Amanita

(et pourtant, la place du ressenti peut être d'une aide précieuse à l'analyse filmique puisque sur la forme et le fonds quand on la veut formatrice ou que pédagogique pour apprendre à passer un véritable message).

D'ailleurs, le souci de la fin en pschitt "surexpose" au risque de laisser le public sur sa faim. Il a besoin d'une force dans cette image de fin et ce n'est pas toujours judicieux de la lui abandonner à son imagination quand il n'en est pas forcément disposé.

Le truc minimum est de la "conjuguer au futur" même par défi de surmonter la paresse si le ou la protagoniste tombe raide devant son omelette.

Pardon de la référence pro (acceptons d'en avoir besoin comme @homero) mais c'est pour vraiment mieux mesurer tout l'espace de lumières et de couleurs qui nous est permis sans qu'une paresse ne vienne nous arrêter :

(vidéo calée exprès à 2'41").

Cà s'appelle sa propre et vraie créativité même si au final, on ne choisit qu'un plus petit espace mais pour un ressenti plus percutant, plus puissant.

(Le poison d'un champignon mélangé à une omelette est bien un élixir à contre-courant, au point que s'il ne finit qu'en pschitt, il ne doit pas en être moins drôle et percutant).

 

(mais attention, soyons justes, déjà plus de la paresse de vouloir plus d'impact dans le son de la fourchette contre l'assiette).

@PetitNuage-Thomas, çà aurait même été mieux comme image finale, cette fourchette avec son morceau d'omelette resté dessus. Plus besoin de "pschitt", on voyait que l'imprudente gardait ses yeux ouverts).

 

Je ne peux que citer Boileau:
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement

 

Absolument car Boileau encore : "Hâtez vous lentement et sans perdre courage, vingt fois sur le métier, remettez votre ouvrage : polissez le sans cesse et le repolissez. Ajoutez quelques fois et souvent effacez".

Ne pas incriminer que la jeunesse, c'est notre difficulté à tous les âges.

Oui, la paresse a peut-être gagné @PetitNuage-Thomas, le vilain, mais pas si mal sa tentative de rendre un son plus percutant sur une image. Peut-être qu'il aurait dû avoir le courage de la paresse de rester dessus.

 

Déjà adepte de la pataphysique et de l'oulipo, je ne peux qu'adhérer à cette religion, la seule qu'un athée convaincu puisse accepter.

 

Haha effectivement l'idée d'un suicide est aussi très intéressante !

Ayant fait beaucoup d'analyse filmique je ne suis pas tout à fait en accord sur le fait qu'il n'y ai pas trop de place pour le ressenti, à mes yeux au contraire le ressenti c'est ce qui va orienter l'analyse mais le tout est de savoir expliquer les raisons technique de ce ressenti !

Oui mais justement cette fin en pshiit qui s'entend par un arrêt brutal de la tournure bucolique du film était sensé justement faire plus ou moins rire, ça à plutôt bien marché auprès de mes amis mais c'est peut-être pas très universelle..

Je vois mais à mes yeux justement ce sont était pour sortir de cette ambiance asmr et ainsi avec cette séquence de la mort casser tout le rythme instaurer depuis le début, avec un décé soudain et presque burlesque.

Encore une fois ce n'est pas ce qui était pensé à l'origine mais c'est vrai que l'idée du suicide à la grecque (encore un condiment) est interessante !

Oui c'est exactement ce qui était penser avec le titre Amanita que j'ai pris l'écriture latine du mot amanite pour justement faire penser au prenoms de la jeune personne.

Bon appétit ^^

 

Je rappelle aussi que @batterie n'a pas concilié bouffe et interprétation religieuse. Il dit avoir ressenti la lumière bucolique comme religieuse. C'est après qu'il s'est à son tour exercé avant de nous arracher la page de son cahier (... mais pour remettre son ouvrage sur le métier pour d'autres fois).

Cher @PetitNuage-Thomas, quand on comprend par instinct que fouiller dans la mémoire d'une langue ancienne réputée morte pour donner par le prénom, une valeur archétypale à sa protagoniste et décider la lumière et la couleur dominante, on ne pourra plus jamais désespérer de toi

(Par contre, perso, pas perçu ton universel d'avec tes amis car pas compris une fin "asmr". Qu'est-ce ce code secret hermétique ?).

 

2e visionnage : le champignon (qu'elle admire assez longuement), les deux oeufs (qu'elle prend délicatement, mais qu'elle casse ensuite), la crème (qu'elle goûte en souriant)...
Bon, c'est un peu connoté tout ça... Petit nuage, c'est purement fortuit ?

L'amour un pêché mortel ?

 

Merci en effet @homero (et bien compris que tu nécessitais un soutien scolaire pour "faire quelque chose de toi à coups de pied au cul" m'avait moi-même prescrit un prof du conservatoire national de ma connaissance).

Tiens, j'en profite pour rester dans la confidence perso. Le conte de la mythologie nordique entendu la semaine dernière, c'est pour ratisser large dans mes recherches d'émotions qui "nettoyent". Il se trouve qu'en tant que réfractaire, je me suis souvenu (dans ma mémoire) que mes ancêtres étaient gaulois et que des druides se réunissaient dans la forêt de Brocéliande, lieu mythique (celtique à nordique).

@batterie, au coin !
Personne ne t'a demandé de faire le tour de l'église et de t'arrêter derrière
(mais çà prouve que tu as remis ton ouvrage sur le métier et que tu as encore 18 fois).

 

A la 1ère lecture vu cette piste en parallèle à l'aspect mystique (appuyé par la texture /couleur de l'image... etc)... la publicité d'ailleurs utilise ce ressort subliminale , échappant ainsi à la censure ... sans évoquer le cinéma comme la fin de "La mort aux trousses" ... etc.

N' oublions pas aussi que beaucoup d'actrices ou assimilées (spectacles) , on souvent voulu être bonne sœur... pour finalement et définitivement se rapprocher de l'érotisme ou plus...:
la transcendance une sorte de fuite de la réalité/ plaisir / perversité terrestre... un masque pour nier sa réalité profonde pas encore assumée .... sans oublier ( selon REDoré notre expert psy) que la virginité est une provocation à la virilité, une terre inexplorée... qui devient selon les cultures une obsession. ( la culture homeronienne aura de quoi développer )

Donc oui cette candeur est suspecte ...