Vos avis sur mon dernier film au Nikon festival

Moi aussi franchement et AQW333 qui n'a fini que par le sous-entendre ...

Un directeur de la photo (John Seale) a dit que s'inquiéter qu'un mur tout au fond du décor n'est pas parfaitement éclairé ou que sa couleur dénote un peu, fait perdre du temps à toute l'équipe et sur un tuto sur Youtube, un photographe m'a fait rire, je le cite : "Les perfectionnistes, c'est ceux qu'ont eu des problèmes avec leur maman !".

C'est bien vu en tous cas mais Zzzzz a raison de le décider dorénavant pour le tournage (et même à force, en cultivant son propre regard au lieu de le braquer sur un moniteur de contrôle).

Outre sa même préférence que Bertrand, Zzzzz et moi, AQW333 a aussi raison de souligner l'importance du choix des optiques surtout en mode 2 (ou multi) caméras.

Zzzzz, tu te concoctes déjà un super livre de petites recettes et d'ailleurs, merci homero pour la tienne ! (On ne te présente pas la femme à Bertrand, tu la connais !);

 

C'est là qu'on se dit que rien ne remplace l'expérience, l'échange.
Merci à tous pour ces bons conseils

 

Bonjour,

Je trouve que la l'image, la lumière, le cadre les couleurs sont beaux et correspondent bien au thème et au message.
Je ressens un côté pas complètement naturel dans le jeu des comédiennes et une acceptation trop facile, je ne sens pas que les personnages doivent intégrer ou sont surpris de point de vue de l'autre, j'entends bien que la fin pourrait plus ou moins justifier ça.
En terme de scénario je ressens un côté facile aussi, chacun est d'accord avec l'autre sans accro. Je pense que j'aurai été plus percuté si la jeune avait un peu rejeté le point de vue de sa maman et qu'après coup, on comprenne qu'une fois sa maman décédée, la fille remette ça en question.
Evidemment 2 minutes 20, c'est très court et on ne sait pas toujours mettre toutes les nuances qu'on voudrait, j'aime bien le message et le côté magique

Amicalement

 

Merci Valerys pour ce retour.
Effectivement, je vois après coup ce côté trop facile et l'intérêt d'un minimum de rejet (certainement pas facile en 2mn20 mais ça valait le coup d'être tenté).
Merci de m'avoir permis de m'en rendre compte.
Pour le jeu, oui effectivement, je suis conscient de ma lacune en direction d'acteur et j'ai beaucoup de mal à m'améliorer. A moi de persévérer.

Donc un grand merci pour m'avoir permis d'avancer.

 

Bonjour zzzzzz
Juste pour mettre un peu d'animation dans les chaumières confinées qui commencent à sentir la naphtaline et le renfermé ! J'accepte les tomates que vous allez m'envoyer, à condition qu'elles soient au préalable passées au gel hydro-alcoolique

"Je hais le mouvement qui déplace les lignes"
cela pourrait être ta devise. Car rien ne bouge dans ce film, par ailleurs de bonne qualité. L'action est au bout et rien ne se passe pendant les ¾ du film. Changer l'angle de vue ne résout pas le problème.
Personnellement je ne peux rentrer dans un film que s'il s'y passe quelque chose, que ce soit matériellement ou intellectuellement ; le cinéma est l'art de mettre le mouvement en scène.
L'intérêt du spectateur est une chose fragile qui a besoin d'être soignée et entretenue. Si l'image est sans incident, c'est le dialogue qui doit attirer l'attention et vice versa. Faute de quoi je zappe ou je coupe.
J'aime le mouvement qui déplace les idées.
FEU !

 

Pour la direction d'acteur, je ne cesse de proposer et recommander cette initiation de 18mn.

Je sais, on va dire "oui mais c'est Jean Renoir et je ne serai jamais Jean Renoir".

Sauf qu'il s'agit bien de travailler sur un texte (et donc, quelque soit le texte) et que Jean Renoir avoue lui-même qu'il l'a d'abord appris, tout Jean Renoir qu'il est.

Certes, il dit l'avoir appris de Michel Simon et pas du 1er plouc venu mais nous concernant, çà ne peut donc forcément que s'appeler de la transmission de savoir :


Ce n'est qu'un problème de carte d'identité qui en effet ne mentionne pas Renoir Jean. Non là, on en est à un problème d'école

Résultat du cours (pour s'apprendre à aussi avoir un avis personnel autre que celui de Jean Renoir puisque de toutes façons, on n'a pas le même nom et qu'on n'est pas lui) :

 

Pan ! t'es mort
T'inquiète, je prends tous les avis et je comprends ton point de vue.
Les caméras statiques étaient mon choix qui me convient pour ce scénario sans action. C'est un parti pris qui ne conviendra pas à tous le monde, je le comprends bien.
Ce que je retiens surtout de ton message c'est que je n'ai pas réussi à capter l'attention du spectateur (parce que camera statique et dialogue pas assez captivant). Je vais réfléchir à ce que j'aurai pu faire pour entretenir l'intérêt du spectateur (sans bouger les caméras car j'y tiens, je sais, je suis têtu parfois).
Merci en tous cas d'avoir donné ton point de vue que je respecte évidemment comme tout les avis un minimum argumentés.
Je ne te lance pas de tomate mais une mousse que tu pourras boire à ma santé (c'est hydro et alcoolisé donc on est bon !)
Merci

 

Heureux de voir comment tu prends ma conception, qui d'ailleurs n'engage que moi.
Et merci pour ta mousse hydro-alcoolique

 

Merci Redoré pour ce cours (enfin ce lien) très intéressant.

 

Bonjour jakovideo et que se passe-t'il de plus après les 40 premières minutes ?

Je pense que c'est plus une question de rythme des films dits d'auteurs. L'itinéraire d'un enfant gâté a misé sur le film d'acteurs et comme ils occupent toutes les minutes, çà a marché.

Je me suis réduit qu'à cette seule distinction et il m'arrive de zapper à chaque fois qu'un plan fixe où il ne se passe rien mais dure et dure par unique prétention que çà fera entrer le spectateur en introspection méditative et en profonde reconnaissance de l'expérience (tu parles !).

Le cinéma ne serait donc que de l'action et/ou des acteurs. Sans ces "act", il ne survit pas

(EDIT : c'est d'ailleurs la raison pour laquelle je ne recommande plus que cette vidéo de Jean Renoir aux jeunes qui se disent ou plutôt se croient en difficulté sur la direction d'acteurs. C'est un secret essentiel de leur vraie passion).

 

Bonus pour Zzzzz, selon un "gourou" d'Hollywood (Syd Field), il n'existe que 2 types d'action :

1 - l'action physique
2 - l'action émotionnelle

Cà dégage déjà pas mal de superflu

 

Créer c'est un cheminement TEMPOREL où on s'IMPOSE pour proposer ...sinon c'est du marketing (distraire pour mieux pénétrer )

Sans cela créer n'est rien ....on porte quelque chose ou on ne porte rien ... et là la zapette on devra peut être se l'imposer à soi ?... le masque très à la mode en ce printemps 2020 pourra aider, le modèle bâillon de préférence

..alors quand Zzzzz dit

... on ne peut qu'être rassuré.