Sony HC1

Bon ,je vois que mes délires d'hier apres midi n'ont inspiré personne hier soir.
Il est 4 heures du matin , je n'arrive plus à dormir, alors je continuer à élucubrer puisque personne ne m'arrête.
Par exemple pourquoi existe-t-il une loi sacro-sainte qui voudrait qu'en video il faudrait que le son soit obligatoirement embarqué dans la machine...Personnellement ça doit faire le 5eme cam que j'achète et je n'utilise jamais le son d'origine...J'ai eu une Canon H1 dans les mains une journée entière et j'ai pensé plusieures fois que cette caméra m'interresserait si on pouvait l'acheter sans optique et que j'échangerais volontier tout ce son sophistiqué contre un vrai viseur.
A l'heure ou les appareils imformatiques communiquent sans fil, ça ne parait pas délirant de penser qu'on pourrait séparer la partie son de la partie image...Ma vieille Pathé faisait ça tres bien et on tournait à deux...Un pour l'image et un pour le son.
Je ne dis pas que la caméra idéale devrait etre comme ça mais ce qui me choque c'est que l'on a pas le choix...La technologie permet de plus en plus de choses et on vit dans un monde de plus en plus uniforme et comformiste.:(

 

pour que faire???

-on peut toujours capturer du son avec autre chose que le cam ... si ça existe! (citez-moi un magnétophone grand public à 4 canaux? si deuxsuffisent on branche un micro externe de son choix aux p'tits oignons)
-le son enregistré est triturable, susceptible d'être remplacé par le son de son choix, bref je ne saisis pas le sens de cette (mauvaise) querelle -au HC1 ou à la vidéo, d'ailleurs? Serait-ce l'affaire du codage 384 k qui ne serait pas analogique? pourquoi faire simple etc... ceux qui ont eu à gérer du multicam comprennent les pbs de synchro, au-dessus des capacités d'un utilisateur lambda filmant une lambada avec cam grand public.

 

Je ne ne cherche de mauvaise querelle à personne et surtout pas au HC1 .Pour le son il s'agit uniquement d'une question de budjet.Je paie tres cher des options dont je n'ai que faire et que j'échangerai bien contre par exemple plus de robustesse... .C'est certainement la nostalgie du 16 mm ou le materiel était beaucoup plus simple...Le problème pour moi à l'époque était qu'une fois la caméra achetée (à crédit) je n'ai jamais vraiment pu l'utiliser ( C'etait 100 fr d'il y a trente ans pour une minute de négatif) et pour le genre d'image que je pratique il me faut de tres grandes quantité de rush.
Pour moi le grand interet de la video tiens au coût du tournage et à sa facilité de montage et de diffusion...Mais une image reste une image ,qu'on appelle ça du film ou de la vidéo.

 

Aaton

Voici un résumé, par Jean Michel Frodon du Monde, des débuts de l'histoire d'AATON.

http://www.aaton.com/about/history_fr.php

Je vous laisse naviguer sur le site, malheureusement en anglais, pour le reste. Manifestement, une tradition de coopération avec des cinéastes existe depuis longtemps dans la boite. La petite idée que j'ai suggéré au dessus, je n'y avais pas pensé quand j'ai posté, peut rejoindre une des nécessités économiques qui se présentera tôt ou tard à l'entreprise : la quasi disparition à moyen terme de la pellicule. On peut imaginer donc que l'entreprise se tournera tôt ou tard vers des capteurs vidéo. Elle s'est bien diversifiée, à l'occasion, dans du matériel de prise de son ou de post production. Un cahier des charges, une certaine vision de la modularité, et une échelle de budget pour un matériel destiné à des amateurs avertis et des professionnels indépendants (c'est à dire qui achètent leur matériel avec des contraintes élevées de budget), peut les intéresser. Ce qui n'était au départ qu'une boutade de ma part est peut être à envisager avec un peu plus de sérieux. Cela ne nous coute rien, après tout, à partir du moment où chacun comprend qu'il peut avoir, en fonction des demandes des autres, à mettre certains de ses desiderata de coté. Economiquement, en revanche, il existe une inconnue majeure : une telle aventure serait de toute façon dépendante de l'accord d'une major (japonaise, probablement), d'accepter de vendre des capteurs, puisque vraisemblablement la technologie de fabrication en est fort complexe, et hors de prix. Une chose est de faire de l'électronique, de l'usinage fin, de la micromécanique de précision, une autre de fabriquer des produits de très très haute technologie. Il y a certes dans la vallée de Grenoble des pôles d'excellence en la matière, d'ici à ce qu'ils se lancent à la poursuite de Sony, il y a sans doute un pas. Cela dit, j'ai sur le site de Beaulieu, ayant le souvenir d'une camera vidéo portant la marque apercu dans une devanture pendant mes jeunes années, trouvé une référence de caméra Beaulieu HI8, preuve qu'ils avaient sans doute réussi à se fournir ailleurs en capteurs.

 

C'est bien ça que je déplore aussi :(

 

Oui, je crois... mais j'en ai parlé pour montrer à M. Lemoine que je n'étais pas un "anti-Sony primaire"

 

Le conglomérat constructeur du camescope à l' origine de cette discussion vient de raffler une mise encore plus photographe que "Carl Z." par qui il fait signer ses objectifs ... standards. Il va ainsi disposer d'un potentiel qui devrait lui permettre e chasser sur les terres de Canon dans ce domaine des cameras à objectifs interchangeables.
Va-t'il s'y lancer et dans quelle gamme, va savoir ?
A noter qu' un autre larron de la vidéo attaque assez fort en photo dans la famille reflex où on demande le cousin Leica ...
Quant aux survivants de la micro-mécanique des vallées alpestres, qui va leur ouvrir la fontaine de jouvence : "Calpers" ou "Fidelity" ???

Question à Hervé ANTOINE :
j'ai vu hier soir, sur une chaîne dite "découverte", une bébette (bibitte en québécois) verte et minuscule : la signature du responsable est passée fort rapidement, il m'a cependant semblé qu'elle ressemblait à ... ton pseudo-nom. J'ai alors pensé que ça pouvait être un de tes exploits, alors, ote-moi d'un doute.

 

Oui, je suis bien celui qui cherche toujours la petite bête (je dirai maintenant la bibitte)