Avoir un horizon droit et filmer en marchant.

"Avoir un horizon droit et filmer en marchant."
ne pas avoir 2gr d'alcool dans le sang d'abord
Mais avoir un horizon horizontal si on pinaille c'est pas simple et avec en plus filmer en marchant là ça complique encore plus
Monopod replié ça devrait aider en tenant la caméra par la poignée si y en a une et qu'elle passe par le centre de gravité de la caméra ...Jamais essayé (pas de poignée sur l'AX100)

 

non justement c'est l'erreur a ne pas faire.
le balancier de doit pas se transformer en un pendule de foucault.
le principe du balancier repose sur deux choses.
1) des masses differentes produisent le meme effet sur un point, il suffit de les mettres a la bonne distance.
2) si on s'arrange pour que ces distances soient tres differentes (une grande avec une petite masse et une petite avec une grande masse), on obtient aussi un rapport de mouvement proportionel.
du coup quand la petite masse a grande distance se deplace beaucoup, la grande masse (la camera) a petite distance se deplace peu.
pour comprendre suffit de prendre un stylo verticalement entre les doigts par une extremite et le bouger. difficile de le tenir droit.
En faisant la meme chose en le prenant par le milieu, ca ne bouge pas.
Ca c'est le premier effet.
Le deuxieme , c'est d'avoir un balancier qui n'est pas equilibre par le milieu, mais avec un rapport de longueur interessant (par exemple 1/4 - 3/4).

 

Comme lui je pense qu'on utilise en ces temps présents bien trop le mouvement porté stabilisé et en dépit d'une intention suffisamment recevable, ou plutôt "transmissible", même sur des productions qui se veulent d'un niveau "assez élevé" et qui justement ne devraient pas être maladroites dans le choix des procédés.

Si tout est trop lisse et trop "dévoilant", alors l'image du film ne raconte guère au-delà de son premier niveau de lecture ("ce que je vois et ce que j'entends"), en se privant du renfort capital du procédé qui lui va "raconter" par le ressenti, les impressions. Disons que l'utilisation mécanique du procédé et d'une manière plutôt généralisée neutralise le pouvoir du procédé…

C'est à mon avis une grosse erreur que de vouloir écarter ou séparer le cinéma de cette discussion que tu ouvres. Dès qu'il y a un montage d'images animées, il y a volonté de raconter "une histoire", qu'elle soit fictive, qu'elle se veuille ancrée dans la réalité, et même qu'elle soit à vocation contemplative. Et le cinéma a non seulement expérimenté et trituré les procédés dans tous les sens afin d'exploiter au maximum leur apport en puissance au récit (il en reste peut-être encore…), le cinéma est aussi notre référence en matière de récit par l'image : il reste inscrit dans l'inconscient collectif et le restera assurément encore assez longtemps pour parler même aux personnes aujourd'hui tout juste en âge de lire cette discussion.

Paradoxalement, le cinéma classique populaire s'est longtemps limité de lui-même sur l'exploitation de la panoplie de procédés à sa disposition… Je pense par exemple au phénomène William Friedkin, réalisateur venant à l'origine du film documentaire, (dé)coiffant tout le monde à Hollywood en 1971, entre autres par son utilisation de la caméra épaule dans "French Connection" (cinq Oscars).

Bref, je pense que le cinéma devrait pousser à s'interroger n'importe quel type de pratiquant de l'image animée soucieux de la portée de ses images.

 

+1 Bin Wouiiiii



Bertrand

 

Mon propos était seulement l’apparition de nouveaux appareils capables de résoudre avec 200 grammes ce qui demandait un steadycam et des compétences.

Sur le plan cinématographique, cela n’apporte rien .
Cela peut même être trop smooth et tuer l’effet.

Heureusement pour vous , cela ne remet pas en cause votre façon de travailler .

Les photographes ont pratiquement disparu

Il y a un domaine où le changement de technologie est catastrophique : le passage à la voiture électrique
Plus de vidange , réglage de moteur. Rien à réparer ou on change

En 15 ans, c’est toute l’industrie automobile qui va changer d’époque et des compétences obsolètes au chômage.

 

si le soldat sain kro pose son matos pour aller buller derrière un sac de sable .. il risque de se trouver au trou et rapidement ...pas sûr que l'horizon il le verra beaucoup ...courbe ou pas

Tout fou'lcamp ... comment k'on va arrêter les Bosch à la prochaine...c'est vrai quoi !

 

Apres de multiples confrontations et surtout la dernière où l'on a pris une grosse tôle face aux "têtes en bois" ...bon mais normal si le soldat saint kro roupillait sur sa ligne Maginot derrière un tas de sable... la majuscule s'imposait ...

 

Et la preuve qu'on est pile poile dans le sujet, en 14, toujours contre les mêmes, l'uniforme était.. bleu horizon ... après, certains conservateurs ont même repeint leur "chambre " de la même couleur...mais là on s'éloigne un peu du sujet ... même si " Avoir un horizon droit .." va bien avec cette même "chambre"

 

C'est peur-être là que l'usage des repères de cadrages sur le moniteur peut avoir de l'importance lors de la prise de vue. A condition d'avoir un moniteur externe. Donc un cout s'il n'est pas intégré à la caméra.

EDITION : correction coquille

 

Je n ai jamais vu un cadreur que ce soit en fiction, docu ou JRi, travailler son cadre avec un moniteur.
Avec une camera on travaille au viseur qu elle soit à l epaule ou sur pied
Les seuls moments ou cela se fait c est pour les steadycamers ou pour des retours lorsque la caméra se trouve sur de la machinerie particulière déportée, type loma, drone...
la raison en est que pour cadrer au mieux, il faut s immerger dans l image et pour ça le viseur est la meilleure solution, cela permet d isoler son œil de la pollution extérieur, quelle soit lumineuse ou de tout type d interférences et de se concentrer uniquement sur son sujet et ses lignes directrices.
Maintenant avec l arrivée des appareils photos et des écrans LCD pour cadrer, il ne faut pas s étonner qu il faille recadrer en post prod pour rectifier, alors que c etait ou c est rarement le cas lorsque l on travaille au viseur, avec un vrai cadreur

 

Indirectement, j'ai cru comprendre que c'était aussi le sujet du titre : "...en marchant".