Réincarnation (Film)

La joie égocentrique de l’onanisme intellectuel

 

Suis devenu une "bête", car les modernes ont une vindicte/peur terrible contre l'illumination.
C'est-à-dire contre le réel.

Voici à quoi pouvait ressembler le film dans sa version symbolico-poétique, pour ceux que sa genèse intéresse, et pour ceux qui aiment à se moquer de ceux qui osent affronter le Monstre froid, ils trouveront là matière (ce qui m'aidera aussi à mieux à comprendre mes "semblables")



L'idée était simple : rendre hommage aux pensées qui m'ont aidé à affronter ce que j'avais à traverser. La réincarnation actée, poser les paroles ne fut plus nécessaire - beauté du monde et musique. La question reste, aurais-je dû remanier les séquences oniriques (musicales), après avoir enlevé les paroles dessus? C'est devenu conceptuel d'un côté, et naïvement pur de l'autre - aussi cela demande t-il une autorité de la part de l'artiste, que je n'ai pas à ce jour.

C'est ce qui est amusant : créer.

 

Ce dernier message me fait comprendre le propos de Nestaphe.
L'artiste en conflictualité avec son public - c'est une situation compliquée.
Quand on aime pas l'artiste, on aimera pas son art.
Et ma nature cynique (au sens grec) n'arrange pas les choses.
C'est peut-être dans des forums autour de la "performance" que je trouverais un lieu où ce travail peut être apprécié.

Comme je disais, c'est la première fois que j'échange autour du film après 9 mois d'isolement avec l'oeuvre - et je m'excuse de le défendre, mais c'est aussi une des premières fois que je fréquente un "forum". C'est riche, la conflictualité, l'échange - j'ai beaucoup appris, j'apprends.

Le repos, assis face au radiateur, fumant, méditant, et chaque réponse que vous formulez est une graine dans le jardin spirituel. C'est assez riche, mais ça ne peut pas durer trop longtemps. La vie, la création... Aussi est-ce là, dans cette page, l'expérience de "diffusion" que je cherchais, et pour cela, c'est un grand merci, quand bien même l'Art, à ce jour, n'a pas été convenablement honoré (par ma personne, d'après le nombre).

 

En pire... Style je m'en vais, ok... mais je reviens aussitôt...

 

C'est juste.
Cette expérience sur le forum est trop intéressante et neuve pour moi.
Aussi voulais-je me rectifier : ce qu'il s'est passé c'est que les intervenants n'ont pas aimé l'art, et ensuite n'ont pas aimé l'artiste.
Alors j'ai essayé de sauver l'art par le concept.
Mais, ça va loin -
Je médite sur le film, via le forum : c'est plus riche que je ne pense, chaque fois que je veux m'en détacher.

 

L'art, comme la poubelle est un réceptacle, mais on y a pas encore instauré le tri sélectif

 

"Le cinéma, c'est la bouddhéité" compris-je durant le montage.
Et au fond, ce film est transitoire.
Il y a trop de personnel dans le sens -
J'étais trop moi, pour faire un film ouvert.
Au fond, le film est peut-être raté pour l'Art, mais il est réussi pour ma personne.
Cela ouvre sur la "performance" - l'art-thérapie - et alors, je n'ai qu'à en vouloir à moi-même, que de le partager à un lieu où l'on honore, où l'on apprécie la vidéo, l'Image, en tant que vidéo, en tant qu'Image, en tant que Art. Et non-pas dans une approche existentielle (le film comme talisman de victoire personnelle).
C'est du romantisme, mon affaire -
Et dois-je peut-être accepter, que ce film, pour lequel j'ai tout donné, n'a pas vocation à être apprécié - aussi reste t-il le temps : à entendre le rap, à observer mes semblables, ce film est en fait un évangile.

Aussi ne dois-je pas oublier Dionysos...

(Des méditations)

 

Quant au terme "visionnaire" : celui-ci voit quelque chose que les autres ne voient pas.
En l'occurrence, le possible (cela mène trop loin pour que je développe) et la beauté du monde (ne sont-ils pas rares, ceux que l'on peut voir, émerveillés par un arbre, par le soleil, par un oiseau?).
Mais ça, encore, c'est le concept - j'assimile ce qu'il a été dit, que s'il faut parler de l'oeuvre, l'oeuvre n'est pas autonome, qu'elle est alors ratée.
Oui.
Idéalement, lorsque Dionysos vient - le spectateur aura là un Voyage.
C'est juste cela - que le monde soit une invitation.

 

Vous avez peut-être raison sur l'art.
Il est possible que ce soit plutôt un film anthropologique.

J'ai trouvé le moyen de m'envoler du forum.

Merci à tous,
(Encore une fois)

 

A genoux, mes frères, voici le nouveau messie

 

1 - "l'art" contemporain n'existe (si peu) que par le verbiage de "l'auteur" sur sa valeur philosophico-métaphysico-profondissimo ... turlututu chapeau pointu
2 - Ce ne sont pas forcément des plaisantins ni des trolls, ce sont des gens qui visent une notoriété (voire un pactole grâce à des gogos qui peuvent dépenser de véritables fortunes ( - voir mon post #16 : 275 000 € pour une boite de merde.) pour des bouses en se prenant pour des mécènes inspirés
Ce qui dérange dans ce "film" ce n'est pas sa mauvaise qualité, mais l'autosatisfaction de son "auteur" et sa façon de le défendre en dépit des critiques, sous-entendant que nous n'avons rien compris à son génie

 

Je ne m'arrête pas,
Déposant juste le film.
Vous aviez tous raison.