Transfert Super 8 la méthode Stumpy

Bah évidemment qu'il n'ya pas de comparaison possible... compressé 17 fois le fichier... Mais je trouve que la qualité y est quand même... ça se voit, ça se REPAIRE, voilà...


Mais alors dis-moi, avec quoi tu compresses tes vidéos ???

 

Tranfert 9.5 couleur

Bonsoir à vous

Ici >> Video Transfert film argentique 9.5 couleur - Transferts, argentiques, 9.5 - Dailymotion Share Your Videos transfert d'un film 9.5 couleur de 1950.

Stumpy

 

Dis moi stumpy, tu as utilisé quel projecteur pour le transfert ???

 

Heurtier Tri-films.

 

Tu veux dire que c'est beaucoup plus cher chez un opticien ?

 

Justement, ayant comparé le fichier AVI avec le fichier WMV, ce dernier est désagréable à regarder, ce qui est quand-même gênant quand on veut mettre en avant la qualité originale d'un transfert (fort bon d'ailleurs).

Je ne vois pas le rapport avec le sujet.

 

Manu Drasko : voici les paramètres de ce transfert

Prise de vue :
- Date : été 1978
- Caméra : Canon 512 XL
- Pellicule : Kodachrome 40.

Capture :
- Projecteur : Bauer T8 à 16,8 i/s
- Condenseur de Gege13 (lentille 130 mm + miroir optique)
- Camescope de Gege13 : Canon XM2 tri CCD - 1/50° - Focus manuel - BDB manuelle

Le passage d'AVI-DV en WMV a été fait avec Studio 9.

Une question : tu as la chance d'avoir un camescope qui peut être réglé au 1/54°, ce qui est rare et cher . Dans ce cas, pourquoi t'enquiquiner à réduire la vitesse à 16.66 i/s, et induire une dégradation, même minime, du son et de l'image .

Gérard :

Pour être tout à fait convaincu et au risque de t'agacer, je propose que les repairenautes qui le peuvent (à commencer par toi, bien sûr ) effectuent sur une courte séquence comportant des mouvements rapides (jeux d'enfants, voiture...) une capture au 1/50°, puis une capture au 1/25°.
Je maintiens qu'au 1/25°, je peux toujours me brosser, je n'ai pas d'effet de peigne, quelque soit le logiciel...

 

Matz
oui les optiques ou loupes chez les opticiens sont beaucoup plus chères. peut être de meilleure qualité mais pas sur pour les loupes.

Manu drasko
si on peut, on ne compresse pas la vidèo. personnellement j'éssais d'utiliser le support qui me permet de préserver au mieux l'image.
je ne suis pas encore passé au HD car je n'ai pas de PC assez puissant pour installer mon studio11, pas de lecteur HD, pas de TV HD, et pas encore de camescope HD.
alors je me fait des DVD-video à 8000Ks (70mn max) et en plus je retransfère mon projet, sans effets, ni sons additionnels sur K7 miniDV pour le futur. Le AVI-DV est pour l'instant le format le moins compressé.
à mon avis, pour visualiser un clip, le WMV peut être pas mal, mais si je dois montrer la qualité d'image, alors je préfère poser un clip de 4 à 5 s en AVI-DV que 1mn en wmv.
Comme je l'ai dit plus avant les 2 sont complémentaires. le WMV restant réservé à ceux qui n'ont pas la possibilité de télécharger 19Mo en 3mn.
c'est facile il suffit de lire les 2 clip dans la foulée, il n'y a pas photo.
ATTENTION ce transfert est particulièrement réussi. si on a un transfert pourri alors peut être que le WMV suffira.
@+

 

Gasel, bonjour

Une question : tu as la chance d'avoir un camescope qui peut être réglé au 1/54°, ce qui est rare et cher . Dans ce cas, pourquoi t'enquiquiner à réduire la vitesse à 16.66 i/s, et induire une dégradation, même minime, du son et de l'image .

[Je maintiens qu'au 1/25°, je peux toujours me brosser, je n'ai pas d'effet de peigne, quelque soit le logiciel]

Je crains que tu n'aies raison sur les deux points.

Au 1/25 le CCD ouvre un créneau de pose de 40 ms. Si l'interruption du faisceau lumineux du changement d'image survient en plein milieu de ce créneau le CCD est impressionné d'abord par une image puis, en surimpression, par l'image suivante. Il fabrique ensuite 2 trames, haute et basse, avec la même image. Donc pas d'effet de peigne, mais surimpression de 2 images, plus ou moins visible suivant la vitesse du mouvement filmé et peut-être aussi suivant l'algorithme utilisé par le caméscope pour compresser en MPEG 1. A la recherche des redondances spatiales il se peut qu'il introduise plus ou moins de flou.

Sur le 1/54 dont seraient dotés certains caméscopes je viens de procéder à une simulation sommaire et il semble bien que ce soit un procédé "caméscopique" pour se placer dans le synchronisme 3/4 (3 images ciné pour 4 images vidéo), qui correspond à une vitesse de résonnance de quelques dixièmes au-dessus de 18 i/s, plus intéressant donc que le synchronisme 2/3, 50/3 i/s. A l'époque où je m'essayais au transfert directement sur magnétoscope VHS avec une caméra Brandt, avant commercialisation des 1er caméscopes, je m'étais inspiré d'un système décrit par René Bouillot (Edition 1983 de "Toute la Vidéo d'amateur") comme "télécinéma professionnel", exploitant avec un projecteur spécial - Brandt Pro 81, duplexeur ATC-2 - cette résonnance. L'auteur préconisait le transfert à 18 i/s auquel je reste fidèle.

 

OK, cessons de couper les cheveux en quatre et laissons tomber l'effet de peigne.

Pour nous changer les idées, je soumets à votre sagacité le même extrait, mais effectué avec une ampoule dichroïque équipée de 20 diodes électroluminescentes blanches, sans aucune correction chromatique.
Cette ampoule est branchée sur le 12 volts alternatif du projecteur.

http://gasel.free.fr/Transferts argentiques/BauerT8-LED.wmv

Comme on pouvait s'y attendre, les couleurs sont beaucoup plus froides, mais ce qui me surprend, c'est l'apparition de battements de lumière, comme si l'ajustement de vitesse à 16,6 i/s n'avait pas été effectué !

Attention : ne tenez pas compte de la netteté de l'image, car ce transfert a été fait avec une vieille loupe de 90 mm (dans l'attente d'une lentille 130 mm). Ce qui m'intéresse dans cet extrait, c'est votre appréciation sur la colorimétrie et les battements lumineux.

 

Gasel, il n'y a rien de surprenant à ce que des battement apparaissent dans les images en alimentant directement les LED sur du courant alternatif ! Ces composants ont une inertie presque nulle en regard des fréquences en jeu en télécinéma. La courbe d'émission de lumière suit la sinusoïde du courant alternatif d'alimentation.
Pour éclairer avec des diodes, il faut du courant continu ou du courant redressé correctement filtré.
Concernant la température de couleur, pour bien l'ajuster, l'ajout de diodes rouges et vertes dont on peut commander séparément le courant d'alimentation permet de déplacer le point de blanc. Bien choisir la réponse spectrale des diodes pour faciliter la correction.
Pour l'effet de peigne qui est bien présent, tu peux l'oublier car il est invisible sur un téléviseur ou un écran d'ordinateur avec un lecteur correctement réglé.

GeGe13, ce n'est pas une critique du choix de la compression WMV, mais un regret quand à la trop forte compression choisie. Quand on affiche simultanément le fichier AVI et le fichier WMV (synchronisés) tels qu'ils ont été mis à disposition, l'écart de qualité est tel qu'on a du mal à déterminer dans la séquence WMV si les défauts sont dus au télécinéma ou au codec si on ne compare pas les deux séquences.
Comme je pense que le but était de montrer la très bonne qualité du transfert, pour les Repairenautes défavorisés qui n'ont pas accès au très haut débit, une séquence WMV quatre fois plus courte, mais quatre fois moins compressée aurait été plus démonstrative. Toutefois, vu le débit du serveur sur lequel se trouvent les deux types de fichiers, le très haut débit ne m'a pratiquement rien apporté de plus pour le temps de téléchargement (18 ko/s) et j'ai attendu sagement que les 193 Mo soient rapatriés.

Attention également à un point technique, le mode de transfert des charges dans le (ou les) capteur(s) étant différent selon que c'est du CCD ou du CMOS, il est intéressant de savoir quelle est la nature du capteur utilisé.

Pour les diagrammes, c'est dans ce fil de discussion :
http://www.repaire.net/forums/film-...7168-transfert-super-8-methode-stumpy-10.html

 

Après s'être peigné avec soin "effet de peigne" on va pouvoir se reposer sur un bon "coussin" :lol: :lol: :lol:

 

GeGe13, ayant effectué le point de blanc des LED, il n'y a plus à retoucher les réglages par la suite, pas plus que tu ne retouches à la température de couleur d'une lampe halogène. Si tu as à reprendre la balance de couleur plan par plan, c'est plus simple de retoucher sur le caméscope. La retouche de la colorimétrie en postproduction affecte la profondeur de modulation
Rien cependant n'empêche de faire des préréglages de température de couleur de la source LED par des commutations d'alimentation.
Les LED bon marché tirent beaucoup sur le bleu, mais on trouve des LED de puissance calibrées en température de couleur dans la zone des 4500 à 6000°K.

http://www.radiospares.fr/cgi-bin/b...mdhffjjgcefeceeldgkidhgf.0&cacheID=f1netscape
http://www.radiospares.fr/cgi-bin/b...mdhffjjgcefeceeldgkidhgf.0&cacheID=f1netscape
http://www.radiospares.fr/cgi-bin/b...mdhffjjgcefeceeldgkidhgf.0&cacheID=f1netscape

 

Merci pour cette explication. Je me coucherai moins bête ce soir .
J'ai toutefois une question de pure curiosité : pourquoi la période de battement est-elle si lente, alors que "La courbe d'émission de lumière suit la sinusoïde du courant alternatif d'alimentation", soit 50 Hz.

 

Gasel
c'est l'effet de non synchronisme avec la vitesse de projection et la vitesse et temps de capture de la caméra.
pour imager c'est le même phénomène que lorsque tu vois les roues des diligences tourner à l'envers dans les films de western. elles tournent à l'envers mais en plus lentement.

@+