module inscription newsletter haut de page forum mobile

Rejeter la notice

Nouvelle Formation Prise de son : les inscriptions sont ouvertes !
Maîtrisez la qualité de vos prises de son avec notre formation théorique et pratique de 3 jours ! Du 14 au 16 mai 2024 à Paris.

DVDCAM : prise en main d'un caméscope DCR-DVD91E, enregistrement et montage vidéo

Discussion dans 'Discussions générales sur la vidéo' créé par Bob Art, 19 Février 2005.

Tags:
  1. Bob Art

    Bob Art Supermodérateur
    Modérateur

    Points Repaire:
    3 720
    Recos reçues:
    5
    Messages:
    14 529
    Appréciations:
    +0 / 3 / -0
    Prise en main d'un DVDCAM et enregistrement et montage avec ses DVD



    L'enregistrement sur le DVDCAM DCR-DVD91E :

    Il se fait sur mini DVD-R ou DVD-RW de 8 cm, 1.4 Go de vidéo, soit 30 minutes en mode normal ou 20 minutes en mode haute qualité.

    Le DVD est désormais un support bien connu. Il n'en est qu'à ses débuts pour l'enregistrement de vidéos en direct sur caméscope.

    Le prix des DVD 8 cm est encore élevé car en enregistrant en haute qualité, les 20 minutes de vidéo coûtent environ 10 € pour un DVD-R et environ 15 € pour un DVD-RW, soit environ 9 fois plus cher qu'une cassette miniDV.

    L'intérêt pour certains, notamment le coté "nouvelle technologie", a ses contreparties : le prix d'achat du DVDCAM est plus élevé qu'un caméscope miniDV de la même gamme et il faut résoudre une série de difficultés pour réussir à utiliser ses vidéos dans un montage et, ensuite, pour les conserver ! Le problème qui se pose au montage sera abordé un peu plus loin.

    Ce qu'il faut retenir d'emblée : le DVD 8 cm est un support d'enregistrement coûteux, d'autant plus qu'il en faut 3 pour enregistrer l'équivalent d'une cassette mini DV, qu'il ne se manipule qu'avec délicatesse (il est fragile) et qu'il ne se prête pas à une conservation durable. Son atout : permettre une diffusion sur lecteur DVD
    de salon, après finalisation du DVD 8 cm (durée 20 mn environ), étant entendu que l'on ne diffuse ainsi que du tourné/monté. Pour voir son film avec un caméscope miniDV, il faut enrouler la bande et connecter l'appareil à une TV.

    La mécanique de lecture/enregistrement :

    Elle ressemble à celle des appareils standards. Toute information complémentaire concernant le mécanisme de lecture enregistrement des DVDCAM pourra être ajoutée à cette FAQ.

    L'optique :

    Elle est signée Carl Zeiss avec Vario-Tessar. Zoom optique 10X 43/430. Focale équivalente à un 35 mm photo. Diamètre de filtre : 25 mm.

    Sous le Y de SONY (photo suivante), se trouve le joystick de commande des menus. Il est assez précis malgré sa petite taille. Juste devant : les touches index des scènes, contre jour pour l'écran ACL et informations sur la batterie.

    <img src="http://www.repaire.net/navig/image002.jpg" hspace="10" vspace="10">

    Une fois l'écran ACL ouvert, on accède aux commandes de lecture classiques, au réglage du volume, à la finalisation du DVD et aux options de montage.

    <img src="http://www.repaire.net/navig/image004.jpg" hspace="10" vspace="10">


    Sur la face avant, hormis l'objectif, on retrouve le micro, la lampe infra-rouge et le capteur de la télécommande.

    <img src="http://www.repaire.net/navig/image006.jpg" hspace="10" vspace="10">


    La trappe d'insertion du disque et la commande de marche/arrêt, lecture et mode photo se situent sur le côté droit.

    <img src="http://www.repaire.net/navig/image008.jpg" hspace="10" vspace="10">


    Au-dessus, on remarque la griffe porte accessoires, la commande d'ouverture du volet de protection du DVD et le bouton de mode Night-Shot.

    <img src="http://www.repaire.net/navig/image010.jpg" hspace="10" vspace="10">


    La prise micro et la prise audio/vidéo avec 2 RCA audio, 1 RCA vidéo et 1 S-Vidéo sont situées à l'avant, protégées par un petit volet.

    <img src="http://www.repaire.net/navig/image012.jpg" hspace="10" vspace="10">


    Dans les caractéristiques, on note plus particulièrement :

    - mise au point manuelle

    - capteur 1/6 de pouce

    - enregistrement entrelacé

    - nombre de pixels photo : 400 000

    - stabilisateur électronique

    - modes balance des blancs préréglés : auto, extérieur, intérieur, verrouillage

    - absence de connecteur micro

    - sortie casque

    - absence d'entrée et de sortie firewire

    - sortie S-Vidéo (pas d'entrée)

    - sortie vidéo

    - compression JPEG

    - format indiqué par constructeur : Vidéo / VR

    - taille de l'image maxi : 640 X 480

    - taille de l'image VGA : 640 X 480

    - support d'enregistrement : DVD-R/RW

    - mode d'enregistrement : HQ / SP / LP

    - mode 16/9

    - durée d'enregistrement continu : 135 mn

    - poids sans cassette sans batterie : 490 g

    A ce stade de la découverte de l'appareil, il n'a plus de secret externe et interne. On connaît tout de l'intimité de ce DVDCAM.

    Place maintenant à l'après prises de vues, c'est à dire au montage.

    Certes, on n'est pas tenu de monter ses films avant de les montrer. D'ailleurs, dans l'esprit de sa pub, Sony fait bien comprendre "vous filmez, vous mettez dans votre lecteur DVD de salon et la famille profite tout de suite de vos images".

    C'est vrai, Sony tient sa promesse, même si, comme on l'a vu au cours de l'autopsie de l'appareil, il faut passer par une certaine phase de finalisation du DVD, qu'il soit en R ou RW. C'est un peu moins long que le rembobinage d'une cassette miniDV.

    Quoiqu'il en soit, voilà le mini DVD rempli d'images. Il ne reste plus qu'à valoriser les vidéos en faisant un beau petit montage.

    On n'entrera pas dans le détail des capacités de montage sommaire via le caméscope, mais uniquement dans celui du montage plus élaboré, via un logiciel de montage classique, comme on peut le faire avec les vidéos issues d'une bande miniDV.

    Bon, premier problème. Ici, l'examen porte sur un modèle de DVDCAM, le Sony DCR-DVD91E qui est un bas de gamme dépourvu de connecteur USB2. Dans ce cas, le lecteur et/ou graveur de DVD est obligatoire pour exploiter le DVD 8 cm.

    En DV, on sait qu'il faut aussi un connecteur particulier, le firewire ou IEEE1394 ou iLink ou encore prise DV. Mais tous les caméscopes en sont pourvus. De plus, de nos jours, presque toutes les cartes mères en ont également un, ce qui facilite bien le travail.

    Soit. Si l'on possède un lecteur/graveur de DVD standard, pas de problème. Il lit très bien les mini DVD 8 cm. Attention, il arrive que certains appareils ne les reconnaissent pas (cas d'un Samsung). Le lecteur indique alors qu'il n'y a pas de disque inséré.

    Une fois la galette lue par le lecteur DVD, via l'explorateur de fichiers, les fameux fichiers *.vob, *.ifo et *.bup apparaissent. Un simple copier/coller et les fichiers se retrouvent sur le disque dur. Waaahouuu, là, c'est simple et rapide !

    <img src="http://www.repaire.net/navig/image014.jpg" hspace="10" vspace="10">


    Eh bien non, ce n'est pas le cas. D'accord, les fichiers sont lisibles avec un logiciel de lecture de DVD, mais, dans l'exemple ci-dessus, les 4 fichiers *.vob représentent en fait 62 séquences distinctes, c'est-à-dire 62 fois enregistrer/stop. Conclusion, en plus d'une compression d'image, le log du caméscope ne crée pas un fichier *.vob par séquence, mais fait des " paquets ". Dans le vts_01_1.vob, il y a 2 séquences ; dans le vts_02_1.vob, il y en a 15 ; dans le vts_03_1.vob, il y en a 2 et dans le dernier, le vts_04_1.vob, il y a 43 séquences. Pour "dérusher", il reste donc à utiliser un logiciel pour "spliter" les fichiers *.vob. Rippack v3 beta 16 remplit ce rôle à merveille. Il est vivement conseillé, de même pour la suite. On perd donc un peu plus de temps que prévu. Ce n'est plus la rapidité qui figure dans la pub. Pour mieux s'y retrouver, on consultera le guide pas à pas de B. HELLER.

    Listing des fichiers après les avoirs splité

    <img src="http://www.repaire.net/navig/image016.jpg" hspace="10" vspace="10">


    Mais au fait, c'est quoi un fichier *.vob ?

    VOB est l'abréviation de Video OBject. Un fichier VOB a la particularité de contenir plusieurs flux, en général 1 flux vidéo au format mpeg2 ou *.m2v, 1 flux audio au format AC3 (il peut y avoir plusieurs flux audio, notamment si le film comporte plusieurs langues) et quelquefois un flux pour les sous-titres. Pour les exploiter, les fichiers *.vob doivent ainsi passer par une phase de "démultiplexage", phase qui va séparer les fichiers vidéo des fichiers audio.

    Il existe une solution "à l'arrache" qui consiste à renommer son fichier *.vob directement en *.MPEG. Mais, on l'a vu précédemment, le fichier pouvant contenir plusieurs flux audio, en le renommant directement, on risque de ne plus pouvoir choisir le flux qu'on recherche.

    A ce stade, après avoir démultiplexé les fichiers *.vob, le flux vidéo MPEG2 n'a pas encore subi de compression/décompression par rapport à son format d'enregistrement. Le fichier MPEG2 n'attend qu'une intervention pour s'exprimer, mais à sa façon, parce qu'on doit le faire selon SES normes à lui et non selon son imagination.

    Ben pourquoi...?

    Pourquoi ? C'est très simple... mais un peu long.

    L'image d'une vidéo non compressée occupe une taille d'environ 1 Mo. Afin d'obtenir une vidéo fluide, il est nécessaire d'atteindre une fréquence d'au moins 25 ou 30 images par seconde (en PAL ou NTSC), qui génère un flux de données d'environ 30 Mo/s, soit plus de 1.5 Go par minute. Il est évident qu'un tel débit crée un volume peu compatible avec les espaces de stockage des ordinateurs personnels. En outre, le débit excède ce que peuvent supporter les connexions réseau de particuliers ou de petites ou moyennes entreprises.

    Pour contourner cette difficulté, on recourt à des compressions par algorithmes qui permettent de réduire significativement les flux de données vidéo. On appelle ces algorithmes Codec (pour COmpression / DEcompression).

    Dans les clips vidéo, de nombreuses scènes sont fixes ou bien changent peu d'aspect. Elles comportent des images proches qui ont une redondance temporelle.

    Le groupe MPEG (Picture Expert Group) a été constitué en 1988 pour développer des standards internationaux de compression, décompression, traitement et codage d'image animées et de données audio.

    Il existe plusieurs standards MPEG :

    le MPEG-1 , développé en 1988, est un standard pour la compression des données vidéo et des canaux audio associés (jusqu'à 2 canaux pour une écoute stéréo). Il permet le stockage de vidéos à un débit de 1.5 Mbps dans une qualité proche des cassettes VHS sur un support CD appelé VCD (Vidéo CD) ;


    le MPEG-2 est un standard dédié initialement à la télévision numérique haute définition (HDTV) offrant une qualité élevé à un débit pouvant aller jusqu'à 40 Mbps et 5 canaux audio surround. De plus, le MPEG-2 permet une identification et une protection contre le piratage. C'est le format utilisé par les DVD vidéo ;

    le MPEG-4 est un standard destiné à permettre le codage des données multimédia sous forme d'objets numériques, afin d'obtenir une plus grande interactivité, ce qui rend son usage particulièrement adapté au Web et aux périphériques mobiles ;

    le MPEG-7 est un standard qui vise à fournir une représentation standard des données audio et visuelles afin de rendre possible la recherche d'informations dans ses flux de données. Ce standard est aussi désigné par Multimédia Content Description Interface ;


    le MPEG-21 , en cours d'élaboration, a pour le but de fournir un cadre de travail (en anglais framework) à l'ensemble des acteurs du numériques (producteurs, consommateurs...) afin de standardiser la gestion des contenus, les droits d'accès, les droits d'auteurs...

    Le MPEG-1 permet d'encoder une vidéo grâce à plusieurs techniques :

    Intra coded frames (frames I, correspondant à un codage interne): les images sont codées séparément sans faire référence aux images précédentes.

    Predictive coded frames (frames P ou codage prédictif): les images sont décrites par différence avec les images précédentes.


    Bidirectionally predictive coded frames (frames B): les images sont décrites par différence avec l'image précédente et l'image suivante.

    Les frames I

    Ces images sont codées uniquement en utilisant le codage JPEG, sans se soucier des images qui l'entourent. De telles images sont nécessaires dans une vidéo MPEG car ce sont elles qui assurent la cohésion de la vidéo (puisque les autres images sont décrites par rapport à celles qui les entourent). Elles sont utiles notamment pour les flux vidéo qui peuvent être pris en cours de route (télévision) et elles sont indispensables en cas d'erreur dans la réception. Il y en a donc une ou deux par seconde dans une vidéo MPEG.

    Les frames P

    Ces images sont définies par différence par rapport à l'image précédente. L'encodeur recherche les différences de l'image par rapport à la précédente et définit des blocs, appelés macro blocs (16x16 pixels) qui se superposeront à l'image précédente.

    L'algorithme compare les deux images bloc par bloc et, à partir d'un certain seuil de différence, il considère le bloc de l'image précédente différent de celui de l'image en cours et lui applique une compression JPEG.

    C'est la recherche des macro blocs qui détermine la vitesse de l'encodage, car plus l'algorithme cherche des "bons" blocs, plus il perd de temps... Par rapport aux frames-I (compressant directement), les frames-P ont toujours besoin d'avoir l'image précédente en mémoire.

    Les frames B

    De la même façon que les frames P, les frames B sont travaillées par différences par rapport à une image de référence, sauf que dans le cas des frames B cette différence peut être calculée soit par rapport à la précédente (comme dans les cas des frames P) soit par rapport à la suivante, ce qui donne une meilleure compression, mais induit un retard (puisqu'il faut connaître l'image suivante) et oblige à garder en mémoire trois images (la précédente, l'actuelle et la suivante).

    Afin d'optimiser le codage MPEG, les séquences d'images sont, en pratique, codées suivant une suite d'images I, B, et P (D étant comme on l'a dit réservé à l'avance rapide) dont l'ordre a été déterminé expérimentalement. La séquence type appelée GOP (Group Of Pictures ou en français groupes d'images) est la suivante:

    I - B - B - P - B - B - P - B - B - P - B - B - I

    Une image I est donc insérée toutes les 12 frames.

    En ce qui concerne un caméscope enregistrant en MPEG2, il crée une image clé toutes les douze images. Par comparaison, le DV a toujours 25 ou 30 images par seconde. Il possède 25 images clé, toutes "différentes" et que très peu extrapolées via des algorithmes informatique , parce qu'en DV une petite compression de type JPEG est quand même appliquée aux images .

    Le petit cours de mpeg2 étant assimilé, il va directement servir aux opérations de montage.


    Il faut d'abord comprendre que le format MPEG2 ne se prête pas naturellement au montage. Il a été crée pour la diffusion. On l'utilise pour le DVD compte tenu de l'espace limité des disques. Si l'objectif du lecteur est de monter ses vidéos, il lui faut fuir les DVDCAM.


    On ne vient pas dire ici qu'il est impossible de faire du montage avec ce MPEG2. On tient seulement à bien rappeler qu'on a beaucoup moins de précision et de possibilité d'exploiter les transitions en faisant du montage en MPEG2 qu'en DV. Le calage d'une bande son sur une action précise sera... hasardeux. En gros, le montage se fait à la 1/2 seconde près et non au 1/25 ème comme en DV.

    En parcourant cette FAQ, on entend de loin quelques interrogations fortes. On va essayer d'y répondre.

    Eh, attends, tu dis n'importe quoi, les DVD du commerce, ce sont aussi des fichiers *.vob avec des fichiers MPEG à l'intérieur !

    Oui et non. C'est vrai, les fichiers *.vob d'un DVD contiennent des flux vidéo codés en MPEG2 mais ce MPEG2, là, sert à la diffusion pour laquelle il est destiné et non de source à un éventuel montage. De plus, les films encodés sur ces DVD ont été tournés avec des caméras dépassant la dizaine de milliers d'€ et travaillés avec des stations puissantes et spécialisées (montage, effets, génériques, audio...). Il faut aussi prendre en compte le débit, le fameux bitrate ou encore VBR pour Variable BitRate. Le débit théorique maximal du MPEG2 et d'environ 10.4 Mbit/s. En pratique, il est souvent de l'ordre de 7 Mbit/s. Pour information, le débit du DV et d'environ 25 Mbit/s. Par conséquent, pour le DVD du commerce, la diffusion se fait en MPEG2 alors que la prise de vue est réalisée en 35mm, DVC pro, DVCAM, bétanum... Le film ne subit qu'une seule compression pour sa diffusion.

    Mais pour mon montage, le MPEG2 est quand même bon, puisque la compression crée ces fameuses images B et P en extrapolant des images I. Je retrouve bien 25 images/seconde comme en DV.

    Oui, c'est exact, mais il ne faut pas oublier le fameux GOP (Group Of Pictures). C'est lui qui ordonne, tel un dictateur, où le film doit être coupé au montage, parce qu'une vidéo en MPEG ne se coupe pas n'importe où. En effet, un GOP peut être ouvert ou fermé. Dans un GOP fermé, la dernière image B n'a pas besoin de l'image I du groupe suivant pour être décodée et le flux peut être coupé à la fin de ce GOP. Dans le cas d'un GOP ouvert, on est tributaire du GOP (bloc de 12 images) qui rend le montage difficile, du moins correctement, comme dans un film en MPEG2 grand public.


    Bob

    Suite juste au-dessous.
     
    #1 Bob Art, 19 Février 2005
    Dernière édition: 20 Février 2005
  2. Bob Art

    Bob Art Supermodérateur
    Modérateur

    Points Repaire:
    3 720
    Recos reçues:
    5
    Messages:
    14 529
    Appréciations:
    +0 / 3 / -0
    .. suite du tutorial

    Mais alors... j'en fais quoi de mon film ?

    On peut tout de même faire un peu de montage. Le montage n'est pas impossible, il est seulement plus hasardeux. De plus, comme pour le visionner au final il doit être re-compressé, la qualité est encore moindre qu'au départ et non identique, comme en DV, à peu de choses près. Eh oui, re-compresser une vidéo en MPEG2 qui a été compressée puis décompressée dégrade naturellement la qualité.

    Pour le montage, des solutions qui limitent la décompression avant de travailler le fichier MPEG2 existent, tel Womble MPEG Video Wizard. Ce log permet de retravailler les fichiers *.vob sans les décompresser, sauf dans le cas de rajouts de transitions, d'audio, de titres... il ne transforme que les parties modifiées du fichier comme le fait un montage en DV.

    A l'avenir, le MPEG2 se développera, compte tenu des nécessités de compresser les vidéos enregistrées en DV haute définition. On peut compter sur les retombées des solutions qui se développeront pour le HDV à moins que chacun y aille rapidement, le prix des appareils HDV permettant au grand public de ne pas avoir à se trouer les poches.

    Maintenant il ne reste plus qu'à apprivoiser la petite bête et à dompter le MPEG2 si mystérieux encore il y a un quart d'heure.


    FAQ présentée avec le concours de Nurb0
     
    #2 Bob Art, 19 Février 2005
    Dernière édition: 20 Février 2005
  3. Bob Art

    Bob Art Supermodérateur
    Modérateur

    Points Repaire:
    3 720
    Recos reçues:
    5
    Messages:
    14 529
    Appréciations:
    +0 / 3 / -0
    Depuis un an, beaucoup de DVDCAM ont été acheté et les déconvenues font florès.

    Ce qui m'interpelle, c'est le manque de rigueur des magazines et des articles consacrés à ces caméscopes qui n'indiquent que très rarement les limites de ce format et des difficultés importantes qu'on rencontre pour faire du montage.

    Alors qu'à qualité égale, les caméscopes DVDCAM coûtent 50% plus cher que les caméscopes DV enregistrant sur mini cassettes, on estime ici et là que c'est "mieux" d'enregistrer sur mini DVD de 8 cm que sur cassettes mini DV, car le mini DVD serait directement lisible sur lecteurs DVD de salon et que l'on pourrait ensuite enregistrer ses données plus aisément sur le PC.

    Or, il n'y a rien de plus faux.

    Pour que le lecteur DVD de salon puisse lire le mini DVD, il faut préalablement le finaliser ce qui prend 10 à 20 minutes.

    Pour enregistrer les données sur l'ordi, il faut préalablement dégoter le log qui réussit à le faire. Certes, il e existe de plus en plus, mais les difficultés demeurent très nombreuses.

    Sur ces deux plans, l'enregistrement sur cassettes mini DV est plus performant : on peut visionner quasi instantanément ce qu'on vient d'enregistrer sur un TV, sans passer par un lecteur intermédiaire. Il suffit de connecter le caméscope au TV. On n'a pas besoin de finaliser quoi que ce soit. Il est seulement nécessaire de rembobiner la bande. S'il faut vérifier les 5 dernières minutes, ça prend 30 secondes et non 10 à 20 minutes comme dans le cas d'un DVDCAM.

    Ensuite, pour transférer les vidéos des cassettes vers les ordis, tous les log du marché le font sans difficulté. De plus la qualité est au rendez-vous et, enfin, on peut monter ses vidéos en conservant la qualité des images d'origine en coupant à l'image près, de manière très fine et très sûre.


    Les limites des caméscopes DVDCAM sont gommés dans les articles qui leur sont consacrés. La marge importante dégagée sur ce type de matériel permet de financer les pub qui font valoir les atouts du format et de passer sous silence le reste.


    Ce que l'on omet également de dire, c'est que les mini DVD ont une durée de vie limitée, beaucoup plus limitée que celle des cassettes mini DV et que le format sera très probablement abandonné en raison de ses trop maigres performances comparées à celles de la mémoire de masse et des nouveaux supports d'enregistrement.

    Un exemple parmi d'autres de déconvenues avec le DVDCAM sous le lien suivant :

    - http://www.repaire.net/forums/showthread.php?s=&threadid=107874

    Pour plus d'infos sur le sujet, lancer une recherche avec l'outil de recherche du forum. On le trouve à droite, au-dessus des forums. Rechercher sur le mot "DVDCAM".

    Bob
     
  4. jcgrini

    jcgrini Conseiller Technique Studio
    Conseiller Technique So

    Points Repaire:
    5 970
    Recos reçues:
    13
    Messages:
    7 911
    Appréciations:
    +1 / 1 / -0
Chargement...

Partager cette page