Rappelons que le BIOS (comme l'EFI) est un programme qui s'exécute en
préalable du système d'exploitation proprement dit avec pour fonction
de vérifier le fonctionnement de composants hardware avant le lancement
de l'OS.
L'usage d'EFI diffère selon qu'on s'appelle Intel, Linux ou bien Apple et Microsoft.
Intel veut implémenter une centralisation de drivers de périphériques
et de composants hardware en amont et indépendamment de l'OS.
La vision de Microsoft est un peu différente. La sophistication
possible de ce programme peut lui permettre également de jouer un rôle
important dans la stratégie de "sécurisation" prévue par Microsoft (qui
concerne prioritairement les questions de DRM et de licences
logicielles).
Accompagner une "sécurisation" (pas forcément très populaire) d'une
améioration de l'efficacité technique a toujours été la stratégie de
Microsoft. On imagine donc facilement que ce n'est pas de gaité de
coeur que la firme de Redmont a repoussé son usage pour Windows Vista
2006.
Il faudra donc de la bouche même de Microsoft attendre 2007 et la
sortie de la version serveur de Vista pour que l'EFI soit supporté.
Une conséquence de ce retard sera qu'il faudra certainement attendre pour un double boot possible MacOs et Vista (on en parlait dans cette news).
A moins que la solution ne vienne de bidouilleurs ingénieux (qui ont
semble-t-il réussi à faire tourner Windows XP sur les derniers Mac et
qui envisageraient de révéler leur procédure (dont l'aspect légal fait
bien sûr un peu question) par le biais dun programme Open Source (voir cette news de MacBidouille).
Le Monde Informatique note avec malice à propos de ce retard:
Ironie suprême, Apple est parvenu à adapter son OS à EFI en moins d'un an, tandis que Microsoft n'y est pas parvenu en près de 5 ans de développements sur Vista. |
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