Film "Amoureuses"

hummm, la satire de ce court me paraissait pourtant évidente; je comprend ce que tu explique celdoche, mais il me semble pas que le sujet eût été traité à tout prix de manière réaliste. Je crois, en ayant vu déjà quelques courts du même auteur, qu'il joue très bien de ces sujets délicat et pointilleux en nous offrant une belle satire teinté d'humour. Après je me trompe peut être...

 

Effectivement le film ne se veut en aucun cas "réaliste" au sens premier du terme. C'est une comédie de moeurs satyrique et non un docu-fiction sur la procréation médicalement assistée d'un couple de lesbiennes... Par ailleurs en ce qui concerne l'intervention d'un homme qui procure une satisfaction sexuelle innatendue à ces lesbiennes, c'est moins la mise en avant d'un point de vue typiquement hétéro que la mise en évidence de la compléxité du plaisir sexuel au sein d'un couple. Ces deux jeunes femmes s'aiment, prennent du plaisir à faire l'amour entre elles, et occasionnellement avec un homme...ça arrive !... En tout cas je suis content que le film suscite ce type de débat sur le point de vue de l'auteur et les différentes interprêtations possibles. Merci pour ta critique Celdoche.

 

C'est juste, tu as totallement raison. Ma critique n'était pas très objective.

Je comprend ton parti pris mais je trouve que tu ne l'assume pas totallement : pourquoi dans ce cas tenter de justifier l'intervention du mec (et donc de rendre l'histoire plus réaliste) par la phrase "avec l'insémination artificielle, on ne pourra jamais savoir sur qui on va tomber" ? Peut-être cette réplique est-elle de trop, non ?
Bon je sais, pour certain, ce n'est qu'un détail, mais, rassure toi, je suis loin de ne retenir que ça de ton film

 

La réplique concernant l'insémination artificielle est là pour évacuer la question que chacun pourrait se poser concernant la procréation médicalement assistée. Ce n'était pas le sujet du film mais il fallait rapidement écarter cette possibilité que tout spectateur a en tête, sans entrer dans le détail. Je ne pense pas que ça éloigne le film de sa tonalité générale. Mais je comprends bien ton point de vue