Steven Spielberg milite contre le "cinéma" de Netflix

A mes yeux l'expérience du cinéma reste liée à ses origines : un spectacle proposé par des saltimbanques durant des foires... Plus que l'image et le son c'est lié au fait de se déplacer pour assister en commun avec un public à une projection. Cette expérience peut avoir lieu dans une salle ou en extérieur. Si c'est en public pour moi c'est une expérience de cinéma, sinon... c'est un dérivé de la TV, visionnage sur ordi, smartphone ou autre en solitaire, en famille ou entre amis. Vous pouvez investir dans un écran de 7m et du son d'enfer, ben vous visionnez un film chez vous ou en déplacement (le public dans un transport en commun n'est pas le même que celui d'une salle ). Assister à un concert ou une pièce de théâtre est une chose, les voir sur un écran une autre, il y a un peu de ça même pour un film à mon avis. Voir un film comme on veut quand on veut en piochant dans un catalogue quasi infini a beaucoup davantage. Il est clair que je fais parti de ceux qui voient plus de film sur un moniteur que sur un grand écran... à en revoir certains c'est parfois moins bien et il y a aussi de très bons moments et des belles surprises, l'art du cinéma.

"Distribué", ces acteurs internationaux viennent peut-être bousculer les gros acteurs nationaux ou continentaux. Encore plus de concentration ? Je n'en sais rien, c'est juste une impression.

ok, cela rapporte trois fois rien à celui qui l'a produit En revanche, cela doit un peu enrichir celui qui propose la plateforme pour les diffuser (pub, collecte infos). Là, on retombe souvent sur des acteurs mondiaux et peu nombreux (concentration). Sinon ok, les cinéastes qui ont envie de faire un film ont la chance de pouvoir le réaliser et le diffuser avec moins d'entrave financière ou technique.


P.S. là où je me trouve pas de petite salle (à moins de faire 50km) qu'un multiplexe. Depuis, au lieu de voir deux films en salle par semaine, plus ça va moins j'en vois. Pourquoi, je n'en sais rien mais il doit y avoir un lien avec cette idée de rendez-vous en public, ...de l'ordre de la consommation de loisir... je m'allonge...

 

tu l'as dis, la malbouffe de cinema.
Ca coute pas cher, c'est passablement mangeable (pas du tout digerable par contre) et on en trouve partout et surtout ca a le meme gout partout.
probleme , on s'en lasse vite.
Le pari, c'est qu'avec l'explosion demographique, il y aurra toujours assez de gogo peu regardant pour constituer une clientele nombreuse. Et au pire on peut toujours augmenter les prix.

 

J'ai tendance à le prendre comme ça aussi. Et si Spielberg représente bien sûr "l'industrie du cinéma US", il représente aussi et surtout un créateur important dans l'histoire de la cinématographie et qui a pu faire lorsqu'il était un bien jeune homme une ascension fulgurante au sein d'un certain système : même si "Duel" était un film de télévision et donc de commande, la production cinématographique "Hollywoodienne" s'est ouverte au jeune réalisateur par ce biais (et le film lui-même a fait la bascule de sa diffusion d'origine vers les salles), il a pu devenir ce réalisateur dont l’œuvre est si connue aujourd'hui en menant des projets (certains) audacieux. Mais encore ?... Ben il m'étonnerait que le Spielberg d’aujourd’hui (réalisateur, scénariste et producteur) ne soit pas enclin à s'adapter à l'évolution des modes de diffusions des œuvres à caractère cinématographique, ce qui en l’occurrence a fait l'objet de la plupart des messages dans ce sujet jusqu'ici : serait-ce la mort ou non des salles et leur importance dans la vie de chacun qui serait en question ? Il me semble assez évident que non et qu'il tente de s'opposer à un changement latent du mode de production et d'une inquiétude dévorante sur la propension de Netflix à imposer avec quelques (rares) autres, à relativement brève échéance, l'ensemble du système de la production d’œuvres à caractère cinématographique. Peut-être que Spielberg, bien que sommité de l'industrie cinématographique américaine, aussi s'interroge et tente de s'interposer en tant qu'artiste du septième art et en tant qu'illustre créateur de divertissement "télévisuel" mondiale. Peut-être que l'artiste autant que l'homme d'affaire craint de voir l'horizon (de chacun) se rétrécir derrière un vaste trompe l’œil... ou la dictature de quelques "géants du numérique" .

 

faut dire aussi que le cinema a passablement embraye sur le modele de production TV avec leurs grandes series de blockbuster de super-heros. Ca devient de la serie TV, sauf qu'un episode dure une heure et demie au lieu de 40 minutes. La faute a la disparition des studios cinema, remplaces par des multinationale comme Sony, que je vois pas plus pres du cine que Netflix.
d'ou la difficulte pour le client de percevoir la difference entre une production TV et une production cinema, les deux etant orientes sur des produit formattes pour faire de l'audience facile.
d'un autre cote, Netflix se demarque en achetant des petites production originales et en les poussants plus loins que ce qu'elle auraient pu esperer au cinema classique (dernier exemple: Noemie Schmitt avec "Paris est a nous").
Donc le cinema se met a faire de la TV et la TV , du cinema. Difficile de s'y retrouver.
Le cinema s'est corrompu en voulant faire de l'argent en passant de plus en plus vite a la TV et Netflix a eu le nez fin en retournant le model, en gardant l'exclusivite pour leur "salle" (la chaine, ton salon )
faut pas oublier que chez netflix, le produit c'est pas le film, c'est l'abonne. Donc ils ont beaucoup plus de latitude a produire de l'indie ou de l'amateur si ca peut fideliser l'abonne.
Et que tu regardes ou pas, avec un abonnement, tu paies quand meme. A 15 euros par mois, c'est comme si tu allais au cine 2x fois pas mois , 12 mois par ans.
Et comme c'est de la VOD, un mauvais film ou qui n'a pas de succes, n'occupe pas la place d'un autre.
Chez Netflix , ils ont tous compris. Reste plus qu'a esperer qu'ls ne nous fournissent pas trop de merde, comme a la TV.

 

Spielberg s'accroche à sa caméra face au requin Netflix

 

Et il faut bien des dents pour entrainer le film !

 

Voir la pièce jointe 42560

Vous avez une bonne mutuelle ....? Y a beaucoup de dents à changer...

 

Pour l'argent pas de hic!

 

oui parce que pour Sharknado, c'est pas sur netflix mais sur Syfy. La preuve peut-etre que Netfilx aime le cinema ?

 

Dans l'émission Ça balance à Paris de Paris Première un sujet/discussion sur le rejet de Netflix à Cannes tandis que leur film Roma a reçu le lion d'or et 3 oscars.

Rediffusion le samedi 6 avril à 19h40, c'est en début d'émission. Je ne sais pas si ça sera en clair, certains FAI comme Bouygues Telecom propose de base Paris Première.

En une phrase, c'est finalement une bataille pour une histoire de gros sous entre les exploitants français et Netflix chez qui se réfugient certains grands noms du cinéma comme Martin Scorsese délaissés par les grands studios américains.

 

"La justice américaine a averti l'académie des Oscars : empêcher Netflix de soumettre ses films pourrait être illégal, car anticoncurrentiel."

source : numerama.com

Alors Spielberg ?
Et en France ?

 

Pour cette année non plus, Netflix n'est pas autorisé au festival de Cannes ; Depuis 2018 il faut qu'un film soit diffusé en salles, cela fait parti du règlement de Cannes.

source : numerama.com

 

Netflix... J'espère qu'ils vont bien souffrir de la concurrence qui arrive de tous les côtés pour finir par ne plus représenter qu'un acteur lambda dans les limbes du streaming mondial. Whahaha Ras de bol, même sur la télécommande de mon Android Box y'a un bouton Netflix dédié que j'ai pris soin de désactiver dès réception. Le forcing et la pub qu'ils font c'est épuisant.
Amazon est visiblement à Cannes avec une série, contrairement à Netflix. Festival de Cannes 2019 : Netflix interdit, Amazon Prime toléré ?

Rien qu'avec le projet titanesque de série autour du Seigneur des anneaux, Amazon va certainement gagner doucement du terrain. En attendant l'arrivée des autres...