Reflecteur + 5DmkII ?

Si tu sais comment le résoudre je ne sais pas si ta question a réellement un sens...
Malgré cela, je vais y aller de mon petit avis.

D'abord consulter d'urgence le site de Jean-Claude et l'apprendre par coeur.

Ensuite surtout apprivoiser les réflecteurs. Je dois pratiquement tout mon petit savoir faire aux préceptes issus de la pratique de mon maître à penser en lumière Nestor Almendros. (je recommande son bouquin avec force applaudissements)
Et pour rester pertinent dans cette discussion, je soulève juste ce lièvre-ci:

Ce qu'il faut impérativement apprendre en matière de réflecteurs, c'est la question de leur dureté et la façon de la moduler.

Un réflecteur de type miroir va être très efficace "nominalement" à chaque fois. Dans 99% des cas il sera inutilisable en vrai.

Ce qu'il faut apprendre c'est le rapport entre la taille des réflecteurs et le type de leur réflectivité.
En pratique les réflecteurs généralement utilisables sont de type "soft". Et plus ils sont grands plus ils sont efficaces.
Dans les prises de vues professionnelles il n'est pas rare de voir mis en action des réflecteurs de 15 ou 20 m² blanc mat.
Ce qu'il faut bien comprendre c'est que plus le réflecteur est petit et dur, plus ce sera difficile d'oublier son effet...

Voilà ce qui me semble devoir être gardé en mémoire lors d'un tournage sous des cieux très ensoleillés

Je conseillerai donc dans ces circonstances de disposer de compères capables de suivre l'action et équipés de grands réflecteurs mats

Michel

 

Tout à fait , c'est pour cela que ceux sur cadres basculants ont deux faces, une diffusante et l'autre miroir, celle-ci ne servant que pour remplacer sur le terrain et une durée réduite (météo, le soleil qui tourne) une source puissance genre gros HMI, spotarc. La surface miroir permet alors de simuler des entrées de lumière, d'éclairer des intérieurs à l'ombre depuis l'extérieur, on peut calmer l'ardeur de la réflexion en rajoutant devant un spy, une feuille de diff et éventuellement une gélatine correctrice sur le panneau ou récupérer la lumière envoyée avec d'autres réflecteurs. Pour des extérieurs, le fait de pouvoir ré-éclairer "dedans" et en combinant avec des artifices (filtres divers sur caméra, intervention de la déco ... et bien évidemment heure de tournage) modifie totalement un paysage, je pense aux sublimes paysages de "Barry Lyndon" qui sont de vrais tableaux XVIIIème, à mon avis beaucoup plus intéressants photographiquement que ce dont tout le monde parlait à l'époque : les scènes éclairées à la bougie avalées par les cailloux à grande ouverture de la NASA.

 

Il vaut franchement mieux une plaque de polystyrène, surtout si c'est porté à la main . Le carton, c'est assez lourd et ça ne résiste pas au vent ni à l'humidité.

Michel

 

Les 5 en 1 conseillés par Pascal.D sont parfaits (j'utilise Photoflex et Lastolite), avec deux pieds, deux bras télescopiques ou mieux 1 pied, 1 bras et un assistant, àa permet :

- d' enlever la lumière qui gêne (étui noir du Photoflex) ou de la diminuer si elle est trop forte (diffuseur)
- en envoyer là où il le faut, (face miroir)
- rendre les contrastes acceptables par la dynamique de la caméra ou de la pellicule (face blanche)
- éventuellement de créer un reflet plus ou moins doré soleil couchant sur un côté

Prévoir deux gueuses à sable s'il y a du vent !