Je t'offrirai des fleurs qui ne fanent pas

Bonjour,

De nouveau après les retours plus qu'intéressants et enrichissants sur mes petits courts-métrages, je vous partage un petit film toujours réalisé dans le cadre de ma formation au Gobelins. Je vous dirais peut-être un plus tard dans quel contexte.



Encore une fois toute vaut remarques, critiques et impression m'intéressent, toujours dans l'idée de m'améliorer et de voir ce que d'autres peuvent percevoir de mes créations !

Bien à vous,

Thomas

 

(message annulé)

 

Réponse perçue à "Je t'offrirai des fleurs qui ne fanent pas" :

"Oui chère ma vie, je dois te remercier d'avoir pris soin d'abriter la fleur de mon enfance dans le manteau de son souvenir pour que toujours, je me réchauffe le cœur de savoir que toutes les fleurs que tu me fais cueillir, ne se faneront jamais".

En tous cas, sans doute un solide exercice mais d'écriture d'un sous-texte en image et en musique ?

(Paratonnerre si des foudres : ... pour s'exercer au langage de la métaphore en images et en sons, chorégraphie incluse ?).

 

Beaucoup de poésie ... une image à la hauteur... et ça raconte une histoire..

Y a du Charlie Chaplin aussi on ne peut pas passer à côté...

 

En fait, si on résume, le but et la nature serait de s'exercer à écrire de l'intérieur vers l'extérieur.

Dans un contexte peut-être lié au fait d'avoir enfin repéré ou décidé de repérer le ou les bons clients pour un tel exercice.

La porte à entrebâiller pour se rassurer qu'il sera possible de pénétrer dans la cour des grands qui déjà lancent leurs saluts

 

je trouve qu'il manque un truc pour faire raccord avec le plan de fin.
ca vient peut-etre qu'il y a trop de distance entre la constuction de la fleur et son retour dans le dernier plan.
A part ca , techniquement c'est très bien.

 

La fleur fane lorsqu’elle est fécondée ; elle donne alors naissance au fruit et aux graines (fonction reproductrice). Elle fane aussi lorsqu'elle n'est pas fécondée.
Une fleur qui ne fane pas c’est une métaphore de la mort pour moi : accident ? deuil ? stérilité ? renoncement à la procréation (de plus en plus fréquent chez les jeunes femmes aujourd’hui) ? Offrir des fleurs qui ne fanent pas n'est pas des plus belles intentions à l'égard de quelqu'un je trouve...

 

12 bits !
euh, 12 pieds !

 

Justement, moi-même d'abord axé sur l'objectif des profs, percuté qu'après avoir posté

Que Thomas n'hésite pas à mieux expliquer, il est chaleureusement soutenu.

Même si erroné dans le meilleur des cas, l'indice reste qu'un garçon qui choisit une petite fille pour se dessiner des traits enfantins féminins, se serait souvenu à une occasion peut-être difficile, des vertus de son intuition et de l'équilibre avec sa part concernée.

Il se peut que les profs n'aient donné que l'exercice mais alors pas l'idée. Elle a été soufflée autrement ou par le souvenir ou une voix entendue de quelqu'un d'autre ...

 

oui, patientons... il faut que nuage passe... il nous éclairera sur son intention

 

D'accord avec tout ce qui précède, sauf que je trouve le hight-key pas tout à fait au point *: D'une part, je le trouve pas toujours assez prononcé, (mais cette technique n'est pas évidente), ce hight-key me donne la fausse impression qu'il n'est pas voulu et qu'il est le résultat d'un mauvais réglage). Mais le hight-key est plus adapté au noir et blanc et sur des scènes adaptées. D'autre part la longue séquence du rêve n'est pas vraiment assez introduite pour que le souvenir soit décrypté comme tel. Il aurait peut-être fallu insérer une transition entre la première séquence , la rêveuse, et la seconde, son rêve, un flou progressif ? Et peut-être aussi rallonger un peu l'introduction avec la rêveuse, c'est tout de même un personnage important, non ?

De même, j'aurais aimé voir la première séquence de la rêveuse reprise à la fin pour introduire la fin du rêve et le retour au présent.

Mais cela n'enlève rien à l'intérêt de ce joli petit film

*Il semble que tu aimes bien le Hight-key, tu l'avais déjà utilisé dans Amanita. Serait-ce une sorte de signature comme David Hamilton

 

Bonjour !

Merci beaucoup pour vos retours !
Tout d'abord pour ce qui est de l'exercice enfin du contexte de réalisation il s'agissait d'un "Edito mode" pour la marque 13 BONAPART, on avais comme consigne simplement de faire figurer 4 "look" (vêtements) de la marque, donc oui une consigne un peu plus simple que ce qui était supposé par REDoré. Même si en même temps ces interprétations était très intéressante !

Je n'ai pas trop sut interpréter si c'était bien filmé justement parce que tout lumineux ou que les passages en low key était un peu moins maitrisé ?

Merci beaucoup ! Oui très heureux d'avoir pu y intégrer du Chaplin, j'ai d'ailleurs été pas mal ému au moment de tourner cette séquence me rappelant quand mon père me faisait découvrir Chaplin.

Merci, effectivement je vais rajouter un petit plan qui va résoudre ce soucis !

Le sujet de cette fleur qui fane ne viens donc au final pas des profs c'est de ma propre volonté. En fait pour moi une fleur qui ne fane pas est une fleur qui va rester, éternel. Qui survivra comme le manteau à ce qui les ont crée, à ceux à qui ils ont été offerts...
L'idée met venue quand je me suis mis à faire des fleurs en papier car justement, elles avaient cette capacité à durer éternellement.

Merci beaucoup ! Pour ce qui est de la hight-key c'est volontaire j'ai même travaillé avec le halonation ( (je ne sais plus comment ça s'écrit) de Davinci.
Je comprends pour la transition rêveuse / rêve mais j'avoue ne pas trop avoir envie d'utiliser de fondu, la musique faisant justement l'apparition du raccord. Mais oui peut-être donner plus de temps au début du plan !

 

Donc ouf, c'était bien le meilleur des cas et bien que je l'attribue quand-même à ta mémoire (personnelle et collective).

Juste enfin pour constater que se concentrer dans le cadre et sous la contrainte d'un exercice imposé, garde toujours de bien jolis effets.

Très heureux de devoir en rester au plaisir de ma première lecture