Projection En 2k Bluffante

En effet .... c'est ce qu'on peut appeler un argument de "poids".
Ton enthousiasme par rapport au anamorphoseur semble très limité, mais possédant l'expérience de ce genre de matériel, tu dois savoir de quoi tu parles !
Si pour gagner un peu de qualité (apparemment contesté), je dois passer des heures au club de sport de mon quartier à me faire gonfler mes petits bras ......... je vais y réfléchir à deux fois.

Comme tu as pu le voir, il ne s'agit pas de captation multi-caméras, mais de la diffusion d'une seule captation en direction de plusieurs vidéoprojecteurs.
Rien à voir avec le procédé du cinérama, où même dans la diffusion il fallait à la fois trois projecteurs indépendants et trois films.
Là, une seule captation et un découpage logiciel (du même genre que celui qui s'oppère lorsqu'on veut travailler sur un logiciel de montage, en multi-écrans)

Merci pour ta proposition.

 

Moi aussi j'ai répondu avec ton humour, mais dans ce sens là, ça n'a pas l'air de passer.

Je n'ai jamais été incorrect avec toi, je ne te reprends pas sans arrêt, mais seulement sur des propos qui amènent à y répondre et sans les détourner. Là tu deviens discourtois et vulgaire et c'est toi qui t'excites et t'énerves; tu montres ton vrai visage. Tant pis pour toi…

Alors, consulte un peu la théorie et ta pratique s'améliorera.

Sers toi-en une bien fraîche à ma santé pour refroidir ta colère.
Je note quand-même que les propos d'autres Repairenautes auraient également tendance à t'énerver, pose-toi un peu la question pourquoi.

 

L'exemple du Cinérama était mis là pour montrer que le choix de trois écrans permettait de laisser la zone centrale sans défauts de raccordement. Ce n'était sûrement pas le seul argument, mais c'en était un important.

Oublions un instant le côté prise de vues puisque, dans ton exemple, l'image est captée d'un seul tenant. La vraie difficulté que j'ai rencontrée sur le terrain, même avec des images créées sur des stations graphiques, images sans problèmes de juxtaposition, a été de faire disparaître les défauts propres aux projecteurs. Ce qui nous a gêné le plus, c'est, le vignettage inévitable des optiques, l'homogénéité de l'éclairage, le contrôle des flux des lampes au Xénon dans le temps avec des dérives colorimétriques, la différence de netteté entre le centre et les bords d'images, les distorsions géométriques ainsi que la perte de contraste par recouvrement difficile à maîtriser dans la zone de raccordement.

Il est certain qu'on arrive à minimiser tous ces défauts par des corrections informatiques et par des solutions opto-mécaniques. J'en ai vu les coûts et les contraintes de maintenance, ce ne sont pas des solutions praticables à grande échelle. Il est certain que le spectateur qui arrive dans une salle aussi sophistiquée, et après le passage des techniciens, sera ébloui.
Ayant installé des murs d'images à tubes cathodiques et à projection, j'ai galéré comme les autres avec les raccordements.

Un de mes clients avait opté pour une projection à trois projecteurs avec les images en 3/4 au lieu de 4/3 (rotation optique de 90 degrés), ce qui lui permettait de projeter des images en 3000x800 en 9/4 avec des raccordements plus faciles car les raccordements se faisaient plus près du centre optique et dans des zones de meilleure homogénéité de la lumière. Le système qui a par la suite remplacé ce montage, se composait de 9 projecteurs graphiques à tubes cathodiques, et s'est avéré assez difficile à mettre au point (dérives thermiques et vieillissement des tubes).

Pour donner un argument favorable à l'optique d'anamorphose, en dépit de son prix, elle est beaucoup plus pratique et moins coûteuse à mettre en œuvre qu'une solution multi-projecteurs et on sait qu'en exploitation courante, le budget est trop souvent l'argument majeur.
Tu peux me contacter par MP si tu veux des infos plus précises sur ces installations.

 

avec moi cela fait 3 à Chelles et je sais que les "maîtres d'oeuvre technique" du festival Chelles viennent aussi sur ce forum.