Si vous respectez ces quelques points, vous gagnerez en qualité et vos spectateurs regarderont votre film dans les meilleurs conditions possibles.
1. Eclairage : la clef de voûte de la qualité d’image
Le point le plus important pour une image de qualité : ne négligez pas les conditions d’éclairage de vos images. La compression numérique appliquée aux images du Web enterre les couleurs et les contrastes. Il faut donc forcer ces paramètres : un contraste fort et des couleurs éclatantes.
Détachez le fond du premier plan, et si vos images sont exclusivement destinées au Web, surexposez d’un demi ou d’un diaphragme vos images, l’équilibre général sera rétabli une fois la compression appliquée.
Veillez toutefois à ne pas brûler les détails dans les hautes lumières lorsque vous surexposez légèrement ; lorsqu’il s’agit d’un tournage dont la cible sera mixte, pour une diffusion vidéo standard et une diffusion sur le Web, effectuez la captation sans modifier l’exposition des images, que vous traiterez par la suite juste avant l’encodage si nécessaire, dans le logiciel de montage.
2. Un fond Statique et sobre
Evitez les fonds chargés et en mouvement. Plus l’image bouge et moins l’image finale sera belle et lisible. Il faut donc se consacrer au mouvement du premier plan.
Si vous avez un décor, qu’il soit sobre et plutôt de couleur unie.
Tout ce que vous économisez comme détails sur le fond, vous le récupérez sur votre sujet de premier plan en qualité.
Sachez que le Web offre un débit numérique constant : si l’image ne bouge pas, il y a une grande redondance d’information et l’image est claire et correctement affichée ; Si l’image bouge, beaucoup de pixels sont différents et il faut donc plus d’informations dans le tuyau : l’image est dégradée et peut devenir illisible.
3. Evitez les mouvements de caméra intempestifs
Le mouvement est paradoxalement l’ennemi de la vidéo numérique et plus particulièrement sur le Web car nous ne disposons pas de beaucoup de débit, à travers le téléphone ou pour ceux qui ont un peu plus de chance d’être connecté par l’ADSL ou le câble, ce que l’on appelle le ‘haut débit’.
Evitez généralement les panoramiques sauvages, les zooms, les mouvements parasismiques…
Plus la caméra bouge, et moins vous aurez une image lisible. Concentrez vous plutôt sur le mouvement du sujet que vous filmez. Ce qui est vrai en vidéo traditionnelle l’est encore plus pour la vidéo sur le net.
4. Effectuez une bonne prise de son
Le son, comme l’image, va être compressé grâce à des algorithmes mathématiques, ces codecs qui vont réduire le débit et l’encombrement des fichiers vidéo.
Certaines technologies vont lui donner un timbre grave et étouffé, quand d’autres vont donner une impression plus métallique. De toutes les manières, l’ennemi numéro 1 du son numérique, c’est le bruit.
Utilisez toujours de bons microphones, que l’on ajoute ou que l’on remplace celui livré d’origine avec la caméra.
Le fil du film est souvent maintenu par la qualité de la bande son. Si celle-ci est diffusée d’une manière inaudible, votre diffusion ne vaut rien.
5. Traitement numérique
Avant l’encodage final, il est toujours possible d’optimiser votre vidéo :
réduction de bruit (noise reduction) pour adoucir l’image et aider le codec a réaliser la compression
Désentrelacement de l’image (enlever les franges sur les mouvements à l’écran qui sont la conséquence de l’entrelacement des images vidéo à 50 ou 60 trames par seconde )
Découper le bord (Crop) de l’image pour enlever le bord noir entourant l’image vidéo (blanking)
Normaliser le niveau sonore pour éviter de saturer le niveau audio ou offrir un niveau trop faible ou trop disparate.
Note: Soignez en général votre captation audio et vidéo, car de la captation dépendra la qualité finale de votre diffusion sur le net.
Dernier point : Evitez les sous titres et textes trop fins (préférez le Gras !) pour qu’ils soient lisibles après encodage.
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