Une nouvelle caméra argentique 8mm Kodak !

Ce n'est pas pour réussir leur film, je ne pense pas... C'est plus pour le coté "Challenge", comme si ce passage par le film leur assurait le "respect"...

Il faut savoir qu'au niveau "formation", l'argentique n'est plus enseigné que de façon très superficielle, quelques heures ou au mieux quelques jours dans un cursus de real / chef op. Mais en même temps le film est encore très utilisé au cinéma et les jeunes cinéastes vivent cela comme une frustration.

 

En réalité il n'y a que ceux qui ont vécu l'ensemble de l'argentique au numérique qui peuvent apprécier l'apport du numérique dans la fabrication d'un film. Et de ce fait exploiter, au mieux, le mélange des techniques.

 

Voir les choses sous l'angle d'une production avec ses contraintes notamment financière ne galvaude-t-il pas la réflexion ? Prenons l'art graphique, de nos jours de façon transgénérationnelle on y trouve tout autant de la peinture, que du dessin à la souris et tout un tas d'autres techniques. La photocopieuse n'a pas fait disparaitre la lithographie dont la pierre m'amène à la sculpture avec des artistes comme Julião Sarmento* qui travaille de nos jours en impression 3D.

Ce retour vers l'argentique de certains jeunes ayant une démarche sérieuse sur la photo ou le cinéma me semble saine. Il y a eu une vague du tout numérique qui restera irréversible avec au moins la raison économique d'une production mais il pourrait y avoir un retour à une forme d'équilibre sur les différentes techniques pour ce qui est plus expérimental ou que l'on trouve dans les expos avec un objectif purement artistique ou conceptuel. A l'échelle de l'histoire, le numérique n'est qu'un goutte d'eau, l'argentique représente toujours la fondation de cette forme de culture. Aux beaux arts, on apprend et on s'intéresse aussi aux fondamentaux du passé avant de s'émanciper avec les techniques d'aujourd'hui.

* exposé en 2016 à la fondation Calouste Gulbenkian de Paris

 

Ce n'est pas galvauder la réflexion que de prendre en compte les critères financiers du cinéma, car c'est une forme d'expression qui est régi par un système économique.
Un peintre, un sculpteur, un illustrateur travaille seul à son art.

Un réalisateur à besoin d'une équipe, d'un chef op, d'un Ingénieur du son, de comédiens, de décors, de costumes, de musique, d'un monteur...etc
C'est cela qui oblige à réfléchir à son économie.

D'ailleurs, les jeunes qui se lancent dans l'aventure du cinéma, sont très surpris lorsqu'ils passent de l'autoproduction (films faits avec un appareil photovidéo et une bande de potes) à la production réelle (avec une équipe de professionnels).

=> hé oui, les charges sociales / salariales / patronales sur les salaires de l'équipe de tournage, et ceux des techniciens de post-production, des assistants de production qui montent les dossiers pour trouver les financements, qui s'occupent d'obtenir les autorisations de tournage, les décors, de planifier les jours de tournage, de gérer la logistique....,et aussi la nourriture, les déplacements, la location du matériel de tournage et d'éclairage; de post-production...
Un court métrage tourné en équipe réduite (6 techniciens tournage et post-prod) et 4 comédiens sur une semaine, c'est au minimum 30 000€ en payant au stricte minimum syndical...

Donc non, ce n'est pas galvaudé...

 

Bonjour et merci d'avoir démontrer mon propos en parlant uniquement de l'aspect financier d'une production et en ne voyant pas le reste de mon message.

Pour ne me citer que deux fois :

"Il y a eu une vague du tout numérique qui restera irréversible avec au moins la raison économique d'une production mais il pourrait y avoir un retour à une forme d'équilibre sur les différentes techniques pour ce qui est..."

"A l'échelle de l'histoire, le numérique n'est qu'un goutte d'eau, l'argentique représente toujours la fondation de cette forme de culture. Aux beaux arts, on apprend et on s'intéresse aussi aux fondamentaux du passé avant de s'émanciper avec les techniques d'aujourd'hui."

Cependant, ce matin je trouve que "galvauder" est trop fort, j'aurais préféré utiliser "altérer".

 

C'est mieux de payer des techniciens et comédiens plutôt qu'un bout de pellicule.
Et puis le jour où un acteur a du mal avec le texte, et qu'on est à la 15e prise, on est content de ne pas avoir l'aspect financier en plus sur le dos.

 

Je ne comprends pas bien votre raisonnement et là où vous souhaitez en venir...vous parlez de cinéma expérimental, de travaux vidéo conceptuels ?

 

Oui,
Je pense que comme dans beaucoup de disciplines ayant une caractère artistique et qui ont vécu la révolution du numérique, il y aura non pas un retour, mais un petit reflux dans des domaines particuliers pour laisser sa place aux anciennes techniques en complément du numérique.

 

Il me faut du temps pour répondre tant certains de tes messages sont riches d'informations.
Je pense qu'il s'agit du documentaire diffusé sur Arte sous le nom français : "B-Movie - La sauvagerie de Berlin-Ouest"
ARTE+7 | B-Movie - La sauvagerie de Berlin-Ouest - 1979-1989 - Une ville en état d’urgence

Il était en ligne sur le site d'Arte il y a encore quelques jours jusqu'au 25 février. Ne parlant pas allemand, j'ai dû un peu batailler pour trouver cette version d'Arte sous-titrée en français.

 

Malgré tes indications et mes recherches je ne l'ai pas trouvé, mais c'est trop gros pour le partager.
Idem ce qu'il me manque c'est du débit en upload et justement à l'instant un gars de Bouygues Telecom est venu pour la fibre pour l'instant je n'ai de disponible que la fibre d'Orange qui a débit ici à peine supérieure à celle de mon bon ADSL.