On peut passer à la suivante sans revenir au menu (mais en restant dans le même répertoire). Il n'y a pas de transitions (genre volets ou fondus) entre les photos mais un mode « diaporama » accessible par la commande « voir » du menu.
Le Media Link re-dimensionne à la volée les images si bien qu'il n'est pas nécessaire qu'elle soient en « résolution vidéo » (720*576).
Ø A aucun moment il n'est possible d'avoir le nom de la photo ce qui est particulièrement dommage. (même l'affichage des caractéristiques du fichier accessible par la touche « control panel » en plein écran affiche un tiret à la place du nom). Seul un numéro d'ordre est disponible.
J'ai trouvé l'affichage des images de bonne qualité bien qu'un peu saturé et contrasté.
Aucun réglage n'est d'ailleurs possible.
Comme pour le mode vidéo, la touche « pip » permet de passer du mode avec menu au mode plein écran.
Bien entendu, la résolution d'un téléviseur ne permet pas d'avoir un affichage d'une qualité identique à celle constatée sur un moniteur informatique.
Contrairement au modes vidéo et audio, il n'est possible de définir qu'un seul répertoire d'emplacement des photos dans le logiciel installé sur PC (mais les sous-répertoire seront également accessibles).
8 . Utilisation en navigation internet
Cette parti du menu général permet de visualiser des pages web, de parcourir des fils d'informations et d'écouter des web-radios.
Bien entendu, le Media Link est dépourvu de modem et doit donc être relié à un routeur (lui-même connecté à internet).
Avant d'entrer dans le détail, je tiens à préciser que cette fonction est assez délicate à utiliser du fait de l'absence de clavier ce qui rend la saisie d'adresses et autres informations assez laborieuse (même avec la fonction « saisie façon SMS » du clavier). De plus, l'affichage sur la télé ne permet pas de voir la majorité de pages web en entier (mais on peut s'y déplacer) sauf celles conçue pour du VGA . et elles sont rares !
Le Media Link ne possédant pas de disque dur (ou de mémoire remplissant la fonction), il est impossible de lui rajouter des plugins type Flash ou Real Player (sans parler des cookies) ce qui rend délicat le surf sur beaucoup de sites web.
Le boitier propose un certain nombres de liens pré-définis comme, par exemple, certains sites d'information . malheureusement tous en Anglais. Il en va de même pour les sites disponibles dans la catégorie « répertoire ».
Je n'ai pas vu de fonction permettant de modifier ces listes par défaut.
On peut bien sur saisir l'adresse d'un site (URL) avec la télécommande mais, passé l'effet étonnant « je surfe sur ma télé », l'opération devient vite fastidieuse.
Une très bonne idée demeure néamoins celle de récupérer automatiquement les signets Internet Explorer du PC !! Cela évite de saisir bon nombre d'adresses.
Le Media Link propose également une liste de web-radios répartis par thèmes. Cette liste n'est maheureusement pas modifiable et, du coup, très incomplète à la vue des miliers de radios MP3 actuellement disponibles (cf iTunes ou le site Shoutcast par exemple). La liste des titres en cours de diffusion que certaines webradios affichent dans des lecteurs comme WinAmp n'est pas proposée.
Les streams vidéo comme le propose WinAmp ne sont pas disponibles.
9. Mise à jour du firmware
Le Media Link ne peut proposer de lire tous les fichiers multimédias pendant plusieurs années qu'à une condition : s'adapter aux nouveaux formats et nouvelles versions des codecs existants. C'est ce que propose la fonction de mise à jour du firmware (code interne au boitier) par internet.
Il suffit d'aller dans la partie réglages et de choisir la commande « update ROM ». Le système va automatiquement chercher sur le site du consctructeur s'il y a une nouvelle version . ce qui n'était pas mon cas.
10. Conclusion
Le Media Link propose une solution complète servie par une partie matérielle de bonne facture le tout à un rapport qualité prix très intéressant.
La partie logicielle, elle, mériterait d'être revue sur certains points. Bien que tout ce qui est annoncé fonctionne réellement, des améliorations rendraient le produit plus convivial et performant. Il serait par ailleurs intéressant de pouvoir lire un DVD inséré dans le PC ce qui permettrait d'éviter l'achat d'un lecteur de salon !
Ø Une évolution pourrait être de rajouter une entrée vidéo et un module de compression (comme le proposent certains équipements du même constructeur) permettant d'enregistrer la vidéo à destination du PC transformant ce dernier en magnétoscope virtuel.
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La boitier ADS Media Link dans le version testée (en 802.11 G) est actuellement proposé au prix public de 249 Euros TTC. L'ancienne version (en 802.11 B) est à 199 Euros TTC.
Son principal concurrent est le boitier Pinnacle Show Center + option Wifi 802.11 G qui est proposé à 295 Euros TTC (non testé par mes soins).
Chez les autres constructeurs notons la future solution de Microsoft avec son Media Center et aussi Packard Bell qui va bientôt proposer le Media DVD-DivX, un boitier combinant un lecteur de DVD/DivX, une interface réseau (Ethernet, Wifi et CPL (courant porteur)), un lecteur pour 7 formats de cartes d'appareils photos numériques et même une prise USB pour disque dur externe ou clé mémoire (prix annoncé 299 Euros).
JC33 - octobre 2004