module inscription newsletter haut de page forum mobile

Rejeter la notice

formations etalonnage sur davinci resolve

Nos Formations Etalonnage avec Forest reviennent en octobre !
Adoptez une réelle méthodologie d'étalonnage professionnelle et atteignez vos objectifs créatifs avec nos formations intensives sur 3 jours
Toutes les infos
Rejeter la notice

Formation Lumière - Pratique Intensive du 14 au 16 octobre à Paris
Formez-vous avec cet atelier de pratique intensive dans des conditions exceptionnelles ! Formation finançable.
Toutes les infos

Ateliers et Formations

quelle est la recette ?

Discussion dans 'Archives moteurs' créé par gardien08, 7 Janvier 2010.

Tags:
  1. yann22

    Appréciations:
    +0 / 2 / -0

    Points Repaire:
    3 150
    Recos reçues:
    2
    Messages:
    2 042
    En afit, je pense qu'on tourne autour de 2 choses diamètralement opposées:
    -le film animalier "pro" à diffusion télévisuelle
    -le film animalier "amateur"

    Les guillemets, c'est juste pour me protéger , je sens déjà le ton de la colère qui monte... ;-)
     
  2. ptipaul

    Appréciations:
    +0 / 3 / -0

    Points Repaire:
    1 970
    Recos reçues:
    5
    Messages:
    869
    Afit, c'est quoi?
     
  3. yann22

    Appréciations:
    +0 / 2 / -0

    Points Repaire:
    3 150
    Recos reçues:
    2
    Messages:
    2 042
    oups, "en fait"
     
  4. Paul45

    Appréciations:
    +0 / 0 / -0

    Points Repaire:
    100
    Recos reçues:
    0
    Messages:
    2
    Je suis tout à fait d'accord avec Yann22, les professionnels ont des impératifs liés par des cahiers des charges et une obligation de revenus financiers qui nécessitent un travail plus élaboré notamment au niveau du scénario, et qui justifient les manipulations (comme le dit aussi Fifi52).
    Filmer en parc permet aussi de ne pas déranger la faune sauvage, quand à jeter un cadavre du haut d'une falaise cela ne me choque pas, jeter des proies désaillées vers des prédateurs est chose courante, de même que travailler avec des animaux apprivoisés !
    Les amateurs n'ont pas ses impératifs de rentabilité et filment généralement de belles images et de beaux comportements, mais en combien d'années ? alors qu'un pro n'a qu'un temps limité pour faire son film et un scénario à respecter !
     
  5. progressif

    progressif Guest
    Appréciations:
    +0 / 0 / -0

    Bonjour.
    Je suis aussi convaincu que les annimaux sont mis en scène (tête du faon en gros plan en grand angle, séquence de la chute...). Le docu est écrit comme une fiction (le faon est en fait Bambi !).
    Ceci dit ces images sont sublimes. Il y a du vrai taf !
     
  6. Vertaco

    Appréciations:
    +0 / 0 / -0

    Points Repaire:
    1 000
    Recos reçues:
    0
    Messages:
    157
    Est ce que le fait d'être pro donne plus de droit sur le monde sauvage?
    En animalier (photo ou vidéo) est ce qu'être pro n'est pas simplement faire preuve d'éthique et de donner l'exemple aux amateurs?

    Dans les festivals on voit beaucoup de film réalisés par des amateurs qui valent 10fois plus que certains produit par des grandes chaines.

    Il y a peut être un effet de mode en ce moment sur le fait d'aller filmer ou photographier la nature. Il est certain de voir des comportements d'amateurs éco non-responsables sur la faune et le milieu, mais j'ai tendance à pardonner, j'espère que l'apprentissage du terrain les amènera à le devenir. A l'inverse je serais beaucoup moins tolérant avec une équipe de télévision, qui se donne des passes droits ou nom de la rentabilité. J'ai notamment eu des éco sur l'émission Ushuaia comme quoi c'est du n'importe quoi et que le pognon les obliges à revenir avec des images coûte que coûte.

    Est ce qu'au foot les règles ne sont pas les mêmes pour les pros et les amateurs?
     
  7. yann22

    Appréciations:
    +0 / 2 / -0

    Points Repaire:
    3 150
    Recos reçues:
    2
    Messages:
    2 042
    Bonsoir Vertaco,
    bien sur que le fait d etre pro ne donne pas plus de droits sur la nature qu'un amateur, bien au contraire!!!!
    on ne parlait pas de "non respect" mais d'arrangement... utilisation d'animaux imprégnés, parcs...
    Je dirais que c'ets en ça que ça change entre un pro qui a un impératif et un amateur qui pourra passer toute sa vie pour effectuer UN plan particulier qui lui tient à coeur.

    Pour ma part j'ai du mal à admettre les comportements de "certains amateurs", encore dernièrement, alors que je faisais un time laps sur la marée ds une baie, un photographe bien équipé s'arrete pour discuter le bout de gras (nikon D300+300mmf2.8) puis continue son chemin après que ns ayons causé photo animaliere. Du haut de ma falaise, je le vois en train de photographier une bande de bernaches et tout à coup, un de ses comperes court en gesticulant vers la bande de bernache pour que monsieur puisse faire de jolis clichés d'envol, en pleine période de froid et tout ça sur une reserve naturelle (soit dit en passant, peu importe)
    Je me suis pas géné pour user de mon organe pour lui faire comprendre que c'était pas très classe.
    L'intéressé est même repassé devant moi pour retourner à sa voiture, je l'ai alpagué en passant ainsi que son acolyte, il m'explique gentiment qu'il sait bien qu'il ne faut pas le faire, mais que c'était juste pour la photo...

    Tout ça pour dire que le fait d etre pro ne donne aucune légitimité à un écart d'éthique, mais le fait d'être amateur non plus.
    Pourtant, croyez moi que des amateurs peu scrupuleux, j'en croise souvent... très souvent...

    il y a beaucoup de fantasme et de jalousie face à ce milieu...
     
  8. Narok

    Appréciations:
    +0 / 0 / -1

    Points Repaire:
    1 000
    Recos reçues:
    0
    Messages:
    121
    Yann, tu n'es pas sans savoir que l'imprégnation peut amener à une évolution du comportement des espèces, où que ce soit, en France, ou à l'étranger.

    La présence de l'homme (même bien caché grâce à des affûts qui au passage demande un peu de temps pour que l'animal le considère comme faisant partie de son environnement), son activité, même si elle est restreinte, son odeur, influent sur les animaux. Ceux-ci s'adaptent, ce qui signifie que parfois, le comportement qui est filmé n'est pas forcément celui qui aurait pu se passer sans imprégnation.

    De plus, lorsque vous dîtes que pour les besoins de ceux qui commandent des images il faut parfois effectuer des arrangements car une équipe doit réaliser un doc en un minimum de temps pour que ça ne coûte pas cher, cela veut dire quoi au juste ? Qu'on envoie pendant quelques jours des caméramen qui ne connaissent rien sur les espèces qu'ils filment et qui usent de tous les stratagèmes pour obtenir ce qu'ils sont venus chercher ? Car c'est ce qui arrive le plus souvent, et vous le savez.
    Et bien pour moi, ça ne vaut rien.

    Et puis ras-le-bol de la course à l'image surprenante, exceptionnelle, qui n'a jamais été réalisée auparavant, juste pour dire : "c'est nous qui l'avons filmé".
    Au point de mettre, dans une série de documentaire, des petites caméras fixées sur un collier autour du cou de quelques animaux de telle ou telle espèce !!!
    C'est vraiment du grand n'importe quoi, mais bon, c'est juste mon avis...

    D'être PRO devrait ne donner aucun droit particulier mais dans la réalité, c'est bien l'inverse qui se passe.

    Pour terminer avec le cas Ushuaïa et Nicolas Hulot, les échos existent bien et, effectivement, il n'est peut-être pas le mieux placé en terme de respect de la nature et des espèces. Ce n'est ni du fantasme, ni de la jalousie, c'est juste des témoignages que l'on peut considérer comme sérieux. Mais je ne citerai pas de nom, même si le "cinéaste" animalier qui m'en a fait part n'est plus de ce monde aujourd'hui. J'ai tendance à croire ce qu'il m'a dit...
     
  9. yann22

    Appréciations:
    +0 / 2 / -0

    Points Repaire:
    3 150
    Recos reçues:
    2
    Messages:
    2 042
    Bah... non, moi je le sais pas...
    Je sais que parfois les cadreur ne sont pas forcément naturalistes, mais je n'ai jamais rencontré de cadreurs qui mettent en danger la vie des animaux, à pert dans les début du film animalier...

    on est bien d'accord
    des exemples?

    C'est marant comme dans ce genre de discussion à la base plutot placé sur le coté technique, tourne rapidement à l'éthique. Je dirais que c'est rassurant, une chance que dans ce milieu il y a de l'éthique. Mais atention de ne pas tomber dans l'excès inverse et de lancer un pugilas contre le monde du film aniamlier "pro", en disant que c'est forcément mal fait puisque nous on sait pas le faire, ou on est pas capable de la faire...

    J'ai entendu tellement de choses contre les hulot, les YAB, eu autres personnalités du milieu, mais toujours par des gens qui avaient rencontré qq un qui était le cousin de quelqu'un qui avait vu que...

    Franchement, je crois en l'intégrité de Nicolas Hulot, et je reste persuadé qu'il a les meme réflexions sur l'éthique que nous, si ce n'est plus.

    Un autre élément et pas des moindres, dans le milieu pro, on ne peut pas se permettre de faire n'importe quoi, car contrairement aux amateurs, on doit prévenir les gestionnaires de parcs, de reserve, les spécialistes... qui la plupart du temps nous accompagnent et garde un oeil sur notre travail. et le but n'est pas de se griller auprès de tout ce milieu naturaliste et scientifique.

    Bref, l'éthique n'est pas une histoire de "pro" ou "amateur" mais uniquement une histoire de personne et de mode de pensée. Un "arrangement" n'est pas forcément un manquement à l'éthique.
     
  10. yann22

    Appréciations:
    +0 / 2 / -0

    Points Repaire:
    3 150
    Recos reçues:
    2
    Messages:
    2 042
    et puis encore une derniere chose, quelles que soit leur éthique, quel est l'impact de seulement quelques dizaine de pro en France, face à des milliers d'amateurs...? parceque moi c'est surtout ces derniers que je vois sur le terrain... et c'ets donc de ces derniers que j'observe les comportement. Et etant pourtant dans le milieu "pro" je ne vois que très rarement des équipe pro sur le terrain...
     
  11. Narok

    Appréciations:
    +0 / 0 / -1

    Points Repaire:
    1 000
    Recos reçues:
    0
    Messages:
    121
    Salut Yann,

    Je vois qu'on n'a pas la même vision des choses puisque tu es professionnel et moi, pas encore.
    Rien ne sert de poursuivre sur Ushuaïa, chacun a son point de vue. Il suffit quand même de regarder l'intégralité de ses émissions depuis le début pour se forger sa propre opinion même sans tenir compte des échos ou des témoignages plus sérieux.
    Pour le reste, on ne joue pas dans la même cour. En règle général, les "Pros" n'aiment pas les amateurs, les promeneurs et les touristes, voire ils les détestent. Combien d'entre eux aimeraient avoir la nature, la réserve ou un parc national rien que pour eux, sans partage.
    Tiens, un photographe animalier qui bossait à Masaï Mara au Kenya disait aux masaïs (dont certains sont des amis) que les touristes le faisaient "chier" (traduction approximative). Ceci dit, ce "super" photographe s'est fait virer de la réserve pour faute professionnelle !

    Bref, on n'en est plus, du moins je l'espère, aux pratiques courantes d'il y a quelque temps, en particulier celles de Frédéric Rossif. Mais je crois cependant que certains ne se donnent pas encore suffisamment de limites.

    Enfin, sur ce que je sais des tournages en Afrique, il suffit d'étaler du fric pour obtenir nombres d'autorisations. Un seul exemple : le hors-piste autorisé moyennant une belle somme alors que c'est interdit pour les amateurs et les touristes...(tu me diras, les pros payent des taxes parfois élevées mais des fois, ça rallonge).

    En tout cas, je félicite tous les professionnels qui ont une vraie conscience professionnelle, un vrai amour pour la nature et les animaux, un grand respect pour l'environnement dans son ensemble. Et encore une fois, je n'attends pas des trucages ou des arrangements dans les documentaires. J'attends seulement de voir en images la réalité à un moment donné et un lieu donné.

    Bon week-end

    PS : je prends en considération les docs réalisés sur l'ensemble de la planète, pas seulement ceux faits en France.
     
  12. lougo

    Appréciations:
    +0 / 0 / -0

    Points Repaire:
    1 000
    Recos reçues:
    0
    Messages:
    91
    Le côté des "amateurs , promeneurs et touristes au Kenya..." que les pros n'aiment pas c'est ces gens qui ne respectent rien qui font du bruit , qui n'ont aucune idée du respect de la nature ! Il suffit de voir en période de brâme les foules qui se précipitent bruyament , qui parlent tout haut , claques les portières des voitures , etc... c'est infernale et sur ce point je comprend les pros ! Maintenant vive les amateurs respectueux et heureusement il y en a...
     
  13. gardien08

    Appréciations:
    +0 / 5 / -0

    Points Repaire:
    1 200
    Recos reçues:
    2
    Messages:
    282
    bonjour, j'ai lancé ce post admiratif devant le film cité, je n'ai rien contre les méthodes des pros et suis même un peu envieux devant tant de réussite. Mais même si certaines scènes sont tournés dans des parcs, je reste curieux de savoir comment ils font. Le faon avec un renard qui passe à coté dans un décor de rêve c'est pas à la portée de tout le monde, comment le réalisateur a-t-il trouvé des acteurs si dociles ? la mise bas des chevreuils, pris avec une camera télécommandé ? ou d'un affut ? encore faut-il savoir ou exactement ca va se passer et quand ! je reviens d'un voyage au kenya avec des lions qui viennent se frotter aux véhicules, ca n'a rien à voir avec l'approche des cervidés dans nos régions autrement plus farouches que les gazelles d'afrique !
    "J'attends seulement de voir en images la réalité à un moment donné et un lieu donné."
    Comme nous tous, mais moi à moins d'avoir une chance de cocu (et encore ) je ne ramènerais que des séances courtes,furtives, de ce genre de scène..c'est sur que le pro qui doit vendre un produit ne peut pas compter que sur la chance d'une rencontre miraculeuse.
     
  14. ptipaul

    Appréciations:
    +0 / 3 / -0

    Points Repaire:
    1 970
    Recos reçues:
    5
    Messages:
    869
    Bonjour,

    Il faut quand même savoir qu'il y a des animaux sauvages ou domestiques qui sont élevés et dressés uniquement pour être "acteurs" dans des films!
    C'est probablement le cas pour le faon avec le renard qui passe à coté et pour la mise bas des chevreuils...Je n'ai pas vu les images, j'écris cela en fonction de ce qu'à écrit gardien08 ci-dessus!

    Pour ce qui est de la gué guerre Pros, Amateurs, il est certain qu'un Pro ne peut pas se permettre de travailler comme un amateur car il faut qu'il en vive alors que ce n'est pas le cas d'un Amateur. Il y a aussi une énorme différence entre les Pros qui travaillent pour les télés ou le cinémas et ceux qui comme notre modérateur (non, non, je ne faillote pas) sont des "artisans" de l'animalier alors que les autres sont dans l'industrie ciné télé!
    Il y a des Pros corrects et d'autres qui ne le sont pas ou moins et on retrouve la même chose chez les Amateurs avec une différence cependant, ce n'est pas vital pour eux et comme il sont plus nombreux les dégâts auprès de la faune sauvage peuvent être plus importants.
     
  15. Narok

    Appréciations:
    +0 / 0 / -1

    Points Repaire:
    1 000
    Recos reçues:
    0
    Messages:
    121
    Pour tous ces gens qui claquent des portières et parlent très fort au moment du brâme, que faut-il faire alors ? Interdire l'accès à ces lieux ?
    Et pour tous ces touristes qui circulent sur les pistes en Afrique de l'Est ou ailleurs, devons-nous limiter le nombre d'entrée par journée ? Pourquoi pas, mais dans ce cas le prix des entrées des parcs nationaux et réserves va flamber et l'accès à ceux-ci sera une fois de plus réservé aux fortunés. Car il ne faut pas oublier que c'est grâce au tourisme que les professionnels des documentaires animaliers peuvent exercer leur métier (encore une fois je parle de l'Afrique). Pourquoi sont-ils nombreux à aller filmer au Kenya ou en Tanzanie ? Parce qu'il y a énormément d'animaux ! Et pourquoi y a-t-il énormément d'animaux ? Parce qu'il y a des touristes qui viennent en masse et qui paye de plus en plus cher.
    Alors, merci de respecter tous ces gens qui ont envie de rêver en regardant évoluer dans leur milieu naturel éléphants, girafes, gazelles, gnous, zèbres, lions, guépards, etc...
    Rares sont les professionnels des documentaires animaliers spécialisés dans la faune africaine qui partent en Afrique de l'Ouest... Vous savez pourquoi !

    En tout cas, qu'on soit pros ou amateurs (passionnés de nature), on a tous envie de passer des moments exceptionnels en compagnie de quelques espèces animales.
    Oui, il y a des contraintes pour les pros, mais honnêtement, qu'est-ce que le public demande au juste ? Est-ce que les professionnels leur ont posé la question ?
     

Dernières occasions

 

Partager cette page