Meilleure leçon de scénario (et réalisation)

Sinon, dans la bande à Michel Audiard, on a aussi Madame Françoise Rosay pour @homero mais de là à l'imaginer en féminin sacré ...

Notons toutefois qu'en guise de féminin sacré, le cinéma français lui doit une fière chandelle ! C'est elle qui a recommandé à son mari Jacques Feyder de prendre sous son aile, EDIT un fils de concierge, du nom magique de Marcel Carné ...

 

Oui, un sentiment de "mystère" et sans doute, aux 1ères observations.

Mais ton réa était donc encore face à un archétype et c'était à lui d'en percer quoi en dire ...

Perso, c'est en entendant un pédopsychiatre que j'ai résolu ces (que 2) regards princiers croisés et me figeant dans un tram et que le petit scénar m'invite à partager (puisque "Tout point de vue est une émotion") :

Même plus besoin de s'en référer à une sculpture de la Renaissance italienne ...

(Résolu le mystère mais plus le casting hormis dorénavant que sur internet et plus de visu, à part parfois en coup de vent en allant en courses ).

Pendant ce temps là, toujours remise au propre en cours sur ordi.

 

Forcément une des 1ères questions que je me suis en effet posées (car on s'en pose des questions quand çà arrive).

S'il ne m'arrivait pas la même tuile qu'à Gustav von Archenbach (Dirk Bogarde) ou carrément un démon de midi version n'importe quoi. Mais aussi un manque ou un regret à devoir identifier comme ne pas avoir été prof ou même papa.

D'autant qu'il a bien su jouer avec moi et ses tests de séduction mais que je trouvais rigolos et adorables et qu'il le savait qu'il ne courait aucun danger.

Le second, c'était encore autre chose, une apparence de prince de la Renaissance, plutôt dans le genre des visiteurs du soir. Comme çà d'ailleurs que donc pu me confirmer que c'était davantage lié à mon virus du ciné et à des archétypes.

Les aléas et mésaventures dont il faut alerter les futur(e)s scénaristes et/ou réas et c'est le stage à mon boulot d'un copain de sa bande qui a tout résolu et tout s'est fini en bonjours bonsoirs puis par décider d'en déduire une idée d'histoire.

Cas pas isolé car Mathieu Almaric en a aussi parlé pour ses personnages.

Donc bien toujours que de potentiels scénarii. Ne jamais se dramatiser mais que s'en servir pour dramatiser.

 

La remise au propre en cours sur ordi du découpage technique manuscrit m'incite aussi à profiter des réactions au court-métrage de @Winslow au Festival permanent du Repaire :
Court-métrage "Ecran noir" | Festival permanent du Repaire
Pas dans la même démarche et sans les mauvais réflexes, dû vérifier néanmoins Edouard Blanchot (ESRA) non pas sur un problème de rythme mais de perception du public.

Court prévu initialement de 7mn mais que je vais tenter d'étendre à un 1/4 d'heure déjà que sur "papier" (à l'ordi) et surtout qu'à titre d'exercice (si on peut baisser à 12mn, déjà tant mieux).

Crains en effet à trop d'exploration et pas assez d'action en ayant pourtant mon "meilleur" et mon "pire" en plus d'avoir dû affiner ma "logline".

Mais Edouard Blanchot a donc confirmé que la "réaction" vaut "l'action".

Exemple d'ailleurs dudit "effet Koulechov" où on a ainsi au moins notre "2 temps" (préparer/payer ou promettre/payer).

J'insiste, genre différent de Ecran noir susvisé, pas de menace au couteau, pas le même "esthétisme" mais mêmes risques sur la perception du public que je crois donc résolus donc grâce aussi à vos réactions.

(Edit : Sans doute aussi un excès de ma part d'hémisphère droite sur la gauche, bravo et merci les techniciens ).

 

Pas de souci car bien dans la discussion sauf à devoir préciser au vu du titre affirmatif de l'article (lu et approuvé) que sans sujet, pas d'histoire.

Noter surtout et notamment depuis ma révision de 0 de Robert McKee puis les rappels sur l'effet Koulechov (Rappel effet K (ou Koulechov) | Esthétique / artistique dans le cinéma et la vidéo) que la priorité reste et demeure d'écrire de l'intérieur vers l'extérieur.

Identifier et énoncer clairement son sujet en fait donc pleinement partie, surtout si on veut filmer des personnages en partant de leurs désirs conscients et inconscients en vue de raconter et partager leurs sentiments et émotions.

(En fiction comme en docu)

Edit : Inséré le lien du rappel sur l'effet Koulechov également concerné.

 

Merci @homero et je confirme mon avis conforme. Je maintiens donc ici ma réponse ci-dessus post #337 pour ce qui concerne davantage la fiction.

 

plus je te lis Redoré, plus je pense que tu devrais consulter, parce que j'ai en de plus en plus de peine a tirer un sens de tes phrases.

 

Merci @homero de l'avoir en effet précisé. Sinon, en pleine forme et de plus, je comprends facilement qu'on ne peut pas prendre un enseignement en route sans avoir déjà bien acquis ses préalables. D'où d'ailleurs mes difficultés en pédagogie et en clarté que je reconnais volontiers.

 

La pédagogie est un art abstrait que nul ne maitrise.

En tant que prof, ce que j'assume à présent c'est précisément de ne pas tout dire et de tout expliquer à mes élèves. Le véritable apprentissage se fait probablement à partir de l'intuition que quelque chose manque, ou n'est pas totalement clair dans l'explication du prof.

Une ellipse n'empêche pas de donner du sens à une histoire, bien au contraire.

 

Bravo, exactement ce que je tente dans ma démarche ! Ces fameuses dites "pistes" même si encore car toujours des efforts à faire en ce sens dont de ma part.

(Mon cher Dustin Hoffmann qui dans Le virtuose (boychoir) joue une partition au piano jusqu'à ce qu'un élève encore débutant en solfège mais qui va devenir "son meilleur élève de toute sa carrière", remarque contre l'avis de toute la classe, qu'il a oublié une note et pas la plus banale : une tierce dans je ne sais plus quelle mesure)

 

Chapeau bas pour cette pensée que je partage sans développer

Cependant, il faut toute une vie parfois pour y arriver, même avec un peu de talent.