Réincarnation (Film)

Bon ? Je m'interroge sur ce "film" de 35', voyage ou délire ?
En un mot, je suis totalement étanche à ce genre de composition, surtout les discussions mise en bande sonore, commentaires décalés ou pas d'images clés, au(x) téléspectateur(s) de trouver les signifiants de cette réincarnation sidérale.
Certainement beaucoup de travail de recherche pour arriver à cette œuvre qui sera certainement très incomprise, en commençant par moi-même. Ne serai-je pas trop cartésien pour ne rien comprendre à la métaphysique d'une telle composition ?

La conclusion : ne pas hésiter à oser...!

 

La philo moderne se complaît à dire dans un style ésotérique et abscons, des choses que toutes les concierges du monde disent de façon simple. Il en est ainsi de l'épigraphe de ce "film" et du commentaire de notre "philosophe" au cours de plus d'une demi heure de projection.

[ DASEIN : EXISTENCE HUMAINE CONÇUE COMME PRÉSENCE AU MONDE
(Larousse.Fr) ]​

La curiosité m'ayant amené à consulter ce qu'en dit le thésaurus à l'emblème du Taraxacum officinale dans le zéphyr (pour rester dans le pédantisme : il s'agit du Larousse ).
Je vous laisse juge du charabia que, pour parodier Alfred Jarry. je qualifierais de pataphilosophie"

"Chez Heidegger, Chez , l'homme comme l'étant ouvert à l'être en tant qu'il a à être"
"désigne chez Heidegger cet étant exemplaire, qui en ayant à être, a la compréhension de l'être." "Le Dasein n'est point tant l'homme que le là en lequel l'homme séjourne en tant que destinataire de l'être"
"Le Dasein est cet étant qui a à être et dont l'essence n'est rien d'autre que d'exister en tant qu'il est un projet jeté. N'étant pas un sujet coupé du monde, il se détermine comme être-au-monde, Celui-ci définit la constitution fondamentale de cet étant qui, en se comprenant en son être, se rapporte à cet être."
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Comment s'étonner qu'un "vidéaste" qui se réclame de l'occultisme amphigourique de ce gourou, nous sorte un "film" de cet acabit

 

La sagesse pour éviter les maladresses, c'est de se cultiver d'un côté (important), et de l'autre de créer en s'attachant à véhiculer des messages simples, j'entends, aisément transmissibles, et sans chercher à y intégrer ses connaissances nouvelles. Il est bon d'être particulièrement vigilent à ne pas faire de l'injection de savoir frais (ou de fraiche inspiration), parce que c'est une tentation bien naturelle lorsque l'on vient de se passionner pour quelque chose, ou lorsqu'on ressent la satisfaction et la joie d'avoir réussi à comprendre un message complexe, ou encore qu'on vient de découvrir une œuvre qui nous a envouté.

Je pense que la culture doit se digérer, et que cette digestion est plus lente qu'on le croit...

De toute manière, la culture de l'auteur finit toujours par s’immiscer dans ses œuvres, et il me semble que cela devient sain à partir du moment où la chose se fait de manière naturelle, et indépendamment d'une volonté particulière, voire même dans une certaine inconscience.

Il est très fréquent qu'un auteur s'aperçoive de la multiplicité du message qu'il a véhiculé dans une œuvre, et de ses propres inspirations, bien après l'achèvement de l’œuvre, avec le recul. Le regard de la critique peut aussi mettre le doigts pour lui sur certaines choses, qu'il pourra (ou non... ) se confirmer.

Bref, veiller à ne pas faire le singe, c'est nécessaire lorsqu'on est néophyte, et même longtemps après...

S'attacher en premier à la logique (pour éviter de dire, avoir une attitude cartésienne) et à la prudence, à la fois au ressenti, est une solution qui donne déjà des résultats.

 

oui mais dans ce cas tu tues Candide qu'on aime bien justement pour ce qu'il est