La colporteuse de rêves (1er court-métrage)

Bonjour à tous !

Après de longues semaines passées à recueillir de l'aide sur ce forum en créant plein de sujets sur le son, l'image, le choix d'une caméra et des objectifs, la post-production... je suis enfin arrivé à bout de la version à peu près définitive de mon premier court-métrage (à peu près car toujours susceptible de modifications au niveau du son...)

Je suis conscient de ses imperfections techniques et suis impatient d'avoir vos retours, n'hésitez pas à faire tous les commentaires que vous jugerez utiles et constructifs sur l'image, l'écriture, le jeu, la mise en scène, etc.

Toutes vos remarques m'aideront pour le futur

Bon visionnage

 

Ce que j'aime en tant que spectateur c'est le rythme, la simplicité / efficacité de l'ensemble.. tu as évité les gros pièges grâce aux conseils avisés du repaire..
Ton jeu d'acteur me parait parfaitement adapté au rôle et la comédienne, pas mal non plus... elle a un long texte pas facile du tout donc plus périlleux

Bémol : au final son long exposé semble à un moment parfois un peu enfoui (un poil rapide , moins le temps d'articulé... ? ) cela mériterait un petit travail post prod pour faire ressortir un peu plus la voix avant de mixer .. pour le confort du spectateur qui n'écoute pas toujours dans les meilleurs conditions ...
C'est pour cela qu'il faut toujours tester le résultat sur différents appareil ..juste pour vérifier que l'on a trouvé le bon compromis (fait une écoute sur un PC portable, pas génial pour le son et sans casque ).. bon mais un ingé son sait faire cela... pas facile d'avoir toutes les caquettes .

 

Merci pour ce retour !!

En effet, personnellement mes 3 regrets au niveau du son c'est que je n'aie pas pu/su :

- Le nettoyer pour enlever les bruits de bouche
- Spatialiser les répliques de la colporteuse au début pour qu'on ait vraiment l'impression qu'elles ont été enregistrées dans un couloir comme le reste (alors qu'elles l'ont été dans des conditions plus proches du studio... le son est trop "propre", trop net et la différence s'entend)
- Cette fameuse scène sur fond noir où effectivement, la personne par qui je me suis fait aider n'est pas parvenue à faire ressortir suffisamment la voix par rapport au fond sonore

 

Le vernis réfléchissant de cette satanée porte a vraiment été un cauchemar (c'est le cas de le dire) dans la gestion de la lumière...
comment ce point chaud de réfléxion aurait-il pu être évité ?

 

Bravo Marcello ... pour l'idée de l'histoire, ton acharnement à la réaliser, envers et contre tout
et, comme Emmanuel

D’après le générique tu n'es pas très vieux
Encore Bravo
Et, comme souvent "rabâché" ici par les professionnels, et pas qu'eux, c'est l'histoire à raconter qui "surplombe" tout.
Bertrand

 

Coucou tout le monde et bravo @Marcello34090 !!!

Aucune remarque technique et seulement un petit bémol au débutant éternel que tu resteras, attention chaque fois et dorénavant à tes fins (c'est sur elles que tout se juge et que la trace se garde).

Celle-ci manque encore de clarté car de point-de-vue (interne comme diraient d'autres dont ma préférée adorée) mais ô joie, l'externe fonctionne

Il te reste donc le dernier quart à apprendre mais comme chacun(e) le constate, tu en es capable !

A cause de toi (non grâce à toi, immense merci), je cesse de bouder pour suivre cette année le Nikon film festival. Que depuis hier soir et pas encore trouvé ta version de 2'20 (sur les 1605 à voir) mais attention, la concurrence est rude (2 pépites déjà vues dont un vrai coup de coeur).

Tu dépasses néanmoins et de loin, ceux que j'ai moins aimés

 

Merci pour ton retour ReDoré !

Qu'est-ce que tu trouves qui ne fonctionne pas dans la fin exactement ? Et quel aurait pu être le "point de vue interne" manquant ?

Je veux bien que tu me partages tes coups de coeur, ça m'intéresse !!

Voici le lien de la version de 2m20 : LA COLPORTEUSE DE RÊVES - Nikon Film Festival
Je ne l'ai pas encore partagé avec personne ahah... je trouve cette version un peu trop expéditive à mon goût et je n'ai pas eu le temps de l'étalonner avant de l'envoyer donc je ne peux pas m'empêcher de la bouder un peu...

 

La meilleure de l'année, ta version de 2'20 vient de m'être proposée et j'ai pu la voir (et la soutenir ).

Ne t'inquiètes pas, je venais d'en voir 2 autres avant et tu ne démérites vraiment pas. Ecourtée, elle reste très bonne (en effet, quelques sons trop faibles mais rassures-toi, on entend et donc comprend l'essentiel).

Pour la partie interne de ta fin (rien d'anormal et à te reprocher, espèce de perfectionniste maladif), on ne saisit pas bien l'enjeu personnel du jeune homme.

Oui, on admet qu'il a désormais un gros souci avec son foutu implant mais le péril que tu as installé avec le risque d'infarctus semble pour l'instant surmonté voire vaincu (même oublié).

Alors, notre attention se distrait de ce qu'il est surtout condamné à ne plus pouvoir distinguer ses cauchemars, de la réalité (et des vrais rêves qu'elle aurait pu lui offrir).

Il était là, le péril (l'enjeu personnel) mais encore faut-il apprendre que le personnage est aussi un archétype et que par exemple, la commerciale n'est pas qu'une commerciale mais l'archétype de la réalité et que doit affronter le jeune homme qui comme Vincent, n'est pas qu'un jeune homme mais aussi, un archétype du héros ...

(Nikon film festival, repéré "La petite abeille" et adoré perso, "Hollywood" . Sinon après, c'est tout de suite "La colporteuse de rêves", soyons francs).

 

Rectif : "L'abeille" de Clément Papillon (qui porte bien son nom). C'est moi et mes lapsus. (retrouvé "Hollywood" dans les docus).

Vu d'autres vraiment sans conviction. Je te laisse 3ème de mon classement perso sur les près de 1600 encore à voir

Revu ce soir avec du recul et rien de tragique sur le point faible de la fin. Oui d'accord, le péril du risque cardiaque aurait pu être mieux exploité mais pas de quoi en faire un infarctus !

D'autres souffrent de lacunes ou de travers bien plus dommageables (jusqu'à devoir les zapper en urgence).

Non, sincères félicitations, tu t'en sors avec honneur !!!

 

Aaaah d'accord je comprends mieux ! Pour moi le péril qui le menace était juste temporairement reporté puisqu'il se trouve toujours dans le cauchemar... c'est juste que le spectateur ne sera plus là pour voir ce à quoi il allait être confronté puisque le film se termine avant

Oui c'était bien ça aussi le souci pour lui !

Mais du coup je comprends ce que tu veux dire quand même

J'ai été soufflé moi aussi par "Hollywood", j'ai trouvé ça vraiment incroyable... La sensibilité, la pudeur qu'il dégage
En plus comme c'est un professeur d'art dramatique qui est filmé, ça brouille les frontières entre fiction et documentaire pour montrer le pouvoir de l'illusion et du rêve qui ont été des éléments essentiels dans sa vie
Quelle magnifique idée de filmer ça

Je n'ai pas encore eu l'occasion de voir "l'abeille"

Sinon un court métrage que j'ai trouvé bien sympa aussi au niveau du rythme, de l'humour et du jeu d'acteur c'était "Un job de rêve" et j'ai vraiment bien aimé aussi "Une bonne étoile"
"La France chauve" était sympathique et original aussi

 

Quelqu'un a-t-il un avis concernant le son ? J'aimerais bien pouvoir "spatialiser" la voix de l'actrice au début comme si elle avait été enregistrée dans le couloir

Il faudrait aussi que je trouve le moyens d'enlever les petits bruits de bouche que l'on peut entendre à certains moments (est-ce qu'il existe des plug-ins spéciaux pour nettoyer ça ?)

Et sinon je vais essayer de voir avec la personne qui m'a fait le mixage si on peut rehausser le volume du monologue en voix off sur fond noir

 

Je suis assez scotcher par l'évolution de la qualité moyenne en moins de 10 ans ....comme en littérature on assiste à une production de plus en plus nombreuses de choses intéressantes.

" Pas de chocolat " est un exemple parmi tant d'autre ou un parfait autodidacte réalise un film ou l'image est soignée au point de donner une ambiance style année 60 assez bien réussit... assez bien raconté et drôle ...chapeau. ..le concours devient de plus en plus dur .

 

Ce point chaud souligne l'ombre du visage du personnage ; il y a là un jeu de sens avec l'idée du double qui me semble intéressant. Mais il aurait fallut encore plus le marquer pour le rendre signifiant.
Bon travail sinon !

Gild