et s'il n'y avait pas que le matos ou comment trouver des idées ?

Très intéressant. Merci Redoré (si si ) pour cela !
Bon, je sens bien que pour intervenir ici faut faire dans l'expertise, qu'elle soit indiscutable ou proclamée, ou le genre intello. Ne pouvant prétendre à l'une, allez je tente l'autre :
" L'art du cinéma, l'industrie du film ne sont que les parties émergées à notre conscience d'un phénomène qu'il nous faut essayer de saisir dans sa plénitude. Mais la partie immergée, cette évidence obscure, se confond avec notre propre substance humaine, elle même évidente et obscure, comme le battement de notre coeur, les passions de notre âme. Avec le cinéma nous entrons dans les ténèbres d'une grotte artificielle. Une poussière lumineuse se projette et danse sur un écran; nos regards s'y abreuvent, elle prend corps et vie, elle nous entraîne dans une aventure errante : nous franchissons les temps et les espaces, jusqu'à ce qu'une musique solennelle dissolve les ombres sur la toile, redevenue blanche."
Je viens de lire "Persévérer" de jean Louis Etienne. N'est ce pas curieux, mais ceci s'y est parfaitement appliqué (?) L'imaginaire, disait Edgar Morin, l'imaginaire...
Tant qu'il sollicitera notre imaginaire, comme les livres le font toujours, le cinéma aura un avenir. Est-ce bien encore le cas ?

 

Bonjour et merci en retour @apatura en tant qu'allergique aussi à l'intello.

On peut toujours illustrer par l'image et le son comme l'exemple ci-après de ce jeune pianiste dans une gare devant un public restreint et de passage, si loin des studios d'enregistrement et des salles de concerts (... de l'industriel) :

Mais 123 millions de vues sur YouTube nous spécifiant que plus rien n'est interdit même si difficile d'atteindre de tels chiffres. Le principal reste d'atteindre son public sans espérer la masse.

La réponse à ta question de conclusion est décidément OUI !

(Supprimé mon précédent message laissé à l'état de brouillon et validé par fausse manip).

Revu donc Chambre 999 hier soir et pour le forum, je voulais recommander Steven Soderbergh expliquant s'être émancipé des impératifs du grand écran à force de tourner en se fiant à des petits moniteurs comme nous autres plus habitués aux petits viseurs ou écrans lcd (ou led) des petites caméras.

(En me souvenant pourtant de la première fois que j'avais mis l'oeil dans la longue visée d'une caméra Panavision où je m'étais plu à y imaginer à une salle obscure vue en minuscule ...).

Et n'oublions pas que Sydney Lumet a d'abord été réalisateur du "petit écran" et que Clint Eastwood indique dans le docu arte cinéma, avoir tout appris en observant l'équipe technique sur la série télé Rawhide sur laquelle il avait débuté en tenant le rôle principal.

(Je dis çà en ayant moi-même succombé aux charmes de la vidéo projection mais dans mon modeste domicile. On ne se refait pas dans la mauvaise foi).

La "maman cinéaste" est Audrey Dawin, seconde intervenante précédant Steven Soderbergh et qui en plus du rythme, évoque la "satisfaction" que recherchent ses enfants ados dits "futurs spectateurs".

Satisfaction de quel ordre ? Seulement émotionnelle ou parce que venant provoquer leur propre imaginaire pour dorénavant leur propre créativité ? Satisfaction d'une transmission d'éveil ? (dis-je en terme intello !).

A préciser que Chambre 999 est réalisé par Lubna Playoust qu'il faut nommer et remercier.

 

Le cinéma est un divertissement , c'est un objet de foire et c'est toujours dans son ADN...

Tout le monde spontanément peut y accéder... c'est simple , pas forcement simpliste, c'est la voie royale pour toucher notre conscience et inconscient, il n'y a plus de mots comme au début de notre propre vie ... et pourtant cela va "formater" subtilement une partie de notre pensée

L'écrit c'est une codification pour que la pensée puisse être partagée le plus fidèlement possible à une collectivité : c'est donc dans l'écrit que se trouve l'essentiel des règles et des savoirs de nos sociétés (Bible / code civile / almanach vermot / Abregés - Thèses / les aventures de Bécassine...pour les initiés)

On peut comparer cinéma et écrit, mais il est important de savoir les limites de toutes comparaisons : parfois elle est fugace juste pour interpeller le cerveau d'un interlocuteur , parfois elle est plus profonde et malgré tout a ses limites ...parfois tout l'art de la mauvaise foi ou de la mauvaise intention consiste à noter l'incohérence d'une comparaison qui existera toujours .. on dit pour cela comparaison n'est pas raison .

Le cinéma étant une idée qui demande beaucoup de moyen, on s'est vite aperçu qu'il fallait de plus en plus l'écrire ... il est probable que le piano qui accompagnait en live les premiers films muets devait suivre l'action comme il le pouvait, puis avec la technique tout cela a pu être préparé en amont ...et le son est devenu un élément essentiel du cinéma. Les historiens corrigeront

Raconter quelque chose par écrit ou en image demande la même organisation. On pourra ainsi raconter/décrire une image le plus précisément possible (ou pas ) avant de la réaliser, parfois même on prendra un livre que l'on interprètera ou réinterprètera volontairement et comme le livre est un objet de communion comme le cinéma , cette interprétation ou réinterprétation parlera ou pas au plus grand nombre ....la réalisation comme le style de l'écriture jouera aussi son rôle ... on reste encore proche de la comparaison .

Le cinéma est donc un langage à l'égal de l'écrit mais il ne passe pas par les même structures cognitifs comme le raisonnement, la mémoire, le langage... et on jouera sur la lumière, le cadre, la texture, la couleur...et le son +++
On n'apprendra alors pas de la même façon avec l'image qu'avec l'écrit.

Je n'ai pratiquement rien lu dans ma vie ou surtout des bandes dessinés ce qui explique peut être que mes écrits n'ont rien d'intellectuel je m'en excuse... et comme je n'ai rien a dire je ne ferme pas ma gueule... pour revenir au cinéma

Les meilleurs ouvrages de ma bibliothèque sont " Le petit Prince" , "Le Grand Meaulnes " et "Les 6 compagnons"... qqs Bob Morane et SAS bien sûr ... un peu de San-Antonio...des bandes dessinés incontournables Tintin, Asterix, les dingodossiers (une révélation, très très inspiré du cinéma ) etc...

Les films les plus bouleversants sans réfléchir sont " Brazil ", "Il était une fois en
Amérique" , " Mary Poppins" de W.Dysney , "La Mort aux Trousses " " Extérieur nuit " "L'insoutenable légèreté de l'être " " Les 400 coups" " Jeux interdits" "Bebert et l'Omnibus "... il y a bien aussi " Vanilla Sky " mais j'ai aussi un sentiment de dégout donc je dirais fasciné, "Mulholland Drive" me parait plus aboutit ... " Alien " le 1er surtout et qqs suivant...

Bon il y en a d'autres connus ou pas connus... tout est question de mémoire (oubli) , contexte d'émotion, d'histoire et aussi de comédiens ... tout le reste on ne le voit pas, mais sans , le film marcherait moins bien

 

Je me demande comment on peut philosopher lorsqu'on ne maîtrise pas la langue dont on se sert pour cela.
Je ne ferai pas l'injure à l'auteur de penser qu'il ignore la grammaire et l'orthographe, mais cela dénote une négligence et une superficialité qui sont en opposition avec la prétendue profondeur de sa pensée.
Ses énormes fautes sont vraiment trop grosses pour que le propos soit pris au sérieux.
Edit:
"Les meilleurs ouvrages de ma bibliothèque sont " Le petit Prince" , "Le Grand Meaulnes " et "Les 6 compagnons"... qqs Bob Morane et SAS bien sûr ... un peu de San-Antonio..."
San-Antonio fait des tas de fautes de français VOLONTAIRES et elles ont toujours un sens, souvent succulent, elles ne sont jamais gratuites et ne nuisent jamais au propos.

 

Ne t'en déplaise, personne ne t'oblige à me lire... Mais il est certain que la rigueur dans l'écriture est un atout pour faire croire que l'on a des pensées profondes... On ne sait jamais, cela peut venir un jour.

Je remarque au passage que certaines avaient été pourtant corrigées à l'écriture.. et ta correction ne me parait pas sans faute... là tu mériterais un avertissement.

J'aurais pu écrire le sans faute, c'est comme les boutons , la sale tronche , ou la bêtise crasse, etc. c'est compliqué à gérer... le changement de pseudo n'y changeant rien, hélas ou pas.

Le sujet doit on le rappeler , c'est le matos et les idées ...n' y aurait-il pas une analogie entre le fond et la forme, tu préfères le matos apparemment.

Bien sûr un nettoyage de ces 2 dernières interventions peuvent être fait (spontanément ou pas), car il n' y a pas la place ici pour une seconde salve d'agression .. tu as eu ta réponse cela me parait largement suffisant pour un HS.

Bon dimanche ou bon film.

 

Observez les reflets sur le piano. Celui de la mère, celui du père. Le ventre de la mère, le visage du père.



Est-ce une erreur ? une faute ? une intention ? un hasard ?

 

Les fautes d’orthographe sont justement devenues un pointeur pour authentifier la pensée humaine, et la dissocier d'une supercherie digitale. Mais les étudiants entraînent aussi ChatGPT à commettre des fautes toujours plus sophistiquées afin de dissimuler leur forfait…
Il y a cela et les petites traces de comportement profondément humain que l'on peut sentir dans un texte, comme l’orgueil, la jalousie, ce genre de choses. Et là, d’ici à ce que L’IA en maîtrise toutes les subtilités, on a le temps…

 

Je ne me lancerais pas dans une dictée de Pivot, mon résultat serait largement dans le négatif, et j aurais écrit universel comme AQW333, mais n étant pas une référence en orthographe...
Comme disait Paul Valéry, "Il n'y a d'universel que ce qui est suffisamment grossier pour l'être"

 

Zut tu l'as vu ...,

L'arroseur arrosé ne fait t-il pas parti de notre patrimoine



Finalement il était dans le sujet sans le savoir ...

 

Après Chambre 666, Chambre 999, il y aura peut-être Chambre 333 (Production du Repaire).

 

Bravo ...

 

AQW333, il y a surtout un respect à avoir pour le lecteur.
Écrire en charabia dénote un esprit brouillon et confus.

Il avait écrit universelle

 

Ge ne vé pa répondrer o ziniares

 

Au temps pour moi, un vieux souvenir de la correction en rouge de la maîtresse, m a trompé

 

Par paresse, car les fautes sont aussi de la paresse et pas seulement de la prédestination à préférer les images à l'écrit : « Arrête de lire des BD ! » J'ai omis de citer dans mes faiseurs d'émotions, ces petites choses que l'on adore grignoter et qui sont le sucre , le sel ou le miel de la vie.

Affaire Rickenbach, 15 ans d'infiltration au service de la DST (document révélation) | Festival permanent du Repaire

"Compagnons", un drame historique, une reconstitution étudiante | Festival permanent du Repaire

Surtout que là on va plus loin, guider par un enseignant , il n'est plus question de cuistre ...

Les idées valent de l'or il suffit d'en avoir puis de les exploiter , c'est la lourde tâche du cinéma