[VotreAvis] Prix à demander pour vente documnetaire 24' ?

Bonjour à tous et à toutes,
J'ai co-réalisé (en 1990) un film documentaire sur un photographe du 19ème siècle. (jamais exploité)
Actuellement en U-matic, je suis entrain de trouver des solutions pour le faire tranfsérer en DVD/Mp4
2 demandes m'ont été faites : 1/ Un chercheur (Harvard University- Cambridge USA) veut acheter le film à titre privé et
2/ Par ricoché : Un département (toujours Harvard...) qui a une belle collection de tirages originaux du photographe en question veut acheter le film. A visionner pour les chercheurs (abonnés de la bibliothèque)
(les 2 demandes en DVD)
Pouvez vous me dire quels sont les tarifs à demander ? (privé-public)
Quels sont les charges auxquelles je dois m'acquitter ? (musique Sacem ?)
Puis-je faire une proposition sur les droits sur 1 an - une autre sur 3 ans - 1 autre sur 5 ans ou cession totale
(je ne pourrais pas vérifier ce qu'ils en font...)

En naviguant sur le web, je n'arrive pas à trouver ni des indications de tarifs, ni de contrat-type, ni de tout ce qu'il y a à s'acquitter pour déjà pouvoir faire une proposition de vente.
Pouvez vous m'aider ?
Merci

 

C'est qu'il n'y a pas de règle au niveau des prix...
Les chaines de TV achète des docs "à la minute" suivant le coût de production (estimé).
Genre un doc tourné en bas de chez en 2 jours sera estimé à 5€ la minute
Un Doc tourné sur une zone de guerre, ou qui a nécessité des recherches, ou des mois de tournage, pourra être estimé à 500€ la minute.

Pour un acheteur privé, c'est privé, donc un accord amiable est possible, sauf que ça implique que vous avez les droits (auteur / réal / producteur), sinon vous devrez avant tout obtenir l'accord du détenteur des droits (droit d'auteur et droits d'exploitation)

Le films a t-il été produit par une société de production ?
Si oui, le contrat doit stipuler les droits qui / quoi / combien entre l'auteur / le réal / le producteur...

Pour la musique, je ne comprends pas la question ?
=> si vous avez produits (ou réalisé) le doc, la musique a bien été achetée (d'un manière ou d'une autre) à quelqu'un (Libre de droit ne veut pas dire gratuit dans le cas d'une exploitation commerciale)...
Si vous avez "piqué" de la musique à un groupe, un chanteur, un musicien sur un album, vous devez contacter la maison d'édition (maison de disque) afin de faire évaluer le prix. C'est eux qui définissent le tarif.

S'il n'y a pas de producteur, ni aucun contrat, ni rien = je ne sais pas.

 

Le meilleur conseil c'est de contacter un avocat spécialiste du droit d'auteur. En plus comme il s'agit d'une cession en dehors de l'Europe, les USA ne pratiquent pas forcément comme nous. Les américains sont très tatillons et ont toujours un avocat spécialisé avec eux.
Avant il vous faut faire la liste de toutes les musiques utilisées, les différentes photographies, avec les différents auteurs, ayants droits...
Comme vous êtes co-réalisateur, il faut voir avec lui ses exigences.

N'oubliez pas qu'une fois le DVD (ou autres supports) livré au demandeur, il vous échappe, d'une part il pourront faire les duplis de celui-ci, même en mettant un code pour le visualiser, ce qui en général agace le téléspectateur, d'autre part, il se peut, qu'un détenteur de droit se rappelle à votre bon souvenir.
Certes l'auteur des photos est décédé, mais quid des originaux et des tirages qui peuvent avoir été repris par un tiers.

Pour faire de telles démarches il faut compter au moins 6 mois, surtout à l'international.

 

Oui, on est d'accord.
Je vais me permettre de compléter le propos, ou plutôt de le reformuler avec mes mots zamoua :

- la valeur d'un document correspond pour partie à son coût de production, certes, mais surtout de l'intérêt (en termes d'audience ! et donc de profit, d'un façon ou d'une autre) que le "postulant diffuseur" espère en tirer.
"Nabilla vous montre tout et même plus !" vaut nettement plus que "historique sémantique des maladies du champignon commun dans les plaines de l'Albanie".

- donc pas rêver, ce docu d'il y a 26 ans (en qualité technique de diffusion assez moyenne) sur un sujet hyper pointu (= qui ne concerne qu'une petite poignée de gens sur la planête) ne vaut... pas grand-chose (ceci n'ayant rien à voir avec un jugement sur la qualité de sa réalisation, j'espère que c'est clair).
- et à ajouter à la problématique l'infernal labyrinthe des "qui détient propriété et droits de quoi" et des formalités sans fin qui en résultent ; avoir en main un exemplaire d'un docu, même auquel on a apporté une contribution, ne vous en fait pas propriétaire (vendre qqchose qu'on possède c'est régulier, vendre qqchose qu'on ne possède pas ou que partiellement, c'est de l'escroquerie). Pour être réputé "propriétaire", il faut des preuves.

Donc, dans ce contexte (ou plutôt tel que je le vois), moi je le donnerais à ce chercheur. S'il a du savoir vivre, il offrira une contrepartie (un bouquin, une gourmandise...) et comme ça, ça y'est ; tu t'épargnes des démarches sans fin pour 50€ à tout casser (somme que en plus c'est incertain que tu pourras encaisser sans rétribuer au passage le fisc, la TVA et tout ça).

J'dis ça, j'dis rien...

 

C'est pas faux!

 

Je suis d'accord avec hammondandco, le donner serait effectivement une très bonne action compte tenu de son age, de son support et de l'acheteur (pour des chercheurs).

Mais ce qu'oublient mes amis "Repairistes" c'est qu'avant de penser à l'international, il faut qu'un contrat ait été rédigé dans le pays de réalisation ou des producteurs, bref : des détenteurs de droits !

En effet pour vendre quelque chose à l'export (int.) il faut que vous puissiez prouver que ce produit est bien le votre (dans votre pays) et que vous avez le(s) droit(s) de le vendre...

Votre avocat vous demandera donc avant de même de commencer à discuter :
_"Est-ce que vous avez les droits".

Et on revient donc à ce que je vous indique.

 

Vous avez raison, je ne suis pas assez précise.
Alors je suis co-réalisatrice (dans l'écriture et le montage du film)
c'est une association qui est Productrice (association Loi 1901 dont je suis actuellement la Présidente- ce qui n'était pas le cas à l'époque)
Dans la convention de départ - l'association s'engage à acquitter des droits SDRM/SACEM SI vente du film (ce qui jusqu'à présent n'a pas été le cas)
Une autorisation a été signée de la petite fille du photographe pour utiliser dans le film les photos de sa collection personnelle + autorisation pour son interview. (5%montant des ventes pour ses ayants-droits) La dame âgée déjà à l'époque est décédée maintenant.

Le fait que cela soit un sujet pointu, apporte en tous cas pour la Bibliothèque Harvard une valeur ajoutée, car témoignage de personne décédée...

 

Merci beaucoup jakovideo, pour cette information dont personne ne m'a parlé jusqu'à présent.
Original U-matic
Pour ce qui est des avis financiers, malgré les nouvelles indications que j'ai fournies, je n'ai plus aucune réponse