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(Court metrage) Trouver un producteur, mode d'emploi ?

Discussion dans 'Archives moteurs' créé par boyadjy, 21 Avril 2005.

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  1. Guillaume Cottin

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    Re: Mouais.....

    Oulà ! Est-ce que tu pourrais préciser, élizabeth ? On peut comprendre ta phrase de plusieurs façons.....
     
  2. boyadjy

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    Non justement, c'est ce qui fait que les gens adhèrent ou pas. Certains ont adoré le "Chef", d'autres ont dit ouais c'est long machin truc, ...

    C'est comme le deuxième "A Little surprise", certains on tripé et d'autres ont dit s'être fait chié !

    personne ne peux dire qu'est-ce qui est bien dans l'absolu.

    ce qui est plus certain en revanche, c'est que faire ce que l'on aime sans se trahir, tout en recherchant la qualité technique, dramaturgique et scénaristique, c'est quand même un réel objectif en soit !

    je crois qu'en tant que réal, cadreur, ou scénariste en devenir, c'est une bonne ligne de conduite que d'appliquer celà.

    loin de moi l'idée de plaire, mais plutôt de susciter la réaction.

    Sur certains forums et en dehors du web, je me suis même fait insulter pour le deuxième court metrage par des femmes (véhémentes et revendicatives comme pas possible !).

    Pour le troisième, on a refusé de me donner des avis car ça en a dérabgé qq uns ...

    Que dire de tout ça, aux spectateurs de l edire à travers leurs silence, leurs cris, leurs émotions, c'est pas le bouleau d'un réal ou d'un acteur ça ! Son job s'arrête à la diffusion, et heureusement d'ailleurs ;)
     
  3. Elisabeth

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    Bien Sûr que je peux préciser:
    Les producteurs croient savoir ce que les gens attendent en ne s'appuyant que sur des chiffres.
    Du coup, ils appliquent ce qu'il croient savoir comme marchant (=plait au public) et c'est une éternelle répetition des choses.
    Ils ne prennent ainsi aucun risque.
    Seulement là ou ils se trompent c'est que le public va voir ce qu'on lui offre à voir, en l'occurence de la merde, et ils doivent se contenter avec cela.
    Mais le public ne demande pas mieux que de voir des choses nouvelles, seulement cela demande aux producteurs d'avoir des c.......... et de prendre des risques.
    Et bien je peux te dire qu'ils se comptent sur les doigts de la main ceux-là.
     
  4. boyadjy

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    C'est une évidence ! Je suis d'accord sur le principe.

    Tout se ressemble, ya qu' à voir, après chaque film comme "Tu marcheras sur l'eau" (Walk on water de Eytan Fox avec Lior Ashkenazi, Knut Berger, 2004), "Locataires" (Binjip) de Kim Ki-duk avec Lee Seung-yeon, Jae Hee (2004), et d'autres, c'est là qu'à chaque fois je prends une ENORME claque de PLAISIR dans la gueule !

    A la télé, tout se ressemble, au ciné pareil, ya que les films cités plus haut (et bien d'autres), qui me font réaliser à quel point la fiction est merveilleuse et à quel point certains sont des maitres en la matière.

    Un producteur réfléchit en terme de rentabilité, et c'est normal. Il faut trouver le juste équilibre entre ce que l'auteur ou le réal a à dire, et ce que le financier veut bien entendre.
     
  5. theorema

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    Elisabeth, j'ai lu vos interventions d'un autre post que j'ai trouvées passionnantes.
    Maintenant je trouve dommage que vous me mettiez en garde de la sorte, comme si avec les aveux que j'ai bien voulu faire, je devenais la cible de tous les mépris que chacun ressasse vis à vis de la production francaise et inetrnationale.
    Je n'ai produit que quelques films, des court métrages (avec des réalisateurs auxquels je crois et que j'aimerais amener au long) et des documentaires pour la télévision. Arrêtez de penser que sur la place il n'y a que des gros loups assoifés de rentabilité. Ce n'est pas vrai. Moi aussi la production française ca fait bien longtemps qu'elle ne me fait plus rêver, et moi aussi j'ai vu Locataires de Kim ki duk et je trouve que ce film est extra à l'image des autres films de ce mec. Je n'ai aucun pouvoir aujourd'hui comme producteur. Ma notoriété ne se fait qu'au gré des films que l'on produit et de l'exigence que l'on met à les faire (et des prix en festivals aussi...). ;)
    Donc les risques à prendre se prennent tous les jours, Elisabeth... et ils sont à la taille de mes moyens et de mes ambitions. Il n'y a que le temps, la patience et une energie sans cesse renouvelée qui fera que demain je pourrait prendre des risques à plus grande échelle. Quant à savoir si je pense connaitre ce que veut le spectateur, non. Je n'en sais strictement rien. Mais je pense qu'il faut arrêter de penser qu'il y a d'un côté la toute puissance des auteurs (BDMAN, c'est un peu le sens de ta dernière phrase il me semble) et de l'autre les producteurs proches de leurs sous qui ne veulent rien entendre et qui ne sont que des briseurs de talents, ou des gens qui courent tellement après le pognon qu'ils servent au public des soupes milles fois vues pour être presques surs de rentrer dans leurs frais.
    La où je n'accepte pas ce discours c'est qu'il permet de justifier n'importe quelle démarche, même la plus charlatane. Un producteur est un accoucheur. C'est un allié de la mise en scène, pas son ennemi.
    L'histoire de cinéma tout comme l'histoire de l'art est faite de ruptures radicales, qui sont des moments de révolution dont la seule cause est à attribuer à l'obstination des auteurs. Et comme on ne fera pas tous les jours la révolution, je préfère entre temps ne pas trop ennuyer mes congénaires, et me dire que leur regard est important.
    Je ne cours donc pas après l'argent j'essaye juste de faire exister des paroles et des images que j'estime nécessaires et légitimes.

    Bien à vous
    T.
     
  6. Elisabeth

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    Mais je suis tout à fait d'accord avec toi et c'est pour cela que j'ai utilisé le conditionnel (je l'ai précisé entre parenthèses exprès).
    Tu t'es bien enflamé quand même ;)
    Rassures-toi je ne suis absolument pas contre toi, je voulai juste connaitre ton point de vue là dessus.
    Ce que j'ai écrit, soit "les producteurs...etc" était en réponse à Bdman qui voulait que je développe succintement ce dont je parlai.
    Maintenant ma question pour toi était juste de savoir si tu croyais savoir ce que le public attend?
    Pas plus pas moins, je ne retiens donc que cette partie de ta réponse en ce qui nous concerne.

    Tu as très bien répondu à cela et de façon honnête :)
     
    #36 Elisabeth, 6 Mai 2005
    Dernière édition: 6 Mai 2005
  7. Guillaume Cottin

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    C'est exactement le même problème dans l'édition, et plus particulièrement dans l'édition de bande dessinée, un domaine encore considéré par beaucoup comme une culture populaire. C'est oublier la BD indépendante, souvent auto-publiée (il est vrai qu'en BD, le talent ressort plus facilemnt qu'en ciné étant donné qu'il faut moins de matériel, mais ça reste comparable ! Vu le nombre de talents en BD qui vivent en mangeant du pain avec de l'eau dans leur F2).
    Il existe plusieurs façons d'envisager l'édition, ou la production, qu'elle soit musicale, ou de cinéma, ou de n'importe quoi. La première, que je qualifierais de "noble", serait que le producteur s'investisse de la mission de révéler des talents ; la seconde serait plus mercantile, le producteur essayant simplement de vivre de son travail, et donc de se faire de l'argent en recourant à des produits à large public, par définition moins originaux et souvent de moindre qualité (quoique des fois on a des surprises). En réalité, les deux approches sont justifiables, du point de vue personnel du producteur : quoi de plus naturel que de vouloir gagner sa vie ? ... quitte à appauvrir la qualité du cinéma en réemployant des recettes battues et rebattues (Taxi, ok, mais taxi 2 et taxi 3, et plus récemment, brice de nice ???). Le compromis parfait étant de gagner de l'argent avec des "produits culturels" (comme on dit) de qualité, mais là, on oublie que l'on dépend d'un public qui a ses propres goûs formatés par un "télévisuellement correct".
    Quant au cinéma d'auteur, c'est un milieu important mais qui n'est à mon sens pas la norme en france. Il a une grande utilité dans la mesure où il brasse des idées, des styles, des genres, et se trouve donc à l'avant-garde (qu'est ce que je n'aime pas ce terme...) des nouvelles modes émergentes (ce que le public attendra dans les prochaines années...), qui seront à l'avenir réutilisées par les producteurs "mercantiles" (je précise que je ne souhaite pas être péjoratif en utilisant ce terme). Les producteurs qui ne prennent pas de risque ont donc besoin de ceux qui en prennent.
    Elisabeth, je voulais que tu développes, parce que parler du "cinéma français" en général... c'est trop généraliser, justement, car il n'y a pas un mais des cinémas français. Seul peut etre M.Donnedieu de Vabres peut, dans son discours de remise des insignes de chevalier des Arts et des Lettres à Bruce Willis (choix indiscutable, vous en conviendrez), s'écrier "Vive le cinéma américain, vive le cinéma français, vive la diversité culturelle !".....
     
  8. Elisabeth

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    On est bien d'accord Bdman :)
     
  9. pikami

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    salut,

    Le sujet de discussion est trés intéresant je vous l'accorde mais je trouve qu'on s'éloigne un tantinet du sujet
    on les trouves ou les prods ? et les bons prods parceque moi je suis tombé sur un producteur pas sérieux qui ne voulait pas payer le staff pour un max de bénef. Eyant un goût plutot douteux sur le "produit finis" qui de surcroit se prend pour un réalisateur et monteur de talent. Du coup faut se méfier des producteurs qui vous offres monts et merveilles pour une production à 0 euros !!!
    Une question est ce au réalisateur ou le producteur de faire les démarches auprés des organismes de subvention pour des aides à la création ??

    Pikami
     
  10. theorema

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    A part certaines aides à l'écriture qui peuvent etre délivrée directement à l'auteur, le reste des subventions sont souvent attribuées au producteur qui en a fait la demande.

    T.
     
  11. pikami

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    Donc se n'est pas au réalisateur qu'incombe la tache des demandes d'aides !!??

    je pose la question parceque j'ai eu affaire à un prod qui me demandait de les faires pour lui (genre c'est moi qui rempli le formulaire et qui rassemble les piéces à fournir et lui il ne fait que signer...) J'aimerais bien clarifier la répartition des taches !
     
  12. theorema

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    Sur la base d'un scénario et d'une note d'intention tu peux prétendre a des aides à l'écriture (CNC par exemple, mais beaucoup d'autres également). L'auteur peut en faire la demande (le producteur aussi). C'est le seul cas d'aide, qui, si elle est attribuée, sera reversée directement à l'auteur (C'est une aide attribuée soit sur la base d'un traitement, d'un synopsis développé et d'une note d'intention conséquente; elle permet grosso modo de rémunérer l'auteur pour l'écriture). Le reste des aides (aide à la production etc...) n'est attribuée qu'au producteur. C'est à lui de remplir les dossiers (devis, plans de financements, préachats de chaines...). En tant que réalisateur-trice, tu contribue à ces dossiers sur la dimension artisitique que tu veux faire sentir aux comissions d'aides (casting, décors, storyboards). En aucun cas un producteur digne de ce nom ne devrait te demander de faire des devis et plans de financement à sa place... sauf si tu es producteur-trice toi même, ou alors que tu collabores activement à la production de ton film. Ca peut tout à fait être le cas.

    Bien à vous
    T.
     
  13. boyadjy

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    belles précisions , merci ;)
     
  14. pikami

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    on ne peut pas faire plus claire mici beaucoup !!
     
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