teleciné de films Super8 vers miniDV

Salut à tous !

Voilà, depuis pas mal de temps je souhaite archiver tous mes vieux films sur pellicule Super8 à l'aide de mon camescope miniDV.
Avant de commencer à filmer, je voulais savoir si vous auriez des astuces ou des conseils à me donner afin de réduire au maximum l'effet de solarisation et d'adoucir le passage du 24img/s au 25img/s ...
Merci beaucoup pour vos réponses

 

Le sujet a déjà été traité
Va voir là => http://www.repaire.net/forums/showthread.php?s=&threadid=36780
Stumpy

 

merci pr ta réponse rapide !
j'vais voir ce que ça donne avec ta méthode alors

 

Pour des transferts film vers vidéo, la meilleure qualité est obtenue en passant par un télécinéma.
La solution d'utiliser une caméra plus un projecteur standard peut être acceptable, mais le risque de papillottement est grand car l'intersynchronisation entre le film et la vidéo n'est pas assurée. Si les films ont été tournés en 24 i/s, la projection à 25 i/s pourra donner des résultats assez satisfaisants. A 16 ou 18 i/s, le papillottement sera malheureusement présent.

On trouve encore sur le marché des équipements spécialement développés pour les transferts avec lesquels les transferts sont irréprochables. Des labos sérieux peuvent également effectuer les transferts sur du matériel professionnel. En fonction de l'importance que tu donnes à tes documents filmés, il appartient à toi de décider quelle qualité tu souhaites et quel budget tu peux allouer à cette tâche.

 

ouais j'ai vu une entreprise qui effectuais un teleciné pour 1€75 la minute en l'envoyant sur DVD. d'après ske m'a dit le gars, il faisait ça avec un camescope DVCAM triCCD, rien de plus ... et le résultat était très propre.
bon, j'vais quand même essayer avec mon ptit camescope DV avec les astuces que tu m'as donné.
merci bien !

 

Il est évident que l'utilisation d'un télécinéma devrait donner d'excellents résultats... il est fait pour cela.
Et pourtant, j'ai vu des films transférés à l'aide du "télécinéma Elmo" dont la qualité était loin d'égaler celle que j'ai pu obtenir avec mon projecteur Beaulieu et mon camescope Sony.
Certes, le télécinéma auquel Vidéo98 fait allusion doit être un appareil plus sérieux, mais il n'est pas facile à trouver, alors que tous ceux qui désirent numériser leurs films ont en général encore un projecteur en état de marche.

Je ne peux pas être d'accord avec Vidéo98 lorsqu'il affirme que "à 16 ou 18 im/sec, le papillottement sera malheureusement présent." D'ailleurs, il se trompe aussi en affirmant que la projection à 25 im/sec peut donner des résultats assez satisfaisants... il oublie que les projecteurs d'amateur ont un obturateur tri-pales (sauf certains modèles de 708 Beaulieu).
Qu'il lise tout ce qui a déjà été écrit à ce sujet, et il comprendra qu'il s'est peut-être un peu trop avancé.
De plus que conseille-t-il à ceux (encore nombreux) qui voudraient numériser des films 8 mm (l'ancien double-8), ou des 9,5 mm ?

On a déjà souvent précisé qu'il est possible de faire disparaître l'effet stroboscopique (papillottement), soit en réglant la vitesse du projecteur, soit en agissant sur la durée des obturations du camescope à l'aide du menu.
Voici, parmi bien d'autres, une discussion à ce sujet :
http://www.repaire.net/forums/showthread.php?s=&postid=213028/post213028

Ce que je déconseille fortement, c'est d'acheter un de ces boitiers, muni d'un verre dépoli et d'un miroir, destinés à copier les films... On peut être certain d'avoir une très forte granulation provoquée par le dépoli (sauf sur un seul modèle, très cher, muni d'un disque dépoli tournant à grande vitesse).
Avec les quelques précautions énumérées de nombreuses fois, les résultats sont très honorables en refilmant un petit écran (bien sûr cette affirmation ne plaira pas à ceux qui font des transferts contre monnaie trébuchante et sonnante).

Que ceux qui ont encore des doutes se reportent à ce qui a déjà été précisé par Stumpy, ou par moi-même, à ce sujet... Qu'ils fassent quelques expériences, avec leur propre matériel.

Et voilà, je viens encore de me faire des ennemis parmi ceux qui ont trouvé la poule aux oeufs d'or en exploitant la crédulité des anciens cinéastes amateurs !

 

Tu m'as devancé Mcr.

Je veux rajouter une chose.
Les télécinémas de marque Elmo (TR 8 - TR S8 et TR 16) sont rares et chers à l'achat même d'occasion.
J'ai eu l'occasion de visionner des transferts effectués avec ces appareils ce n'est effectivement pas terrible.
Je fait du transfert de film depuis presque 10 ans. J'ai commencé avec une boîte de transfert "Raynox" c'est vrai dans les parties claires on voit le grain du verre dépoli.
Je l'ai donc abandonné et depuis plusieurs années je procède avec la méthode que j'ai décrite dans un post précédent.
Je n'ai jamais eu de problème avec mes clients que ce soit avec des transferts de 8mm - S8 - 9.5 et 16 son optique ou magnétique.
je travaille actuellement pour une boîte qui possède des films 16 optiques que je copie en DVD. je n'ai aucun "Scintillement", j'effectue le transfert avec un projecteur "Eiki"qui peut lire des bobines de 600 m et un camescope Canon XM1 vitesse 75éme tout est relié à mon scope Sony DSR 11 (son et images) par l'intermédiaire du XV-C900 et roulez jeunesse.
Précision : pour éviter le "scintillment" uitlisez des projecteurs à vitesse variable même pour les films sonores on n'entend pas la différence.

Une astuce :
Sur les projecteurs S8 des années 70 il y a à l'intérieur une platine électronique qui régule la vitesse de ce dernier.
Sur cette platine se trouvent 2 résistances variables qui se réglent avec un petit tournevis. Faites varier ces résistances et vous verrez que la vitesse augmente ou diminue.
Il y en a une pour le 18 et une le 24 ips.
Remplacez ces résistances par 2 potentiometres de même valeur que vous fixez sur le capot du projecteur.
Le tour est joué vous avez un projecteur à vitesse variable.
J'ai fait cette manip sur deux de mes projecteurs et ça fonctionne parfaitement.
Je pense que cette manip est aisée pour celui qui sait se servir d'un fer à souder.
Bon bricolage à tous
a+
Stumpy

 

mcr, tu ne t'es pas fait un ennemi, tu t'es seulement avancé un peu imprudemment sur le sujet; je n'ai pas attendu tes conseils pour travailler la question des télécinémas et transferts film/vidéo (1979), et entre autre, j'ai travaillé chez Beaulieu comme conseiller technique.

Beaulieu a fabriqué des projecteurs S8 stabilisés par quartz que la Fnac utilise, et même là, les résultats ne sont pas parfaits.
Tant que le temps de déplacement de l'image film dans la fenêtre de projection reste supérieur à celui d'un blanking vertical en vidéo, l'ombre de l'obturateur apparaît sur certaines images vidéo. Un projecteur monopale plus une mémoire d'image déclenchée résoud le problème du papillottement et des cadences d'images différentes, la solution est chère. Nous avions obtenus des résultas assez intéressants avec des caméras tri-CCD à obturateur électronique déphasable.

Puisque tu veux des infos concrètes pour faire des transferts de haute qualité, vas faire un tour sur le site d'un artisan américain qui propose des solutions intéressantes, surtout en transfert assisté par ordinateur (Video WorkPrinter) Les tarifs que tu y trouveras avaient motivé ma phrase concernant le budget. http://www.moviestuff.tv/8mm_telecine.html . Les solutions sont valables en 8, S8, 9,5 et 16. Ce système avait également été étudié chez Beaulieu, mais la santé de l'entreprise n'avait pas permis d'en finir l'étude et les performances des ordinateurs de l'époque étaient à peine suffisantes..

 

Vidéo98,
Je n'ai jamais précisé que je voulais des infos concrètes pour faire des transferts de qualité, j'ai seulement affirmé qu'il n'est pas nécessaire d'utiliser un télécinéma pour cela, et que les résultats peuvent être aussi bons en refilmant l'écran, avec certaines précautions, comme le fait Stumpy, et comme je l'ai fait moi-même de nombreuses fois.
De plus, cette méthode peut s'appliquer à tous les formats, alors qu'il n'est pas évident de trouver un télécinéma adapté au 9,5 mm.

D'autre part, il est bien évident qu'un projecteur quartzé ne sert à rien si la caméra n'est pas elle-même synchronisée avec le projecteur... Saint Kro vient d'ailleurs de le confirmer, et en matière de synchro il n'y a pas plus compétent que lui.

 

Cette affirmation qui semble logique au premier abord demanderait à être plus nuancée dans les faits.
C'est bien pour ça que j'ai dit que ce n'est pas parfait non plus avec le projecteur Beaulieu quartzé. Toutefois en projection 25 i/s avec un quartz bien calibré, avoir un écart de phase très faible entre le 50 Hz de la caméra et le 25 Hz du projecteur bi-pale fait que la barre sombre due à l'obturateur se déplace très lentement et de ce fait devient très peu visible. Si en plus la caméra a un obturateur électronique, il est assez facile d'en caler l'ouverture hors du passage de l'obturateur.

Sony avait réglé la question avec le BM2100 en alignant son projecteur 8/S8 sur la synchro de la caméra, ce, aussi bien en 50 Hz qu'en 60 Hz.
Toutes les solutions avec des projecteurs de cinéma ordinaires ne peuvent être que des compromis, acceptables par certains ou insuffisants pour d'autres.

mcr,
« De plus que conseille-t-il à ceux (encore nombreux) qui voudraient numériser des films 8 mm (l'ancien double-8), ou des 9,5 mm ? »

C'est vrai que ce n'est pas toi qui recherche des solutions pour ces formats puisque tu as trouvé ton bonheur. Pour ceux qui recherchent des transferts de haute qualité, qu'ils aillent faire un tour sur le site en anglais dont j'ai donné le lien.
La solution du Video WorkPrinter est une des meilleures qui puissent convenir pour un amateur et est indépendante du format du film, il suffit de posséder le projecteur dans le bon format.
N'importe quel bricoleur peut se monter une telle installation.
Il faut seulement disposer d'un ordinateur avec carte d'acquisition vidéo et du logiciel adéquat (DodCap vaut 70$), effectuer dans le projecteur un petit montage qui délivre une impulsion à chaque changement d'image et modifier une souris pour appliquer cette impulsion. Le couple projecteur/caméra devient alors un scanner spécialisé.
L'idéal est d'enlever l'obturateur du projecteur qui ne sert plus à rien, et de baisser fortement la puissance de la lampe.
La cadence d'acquisition image par image oscille entre 4 et 8 i/s suivant la puissance de l'ordinateur. Chaque image du film est enregistrée une seule fois et le logiciel effectue la conversion de la cadence originale de prise de vue à la cadence 25 i/s vidéo en fonction du facteur qu'on lui assigne. S'il y a une piste sonore, elle doit être éditée séparément. Pour les caméras à optique fixe, le condenseur à miroir d'angle simplifie la prise de vue.

 

Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué ?

Cher Video98, si tu pouvais voir les résultats que j'ai pu obtenir en utilisant tout simplement la méthode qui consiste à filmer l'écran (avec les précautions que j'ai indiquées), tu serais certainement surpris... Certes, pour un laboratoire qui fait des copies à la commande, cela ne suffit certainement pas ; mais pour un amateur qui désire des copies numériques de ses films argentiques, et qui peut se permettre de prendre le temps de paufiner ses réglages, cela reste valable.

Il est bien évident que certains ont intérêt affirmer que la qualité ne peut qu'être mauvaise, sinon la méthode pourrait se généraliser. Quel manque à gagner pour "ceux qui ont trouvé la poule aux oeufs d'or" !

 

Saint Kro, c'est exact, la fréquence stable n'est pas le seul critère important car le contrôle de la phase est essentiel, et c'est ce que j'ai reproché aux montages simplistes même quartzés, remis en phase par un petit coup de doigt.
Le plus gros problème reste mécanique car la solution idéale est d'avancer les images pendant l'intervalle de temps correspondant à un blanking vertical. Dans les projecteurs classiques, c'est loin d'être le cas, par contre certains télécinémas en sont capables.

mcr, tu vas un peu loin avec ta poule aux œufs d'or, combien de professionnels qui proposent des transferts utilisent de vrais télécinémas? Trop peu à mon avis et encore trop nombreux sont ceux qui escroquent les clients en effectuant des transferts pourris avec de simples projecteurs et un renvoi d'angle à écran dépoli, ce à des tarifs prohibitifs.
Heureusement il y a des professionnels consciencieux qui savent qu'un matériel hautement performant s'amortit plus facilement par la fidélité des clients satisfaits.

En tant qu'amateur tu peux consacrer du temps à minimiser les défauts liés à l'obturation des pales et même si les résultats que tu obtiens sont à la hauteur de tes attentes, ne rejette pas une solution simple assistée par ordinateur, performante, peu onéreuse et accessible à de nombreux amateurs équipés. Je ne vends pas ce matériel et n'effectue des transferts qu'à titre d'amateur, pour moi et mes amis.

Citron Bleu, fais consciencieusement tes essais, c'est en les multipliant que tu approcheras du but.
Si ton projecteur est bi-pale, les meilleurs résultats seront plus faciles à obtenir et si tes films ont été tournés en 24 i/s, les faire défiler à 25 i/s ne posera pas problème.
Pour le son, il y aura seulement un décalage d'un quart de ton.
Si ton camescope a une fonction de blocage de la correction automatique du gain, ça évitera bien des pompages lors de l'alternance de séquences sombres et de séquences claires. Evite une trop grande luminosité de l'image projetée pour que le diaphragme ne soit pas trop fermé et ne dégrade les détails dans l'image.