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Tourner avec une "vraie" caméra de cinéma ALEXA

Discussion dans 'Cinéma numérique' créé par désactivé0517, 1 Février 2017.

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  1. AQW333

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    Il me semble que JC Fouché avait testé concrètement l'A7R ou S il avait, à mon grand étonnement, mis en évidence un pb de norme ISO...donc la théorie et la pratique effectivement...:unsure: (Bon récemment ses articles ont été ou soit éliminés ou repris par un autre sur Focusnumerique...hum il y a eu du ménage on dirait)...
    OK HS ;-)
     
    #16 AQW333, 5 Février 2017
    Dernière édition: 5 Février 2017
  2. JLH 37

    JLH 37 Super Modérateur
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    Non mais attendez là les gars, je veux bien qu'on me parle de théorie et de pratique, que l'on mélange des tournages en raw et des tournages en dématricé, des tournages en 3D et des tournages en 2D, mais il serait souhaitable que les lecteurs du Repaire s'y retrouvent un peu dans tout ça.

    La règle des IL (indice de lumination) pour le choix d'une expo est une règle pratique et connue de tous depuis des décennies.

    Évidemment que non, que je n'oublie pas ce critère. Sauf que si tu compares des changements de temps de pose avec une stratégie d'exposition différente suivant les moyens employés, ce que tu dis est incompréhensible et inexact.

    A aucun moment avant mon intervention tu nous a parlé de ça. Ton exemple dis ceci :

    Voilà ta réponse à mon intervention.

    Et la réponse n'est pas celle-ci :

    Mais celle-ci :

    Et là tu peux tenter de noyer le poisson avec des histoires de raw, de théorie et de pratique ou tout ce que tu veux. En pratique tu perds un diaph, et c'est tout.

    Et si tu exposes en raw, ce sera pareil. A condition, là encore, de comparer du travail en raw avec... du travail en raw.

    Concernant la 3D je n'ai aucune pratique de ce système et je ne discuterai pas de ce chiffre par manque de compétence. Quand je ne sais pas je la boucle.

    Sauf que toi-même tu n'es pas très cohérent car tu cites, à juste titre, Peter Jackson en disant ceci :

    On passe brutalement de 4 à 5 diaph à 2 ou 3. Il faudrait savoir.

    Je n'aurai pas l'outrecuidance de te rappeler la valeur d'un IL et il faut donc peut-être avoir un peu plus de rigueur quand on les manipule et ne pas modifier les règles en comparant des torchons et des serviettes concernant les prises de vues en 2D.

    Cela me parait important, maintenant...
     
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  3. JLH 37

    JLH 37 Super Modérateur
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    Pas si HS que ça.

    Appliquer la norme ISO qui a été conçue pour les films argentiques a posé débat. Y compris sur le forum du repaire en son temps.

    Je ne vais pas apporter de commentaires qui seraient, pour le coup, HS.

    C'est pourquoi, en réalité, la sensibilité d'un caméscope numérique est exprimée en dB. Avec une mesure faisant intervenir le rapport signal sur bruit et le niveau d'éclairement. Je ne puis t'en dire plus de tête mais tu trouveras cela facilement.

    De part cette formule on trouve le niveau de sensibilité à 0 dB. Ensuite une augmentation de 1 IL (donc +1 diaph ou la division par deux du temps de pose) correspond à +6 dB.

    Et j'ai eu maintes fois l'occasion de noter que cette transposition en ISO est loin d'être parfaite. Mais elle est plus parlante pour les gens venant de l'argentique et c'est pourquoi on la trouve toujours sur les machines ciné et les appareils photos. Si tu as lu mon test de la Z150, pour le test de basse lumière je me risque à une quantification en ISO des résultat obtenus (par tranche de 6dB) mais en y mettant les réserves nécessaires.
     
  4. désactivé0517

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    Encore une fois JLH 37, si cela ne te dérange pas, ouvre un post sur le sujet, j'en débattrais avec toi avec plaisir.
    Mais si si je t'assure, une perte mécanique d'1 diaph peut te faire perdre le double de luminosité réelle transmise dans certaines conditions, mais mon post ne concerne absolument pas ce sujet, pourrais-tu ouvrir un autre post ?
    Merci d'avance.

    Je sais que tu aimes les pourcentages, les maths, la théorie... Moi je suis plutôt dans la pratique.
    Aujourd'hui, je suis payé pour faire des images, de la lumière, mon métier et ma fonction est plus "artistique", même si la technique tient une place très importante.

    C'est bien cela que je souhaite partager ici.
    Savoir, si une optique à une perte de définition de 10,5% sur les bords, savoir si le CRI du projo est à 98 ou 90, je m'en fou carrément, je laisse ça aux geeks sur les Forums qui en débattent des heures...

    Pour revenir dans le sujet, voici une série pub Ciné et TV nationale que j'ai tourné il y a 2 ans en ALEXA XT en 2015.
    Tourné en 2k ProRes 444 en 25p (quelques plans à 120is).
     
    #19 désactivé0517, 6 Février 2017
    Dernière édition: 6 Février 2017
  5. JLH 37

    JLH 37 Super Modérateur
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    Ah, enfin. Ben oui la perte d'un diaph entraine une perte d'un IL donc la luminosité est divisée par deux. Et la perte de la moitié du temps de pose fait de même et sera compensé, à l'inverse par une ouverture d'un diaph. Et pas deux ou trois.

    Tu vois quand on veut, on est d'accord.

    Bon, maintenant je vais exercer un petit droit de réponse sur ce que tu dis de moi, car cela fait plusieurs fois que je lis cela sur le forum.

    Hé bien non, je n'aime pas les math (je ne suis d'ailleurs pas très doué là-dessus), les pourcentages non plus (quoi que je ne comprenne pas vraiment pourquoi tu dis cela, mais peu importe) quant à la théorie je la vérifie toujours par la pratique afin qu'elle puisse être à mon service et non l'inverse.

    Je ne vais pas écrire mon cv ici, mais saches que mon premier métier est agriculteur-éleveur avec les études en rapport. Donc, concernant mon métier actuel je suis complètement autodidacte et suis moi aussi dans la pratique.

    Comme nous faisons le même métier mais pas sur les mêmes activités, il en est très exactement de même pour moi. Pour la dimension "artistique" ce n'est pas à moi d'en juger.

    Ah ? Alors j'ai du mal lire :

    N'avons-nous pas parlé d'exposition ? N'ai-je pas posé une question suite à un écrit de ta part sur ce sujet lié à la cadence d'images ?

    Enfin, je te laisse poursuivre ton sujet et nous montrer tes pubs.
     
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  6. AQW333

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    Belle image pour la pub PMU
     
  7. désactivé0517

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    Je n'ai pas cadré la totalité des plans, en revanche j'avais en charge l'exposition, l'image et la lumière pour assurer la cohérence du rendu sur les 3 univers Sport / Hippisme / Poker (1 spot pour chaque univers rassemblé dans ce spot "marque").

    Je n'ai pas fait l'étalonnage non plus, mais j'ai bossé sur la LUT qui avait été intégrée au retour de réalisateur.
     
  8. AQW333

    So

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    Quand tu dis bosser sur une LUT avec une camera comme celle là ou d'autres, il s'agit d'une LUT primaire de redressement qui ne concerne pas, j'imagine, tous le processus d’étalonnage: l'important c'est de gérer la dynamique, son centre...pour au mieux exploiter l'image

    En générale le fabricant fournit cette LUT primaire de redressement..ton travail est donc d'adapter/corriger cette LUT pour se rapprocher du rendu et/ou équilibre dynamique souhaité avant les corrections secondaires...?
     
  9. désactivé0517

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    Non non, c'est vraiment une LUT 3D de colorisation qui a pour objet de donner une idée relativement précise de ce que donnera l'image à la fin du processus.

    En effet, le réalisateur et les directeurs de création de l'agence de communication qui ont élaborés le découpage m'ont confié en amont du projet des images de référence du rendu qu'ils attendaient obtenir à la fin.
    A partir de ces images, je conçois une proposition de LUT, que nous testons durant les repérages.

    Cette LUT est chargée sur les moniteurs retour du Réalisateur et des Directeurs de création présents sur le tournage. Ce sont eux qui valident les plans, les cadres et l'image.

    Mais la caméra enregistre une toute autre image, une image LOG très plate, très laiteuse, et j'expose en fonction du rendu attendu en regardant les histos, et aussi mon retour étalonné.

    Une fois tourné on applique cette LUT sur les rushes, elle est adaptée, retravaillée en fonction des enchainements de lumières, du contraste des différents plans d'une séquence...

    Les caractéristiques des sources lumineuses, leur puissance, et leur température sont également décidés à partir des références qui me sont présentées.

    Une projection de validation est réalisée en salle avec le client afin qu'il valide une maquette étalonnée.
     
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  10. caraibe

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    Bien Oui c'est évident!
    Les caméra qui filment à 2500 ips demande une sacrée lumière !
    Quand je filme en 50p, si je suis limité en lumière, et que je mets le shutter au 1/25, la caméra, pas une vraie je précise car en dessous de 50 000€ , mais intelligente tout de même elle me fait di 25p qu'elle encapsule en 50p

    Je suppose que même les vrais caméras savent faire cela, donc filmé en 48p si la lumière baisse elle va faire du 24p si on met le shutter à 1/24s ...Et sur une scène de nuit et si il y a peu d'action, même ceux dont le cerveau discerne une discontinuité temporelle dans le mouvement (communément appelé saccade), n'en seront pas trop géné !!

    :jap:
     
    #25 caraibe, 6 Février 2017
    Dernière édition: 6 Février 2017
  11. AQW333

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    Bonjour André (la neige est bonne ;-))
    Pas utile de relancer ton pb de saccades ....c'est quand même hors sujet et polémique à souhait sans prendre parti .. mais l'auteur verra lui même.:unsure:

    Pour désactivé0517:

    Merci de confirmer ce flux de production que j'avais déjà décris dans ce sens , dans le milieux exigent du cinéma.
     
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  12. désactivé0517

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    Non je ne réponds pas à Caraibe, c'est trop idiot et sans intérêt. Rien de sert d'échanger avec un sourd (sauf en langage des signes).

    Ce flux de production est effectivement très souvent utilisé dans le cinéma, mais surtout dans la pub.
    Car les agences de communication se font payer très très cher pour élaborer leurs concepts. Tout est mesuré, argumenté, discuté avec leurs clients...

    Dans un projet comme celui là, le Réalisateur est un chef d'orchestre, un manager et nous sommes tous sous sa responsabilité.
    Les directeurs de création et producteurs de l'agence sont là et ils valident tout, le moindre choix.
    Tout est storyboardé, il n'y a aucune impro.
    Chaque plan est fait et refait et re-re-refait jusqu'à ce qu'il corresponde scrupuleusement au storyboard.
    Le choix des optiques, des focales, de la machinerie pour déplacer la caméra..tout est prévu à l'avance pour correspondre au storyboard.

    Le tournage d'un plan démarre dès que la lumière répond aux consignes.
    Rien que le plan des chevaux qui partent des startingblocks, c'est 4 prises en une journée, car il faut nettoyer les chevaux, changer les casaques des cavaliers, tout nettoyer, replacer la caméra...Les pompiers sont venu pour arroser la piste avec de l'eau chaude, car il gèle au moment du tournage...
    Tout ça pour un plan final de quelques secondes.

    Il n'y a aucun enjeux artistique sur le tournage, je dois juste répondre à la demande, faire la lumière et exposer la caméra.
    dans mon équipe j'ai la chance d'avoir 2 opérateurs caméra (qui câblent, accessoirisent, et déplacent la caméra) + un cadreur + un pointeur qui fait la mise au point + un data-manager qui retire et replace les SSD et copie les rushes sur 3 disques en simultané (Personne n'est habilité à toucher les disques).

    Pour la lumière il y a une équipe d'une 15zaines d'électros qui câblent, montent déplacent et activent les sources.
    Le Chef Électro travaille avec moi, je le guide. Mais les gars sont tellement pros que tout va très vite. Ils ont reçu à l'avance le plan de travail, avec un détail précis. J'ai envoyé un plan au sol avec le placement des sources que j'ai discuté avec le Chef Electro par téléphone (après le repérage).

    Plus de 70 personnes chaque jour + les éclairages + la machinerie + les véhicules + la cantique mobile etc etc....vous imaginez le prix...
     
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  13. tseuk

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    Peut-être c'est hors sujet, mais pour toi, qu'est-ce qui diffère d'une image péloche et celles de l'Alexa ?
    J'ai vu un film des années 70 hier, et je me demande....
     
  14. caraibe

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    Bonjour Emmanuel
    Loin de moi l'idée de relancer le débat des saccades ..Je soulignais simplement une affirmation de Lucide sur le rapport fréquence et lumière ..Et comment pouvait réagir certaines caméra à ce problème.
    Et que Mr Lucide arrête immédiatement de m'insulter sans raison...Facile à distance caché derrière un pseudo ..Moins en face à face :col::col::col::col::col:

    Ma phrase
    N'était en rien à vocation insultante...je peux l'expliquer mais ça serait HS !!

    J'ai seulement répondu à quelque chose qui m'intéressait de son Topic .
     
  15. désactivé0517

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    Ce n'est pas hors sujet au contraire, c'est pile dedans !

    Aujourd'hui, il commence a ne plus y a voir beaucoup de différence...
    Il y a encore des différences de latitude entre pellicule et capteur, de comportement face à la couleur, de résolution, de texture...Mais le numérique a bel et bien rattrapé la pellicule.
    Et le confort que le numérique à apporté est tel, que les Chefs Op qui tournent en numérique ne veulent plus revenir en arrière...

    Ce qui a perturbé et perturbe encore les Chef Opérateurs (et certains réalisateurs) c'est que le rendu du film et tout ce qui concerne l'image était concentré dans le choix de la pellicule et dans la façon de l'exploiter.
    => Le choix d'une pellicule (Lumière du jour, Tungstène, sa sensibilité, son caractère couleur) engendrait l'utilisation d'éclairages spécifiques.
    => En pellicule, impossible de changer la balance ou les isos en cours de tournage d'un plan...Il fallait filtrer les projecteurs et modifier la puissance !
    L'étape de développement était très importante, mais pas aussi importante qu’aujourd’hui.

    Avec le numérique, l'étape de tournage ne devient plus qu'une étape de "captation" ou il faut principalement prendre soin de s'assurer que l'image est parfaitement enregistrée. La façon d'exposer et d'éclairer au tournage est toujours essentielle, mais le "look" final du film sera donné par des LUTs, qui seront préparées en amont du tournage, et qui seront finalisées et homogénéisées en post-production.

    Le travail de la lumière sur le tournage en numérique reste toujours aussi important qu'en pellicule pour donner du caractère à l'image, mais il n'est plus lié au choix de de la pellicule. Et les possibilités de modification de l'image en profondeur en post-prod sont aujourd'hui énormes !
    => Avec le numérique, l'étalonnage est devenu une part très importante du processus.

    Les Chefs Op se sentent dépossédés de leur pouvoir, il doivent modifier leur façon de travailler. Dans un métier très organisé comme le cinéma, ce n'est pas facile...

    Mais tu vois (dans les interviews en début de post) que les Chef OP ne veulent plus revenir en arrière !
     
    #30 désactivé0517, 7 Février 2017
    Dernière édition: 7 Février 2017
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