Série "Vidéo Club" : des cinéastes attrapent des films et parlent mais...

J'ai un problème...

Je découvre cette intelligente série dans laquelle sont invités des réalisateurs de cinéma peu inconnus à se déplacer dans les rayonnages d'un vidéo club pour y piocher des films qui leur tiennent à cœur. (Comme quoi, un vidéo club a toujours son utilité dans un monde en cours de désintégration matérielle...)
Évidemment, le lieu, c'est la caverne d'Ali Baba. Cependant, même si Gaspar Noé a bien cherché le rayon érotique pour en extraire le film "Emmanuelle", personne encore n'a évoqué les films du grand Russ Meyer : cela m'inquiète beaucoup et m'interroge sur moi-même... Toutefois je reste confiant.

Qu'en pensez-vous ?

Vidéo Club - YouTube

 

le probleme c'est que quand un realisateur parle d'un film, ils en montrent un extrait.
Avec du Russ Meyer c'est evidemment impossible si ils veulent passer ca sur youtube...

 

J'adore le concept et la réalisation de cette émission, avec des invités comme ceux-ci c'est un régal pour cinéphile mariant la pertinence, l’anecdote et l'humour.

 

Euphémisme volontaire ?

 

Ou peut-être une litote...

 

Finalement, je les ai tous regardés

 

quoi ? les films de Russ Meyer ?

 

Alors là chapeau bas, MyPOV ! Mais attention, la liste Allociné est très incomplète, j'espère que tu t'es basé sur la liste Wikipedia :

Russ Meyer (réalisateur) — Wikipédia

Bon, je pense qu'à cette heure-ci, avec tout ça d'une seule traite, tu dois dormir du sommeil du juste...



("Un grand Seigneur" ou "Les Bons Vivants" de Lautner et Grangier, dialogues Audiard, 1965)

 

Mais non je parle de la série Youtube que tu présentes, Russ Meyer ce n'est pas mon truc à part Faster, Pussycat! Kill! Kill! parce qu'il a vraiment un style au niveau de la réalisation, de plus je n'ai pas ses phantasmes, depuis toujours je suis plutôt petites poitrines à la Mireille Darc alors ses actrices démesurées, pouha

Justement, Les Bons Vivants je l'ai en stock mais je ne l'ai pas encore vu.

 

Oui, c'est aussi l'occasion d'une opération de marketing pour la réhabilitation d'un incontournable styliste du 7ème art. Et loin de n'avoir brillé que sur Faster, Pussycat ! Kill ! Kill ! bien qu'il soit LA référence constamment citée et faisant presque office de reléguer tout le reste de sa filmographie à un vulgaire cinéma érotique de série B. Pour moi, il s'agit avant tout d'un cinéma de genre comédie, subversif, et ne manquant pas d'associer talentueusement à son propos de nombreux autres genres phares de l'histoire du cinéma. La photographie est remarquable, le montage singulier, et la bande sonore, d'une grande richesse, a même donné lieu à une collection d'albums musicaux reprenant à l'identique le mixage présent dans les films. L'érotisme monomaniaque omniprésent et la récurrence de certains thèmes y représente à mon sens plutôt une marque de fabrique, une signature. Russ Meyer est aussi un nom indissociable de l'histoire de la censure aux États-Unis. Aussi, l'appellation de "Série B" dont est généralement qualifiée sa filmographie et dont la signification se voudrait désormais de dépasser largement son sens premier qui est "film à petit budget", je la trouve absurde. Par exemple, ces nombreuses petites comédies française qu'on peut voir sortir sur les écrans aujourd'hui et qui sont pourtant creuses, grossières, exempt d'esprit et encore mal réalisées (d'ailleurs, de plus en plus par des humoristes de la scène s'improvisant réalisateurs), et sans gros budget non plus, on ne les appelle pourtant pas des séries B. Ni plus tellement des navets, et là, je dis dommage...

On peut bien sûr causer aussi de la série "Vidéo Club".

 

Je viens de m'apercevoir que dans la playlist "Vidéo Club" dont j'ai donné le lien plus haut, il manque l'un des réalisateurs que j'avais trouvé des plus intéressants en regardant cette série (et des quelques-uns qui m'intéressent le plus aussi pour leur travail) : Jacques Audiard.



Pour moi un homme qui avec quelques autres ces vingt dernières années a su donner un "coup de frais" au cinéma français. Il y a une dizaine d'année, il s'est impliqué au sein d'un collectif qui a produit une analyse qui pourrait bien expliquer encore cette forte tendance à la médiocrité actuelle (encore actuelle) du cinéma français.

https://www.lesscriptesassocies.org/IMG/pdf/rapport_du_club_des_13.pdf
(La diffusion depuis a évolué "à pas de géants" mais pour le moment... )

 

Oh ben y a déjà un nouvel épisode...



Bon, lui il y trouve l'inspiration de causer surtout de ce qu'il n'aime pas... On ne sait jamais, ça pourra peut-être intéresser quelqu'un quand même...

 

Plus rien ne le fait rire, mais lui m'a fait rire avec son coté bougon