IA, de nouveaux outils audiovisuels à découvrir ... et tester ?

Effectivement merci @homero, malgré ma priorité au déménagement, tombé lors d'une lecture de chevet, sur une nouvelle classique (libre de droits) que je pensais signaler en urgence au fils formé à l'ESMA de mon ami, surpris qu'à ma connaissance, elle n'avait pas encore été adaptée au cinéma même carrément par Disney ou Pixar ... (vérifs toutefois nécessaires).

Je me retiens de la citer pour le moment mais le défi outre que le renfort d'une animation 3d s'impose sur une nouvelle pourtant de la fin du XIXème siècle, n'est pas de remuer la même thématique de Anna Apter sur l'IA mais de soulever une approche de la vie encore universelle surtout de nos jours.

En fait, aussi une histoire pour un court-métrage mais d'un lyrisme que le graphisme de Midjourney semble donc enfin permettre

(Connaissais pas, faut se renseigner sur les moyens à investir mais qu'après les cartons ...).

La nouvelle révèle une littérature très visuelle et sonore d'un réel potentiel cinématographique auquel l'IA peut en effet contribuer mais comme le précise bien Anna Apter, sans exclure l'intervention humaine irremplaçable pour la part de poésie et d'émotions ...

 

Pour l'instant, déduit qu'il faut un gpu mais minimum requis non précisé (ou pas vu).

 

J'en maintiens mon déjeuner cette semaine (merci).

 

C'est surtout que le fils prodige se trouve sur la liste des "directed by" au générique de ce joli petit film d'école :

Vu le graphisme que je pense sans IA, l'appétit est venu en lisant ce conte puis fatalement sur ton exemple de Anna Apter ...

Au dessert, pas réticent à une cerise sur le gâteau ...

(Attention, la nouvelle ne m'a d'abord alerté que sur un élément de structure venant renforcer le scénar en cours, me trouvant con comme une IA de l'avoir ainsi repéré en littérature et jamais encore dans un film).

 

En voyant le graphisme IA d'Anna Apter, trouvé mieux adapté à cette nouvelle, d'où l'heureuse surprise !

Je lui signalerai ce conte (domaine public) en supposant qu'il connaît peut-être déjà Midjourney et que lui aura le courage et la patience

(çà le changera du super mario brosse, ze film ).

 

IMAGINE
terrifiant cette mise en abyme... ces enfants iaginaires me feraient presque de la peine
comme quoi l'IA peut faire éprouver quelque chose...

 

Perso, c'est ce qui m'a fait percuter. Cà correspond en plein au message de la nouvelle datant pourtant du fin XIXème (et l'ère industrielle).

Les possibilités d'animation semblent limitées mais tellement suffisantes (idem que des plans fixes).

On peut toujours opter pour un montage inversant le discours de "mise en abyme" de Anna Apter dont les prix de la mise en scène et de la critique sont parfaitement mérités !

Belle idée bien exploitée sur le thème imposé : le nombre 13.

(Et enfin décider de les soutenir et protéger).

 

Et Bambi de Walt Disney en 1942 qui faisait déjà pleurer toute une salle ...

C'est le dessin, son animation, le son ... guidés par un cerveau créatif qui cherche à induire cela dans une histoire qui crée de l'émotion .. pas l'IA.

L'IA à travers l'art pousse encore plus loin notre questionnement ... qui sommes nous vraiment ?

 

Tout à fait ! Tu me fauches l'herbe sous le pied, j'avais commencé de rédiger...

Un film très réussi, une démarche pertinente et audacieuse, et qui fera probablement date parce qu'elle est arrivée à point nommé.

Sur le plan de la démarche, mais plus techniquement cette fois, on remarque que le scénario et le découpage sont complètement adaptés aux possibilités et aux difficultés inhérentes à l'outil. Nous sommes dans ce type de film où le procédé conditionne fortement le scénario, enfin tout du moins le récit, ce qui est déjà bien moins nouveau, et qui par exemple est généralement le cas du cinéma dit "expérimental".

Il serait une toute autre affaire d'avoir à gérer, avec un tel procédé, une continuité plus linéaire, à savoir, un récit sous une forme plus classique, en tout cas actuellement. On en reviendrait vite à passer à une modélisation complète de chaque scène, et laisser à l'Intelligence Artificielle le pré-travail sur l'image, tel on ferait un dessin très évolué de son plan, avant de passer à l'ouvrage.

J'entends déjà les esprits les plus "novateurs" (sinon "geek"…) se dire que le film de fiction est en train de changer et que nous entrons dans une ère nouvelle du récit. À ceci je répondrais : "oui-oui…".

Au risque de paraître rabat-joie, c'est cette conclusion de l'article Numerama qui me pousse à réagir :

Oui, mais c'était déjà le cas avant et cela a été fait il y a longtemps déjà. Oui, mais avec ce procédé-là, pas n'importe quel film. Oui, mais est-ce alors si palpitant de travailler tout seul devant un écran ?

Tout cela n'enlève rien à la qualité de l'acte artistique et au talent de son auteure.

 

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