Sommaire:

Test : 10 jours avec la Sony EX3- page 1 Premières impressions
Test : 10 jours avec la Sony EX3 page 2 - tests pratiques - 1
Test : 10 jours avec la Sony EX3 page 3 - tests pratiques - 2
Test : 10 jours avec la Sony EX3 Conclusion

Alice (et son complice Forest) ont accepté d'utiliser en avant premièrela nouvelle caméra Sony XDCAM-EX3, elle nous en a fait un compte rendu quiva passionner tous les potentiels acheteurs ou loueurs de ce caméscope.
1ere partie Quelles gammes, quelles fratries ? Premières impressions

 PREMIERES IMPRESSIONS

La PMW-EX3 avec un objectif Canon HDGC 1/2"

Quelles gammes, quelles fratries ? EX3, EX1, Z7, Z1, F350

Depuis quelques années, Sony aime bien concevoir ses caméscopes en fratries : chaque modèle est décliné en deux versions légèrement différentes, l’un avec un peu plus d’accessoires et de fonctionnalités débridées, l’autre un peu (beaucoup ?) moins cher

Ainsi le PMW-EX3 est le grand frère du PMW-EX1, comme la Z1 est la grande sœur de la FX1, la V1 la grande sœur de la FX7, le S270 le grand frère de la Z7, ou la F350 la grande sœur de la F330.
Si les noms commerciaux suivent parfois une logique obscure (la FX7 n’est pas la grande sœur de la FX1, ni la Z7 la grande sœur de la Z1), les modèles eux ne laissaient aucun doute quand à leur origine commune et de fait, manifestement un grand nombre d’éléments sortent de la même chaîne de production. C’est normalement le cas du capteur, du châssis, du viseur, ou du magnétoscope bien que ce ne soit pas une liste précise. Au menu des différences on trouve généralement les interfaces entrées-sorties (son XLR, vidéo SDI, Genlock, TC etc…), de nombreux réglages fins de menus, parfois des fonctionnalités d’enregistrement et souvent des commandes directes légèrement différentes (boutons supplémentaires ou différents)

Sur les deux dernières fratries sorties, Sony a assez remarquablement ajouté le châssis à la liste des différences entre petit et grand frère. Ainsi la EX1 est un caméscope de poing à objectif fixe alors que la EX3 est un caméscope semi-épaule à objectif interchangeable.

A mon sens, on peut toutefois toujours parler de grand frère car les points cruciaux : capteur, optique, électronique et même l’écran LCD sont rigoureusement les mêmes. On a la même machine, mais la boîte est meilleure.

Je n’ai pas eu la chance de tester personnellement la EX1, tout au long de ce test je risque donc de parler de fonctions qui sont communes aux deux caméras et je ne pourrais donc pas trop parler des différences entre EX1 et EX3. Ceci dit, rassurez-vous Sébastien Gaillard (videograph) s’en est occupé ici : Sony PMW-EX3 premier test . J’ai pu en revanche tester la Z7 et je possède une F350 et une Z1 qui sont bien représentatives des caméscopes professionnels actuels chez Sony, du moins dans la gamme prosumer et producteurs indépendants qui est le marché visé par la EX3.

Premières impressions

Je dois avouer qu’à la sortie de la boîte je n’ai pas été complètement séduite par le design de la EX3. Autant en photo je trouvait qu’elle en jetait pas mal, autant dans les mains ça fait un peu bizarre. En fait c’est surtout le viseur qui fait disproportionné. Il est plus gros qu’un viseur ENG normal et surtout il ne ressemble à rien. C’est une grosse coque en plastique, ça a l’air fragile et ça donne un déséquilibre esthétique à la machine.

Heureusement, cette sensation s’est très vite dissipée lorsque j’ai entrepris d’allumer le caméscope. Dès que l’on essaye de faire une image, passé le petit temps d’acclimatation on se dit qu’il est quand même bien fait.
Comme nous l’expliquait Seb, l’ergonomie est fortement inspirée des caméscopes Canon de la série des XL (bien que je ne me souvienne pas de l’avoir jamais entendu appelé « semi-épaule »). L’écran LCD dans le viseur joue le double rôle d’écran LCD externe et de viseur à œilleton, sous réserve d’escamoter l’œilleton. La grande différence avec les modèles précédents c’est que cette fois-ci à la place d’un petit CRT ou LCD avec une taille de l’ordre d’1 pouce, c’est l’excellent écran LCD déjà plébiscité de la EX1. D’une luminosité vive et d’un contraste sans pareille, il est surtout assorti d’une résolution de 640x480 pixels et présente une taille confortable de 3.5 pouces. Par comparaison, le LCD de la Z1 est de la même taille mais ne présente une résolution que de 376x224.

Tout le monde se mets d’accord pour dire que cet écran est exceptionnel et force est de constater que c’est effectivement le cas, mais beaucoup semblent complètement ignorer que sur la Z7 et la S270 on trouve un excellent viseur LCD avec une résolution plus fine encore : 852x480. Il n’aurait pas été inconvenant de voir une résolution similaire sur ce modèle très orienté haute définition. Ceci étant dit, rassurez-vous, avec ce qu’il y a, on a de quoi travailler.

Côté ergonomie, l’appareil reprend un très grand nombre de commandes positionnées comme sur les caméscopes ENG de plus grand format. J’y reviendrais plus tard mais du coup j’en profite pour préciser ici que j’emploierais parfois le terme de « côté intelligent » qui signifie en fait le côté gauche de l’appareil concentrant l’ensemble des commandes de réglages à faire entre les prises de vues. Typiquement sur les tournages c’est le côté que vont assaillir les assistants en charge de paramétrer la caméra entre deux prises. Les commandes dédiées au cadreur se trouvent plus sur l’avant de l’appareil (balance des blancs, shutter, etc.) ou sur la poignée (VTR, RET, Zoom, Iris, etc.) {include_content_item 1615}

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