Prise de son stéréo, dilemne ?

Euh ..!!!! j' ai comme un début d'hésitation ..

DRJ .. les femmes :amour: sont quand même "moins pires" qu'on ne le croit .. ( enfin, il est vrai, pas toujours j'en convient ..:( )

Bertrand

 

Salut Bertrand, je n'avais pas saisi l'interprétation possible de mes propos. Si cela peut te rassurer, ma Z1 et moi faisons chambre à part...

 

A DJRI
Par nature optimiste, je choisis ta proposition optimiste

A Bertrand,
Ce que j'en fais :
1) des archives et "documents" de travail à l'usage de la Maitrise du Centre de Musique Baroque ;
2) des souvenirs pour les parents et enfants de la maîtrise pour tout de suite, et pour plus tard lorsqu'ils auront mué et quitté par conséquent le Centre ;
Et puis au montage, c'est du bonheur pour moi, il faut dire que cela n'a rien à voir avec "les choristes" !! c'est du très grand professionnalisme !! si tu n'es pas trop loin (dans le 94) va les voir soit un jour de grand concert soit dans le cadre des "jeudis de la Chapelle Royale", si cela t'intéresse je pourrai t'adresser le planning.
Je vais vite acheter ta revue pour voir ce que tu m'y réserves.
A +

Au plaisir de vous lire
Christine

 

Salut Christine,
l'archivage et ses impératifs mériteraient à eux seuls une discussion entière.

Quelques règles simples, jetées en vrac (j'avais autrefois traité d'un tel sujet dans un dossier d'un journal spécialisé, et interviewé un responsable de l'INA).

-entretien du matériel (démagnétisation et nettoyage -ne pas en abuser car usure- du chemin de bande)....
Et appttention à toute aspérité qui pourrait rayer la bande, voire provoquer son déchirement ! Le scope doit être en bon état !!!

- Partir du meilleur support d'enregistrement possible (et pas de cassette recyclée, quoique en disent les vendeurs ou commerciaux).

- En faire éventuellement une copie de travail avant tout visionnage/derushage/montage nécessitant de nombreuses contraintes mécaniques de la bande. Et sur une bande qualité.

- faire la copie du montage (le "Master") sur le meilleur support possible, à usage unique !

- même en numérique, se méfier des interférences magnétiques ou électromagnétiques (HP, transfo, etc.)

- Ne pas hésiter à faire périodiquement une copie de sauvegarde, mais pas en partant de la nième génération, de préférence du support informatique du "Master".

- ne pas oublier qu'à l'INA, le plus grand problème rencontré pour la restauration/copie d'enregistrements anciens reste l'usure des tambours au moment de l'enregistrement (d'où leur besoin d'en avoir plusieurs avec différents niveaux d'usure).
D'où aussi l'importance des 30 secondes de mires en début de bande pour calibrer le matos.
Et, pour finir, l'obsolescence du matos : dans 20 ans ou plus, sur quoi pourra-t-on lire des enregistrements HDV et des tas d'autres standards qui l'ont précédé ?

- garder les cassettes à température constante (environ 18°C) et hygronomie d'environ
50 % (trop d'humidité, paticulièrement dans les pays tropicaux, peut faire naître des moisissures). De plus, une bande "humide" a tendance à coller au tambour et à s'esquinter....
Eviter les chocs thermiques : le support en polyster se contracte avec la chaleur tandis que la couche metalique se dilate.

- les stocker à l'abri de la poussière (un rembobinage est aussi un dépoussièrage et évite que les spires ne collent entre elles. En analogique, elles arrivaient à se magnétiser les unes les autre, étant une des causes du pré et post écho.

- Les rembobiner complètement avant stockage afin de garantir un enroulement homogène des spires (dans le même plan), et d'éviter un écrasement des bords de bande. De plus, c'est toujours un décollage/dépoussièrage.
Les rembobiner complètement tous les 5 ans environ...

Et en cas de copies multiples pour des amis, garde le master à l'abri, utilise autre chose !!

Voici quelques souvenirs qui pourront sans doute t'être utiles, je l'espère !

 

Ben ..dis donc ...."Ya rien à jetter" ...

Salut DRJ que de sacrés bons souvenirs ... même pas oublié le rembobinage et surtout pas la fin d'enregistrement ..( spires trop serrées) ...



Nous avons fabriqué et commercialisé des ordinateurs dorsaux spécifiques ( made in France ?!!) pour sauvegarde et archivage des contextes informatiques des grands centres informatiques...( vendus dans le mond entier ..U.S. & Chine compris !!)

Bertrand

N.B. : la sauvegarde n'a de sens que par rapport à la capacité de restauration ..!!!

 

Bonjour à toutes et tous,

Je voulais vous signaler la tenue de journées d'études, co-organisées par la section française de l'AES (Audio Engineering Society), la Société Française d'Acoustique (SFA) et le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, les 14 et 15 mars 2006, au CNSMDP (salon Vinteuil), 209 av Jean Jaurès, 75019 à Paris (à partir de
9 h 30).
Cela me paraît intéressant...

Le thème central en est "l'archivage des documents sonores".

Jeudi 14 mars: Préservation / restauration des enregistrements sonores.

Vendredi 15 mars: Support d'archivage du son et de l'image : magnétiques et optiques.
- de 9 h 30 à 12 heures:

"Le son au cinéma : de quoi parlons-nous ?"
"Le son synchrone - Evolution des pratiques son direct et post production"
Phénomène de dégradation des supports. Migration du contenu des bandes vidéo.
(Richard Billeaud, Directeur de la formation professionnelle continue à l'Ecole nationale supérieure Louis Lumière)

"Le son en vidéo"
Problèmes spécifiques. Le stockage de masse sur bande magnétique
(Gilles Beddock, spécialiste vidéo -Formateur / institutions audiovisuelles)

- de 14 à 17 heures :

Présentation et atelier : le disque optique.
"Du CD au Laser bleu"

Par ailleurs, la Convention de l'AES (120th Pro Audio Expo) se tiendra cette année à Paris, du 20 au 23 mai, Hall 5 et 7, Paris Expo (Porte de Versailles).

A ne pas manquer !!

 

Resalut:

pour tous ceux qui voudraient se renseigner sur cette expo de la Convention de l'AES, voici un lien utile :

http://www.aes.org/events/120/

Par ailleurs, j'ai omis de vous avertir d'une autre conférence prévue pour le 22 février 2006 (SFA et AES), à l'amphithéâtre Jean-Baptiste Say (anciennement amphi Y), 292 rue St-Martin, 75003 Paris, métro Réaumur Sébastopol ou Arts et Métiers.

Programme :

Il s'agit plutôt de sonorisation de grands espaces:

"La notion de sensation sonore et de risques auditifs"
"Le point sur la réglementation"
"Etat de l'art sur la technologie des limiteurs de pression acoustique"
14 heures : "Les systèmes de sonorisation longue portée et les systèmes de multidifusion" (genre systèmes numériques destinés à minimiser les effets de la vitesse (et donc du retard) du son sur de longues distances, I presume ?...)
EN VRAC :"Sonorisation de concerts en plein air et maîtrise des niveaux sonores"; "Traitement acoustique des lieux de musique amplifiée".... ; "Les difficultés rencontrées sur le terrain... Débats...
Réserver sa place au 01 53 01 80 58 ou melon@cnam.fr

Bonne conf !!

 

Bon,
comme certains d'entre vous, je suis allé faire un tour entre le 20 et le 23 mai à la 120e Convention de l'AES (audio engineering society). Expo décevante: peut d'exposants, de petits stands, une surface globale restainte.
Pour les "vidéastes", l'intérêt était de voir tous réunis les fabricants de micro camera, toutes technologies confondues (y compris les usines à gaz "Mic arrays pour la prise de son surround , multicanale...). Ce qui nécessite de toute façon plus de deux canaux d'enregistrement.
Surprise : sur un stand, une Sony HVR-Z1 munie de récepteurs HF. Le British qui tient le stand me dit que dans certains dépatements de la BBC, c'est par centaines qu'ils achètent la Z1, équipée de micros "Lavallier".

Autre bonne nouvelle : ce qu'il y a de plus intéressant à l'AES, ce sont les conférences, les séminaires et... les papiers. Auparavant, il y en avait pour 10 kg !!! Aujourd'hui, le tout est sur un CD-ROM que l'on pouvait obtenir sur place, ou que l'on peut se procurer
(www.aes.org)
AES Publications
Information about Audio Engineering Society publications can be obtained through the AES website and the following addresses:

A)Site

B) Continental Europe:
Michael Williams, Ile du Moulin
62 bis Quai de l’Artois, F-94170
Le Perreux sur Marne, France
Telephone: +33 1 4881 4632
FAX: +33 1 4706 0648
Email: PUBEUR@aes.org
Background information about the
Audio Engineering Society
A list of AES publications and
ordering information
This will print out the AES Membership
Form. The form is also available on the
web at http://www.aes.org

Hyper interessant pour voir les évolutions à 5 ou dix ans (large orientation vers le multicanal)
A+

 

Pardon, juste un souvenir d'amateur amélioré : dans les prises de sons pour théâtre, on fait pas descendre (généralement) un omni des cintres, vers l'avant scène ?

Je sais, ça change la couleur des voix et faut pas avoir peur des bruits de parquets, mais ça devrait ajouter la présence qui manque à une, merde, comment ça s'appelle déjà deux micros avec la capsule l'une sur l'autre à 90°, j'ai oublié...

Enfin bon, je dis surtout ça pour enrichir le débat. Et je confirme, par l'expérience de quelques copains, que faire une captation de pièce de théâtre tout seul, sans OPS et sans préparation, c'est casse-gueule. Vendre ça, c'est malhonnête. Mais bon, tant qu'il y aura des clients encore impressionnés par les V6000...

Je n'ai jamais vu de prise de son de pièce de théâtre réellement satisfaisante, sauf sur les spectacles de Caubère. Quelqun sait comment c'était fait ?

 

Non.
D'abord parce que, pour avoir une distance correcte, le micro est trop visible et en général les metteurs en scène ne l'acceptent pas (à raison).
Ensuite parce qu'avec un omni en théâtre tu vas ramasser tous les bruits de climatisation venant en général du plafond.

Le mieux reste quand même la rampe de micros cardioides (prise de son A/B, de 2 à 6 micros en fonction de la largeur) placée en avant-scène avec un compromis de hauteur : pas trop bas pour ne pas ramasser éxagérément les bruits de pas, ni trop haut pour ne pas gêner la vision du public...
Et eventuellement si la scène est profonde, des micros planqués dans le décor pour des passages ponctuels en fond de scène ou des comédiens parlant vers le fond.

Après, c'est une question de mixage, de compression et de corrections (aigus surtout). Bref le boulot normal d'un ingé son. Ah j'oubliais, la qualité des micros est fondamentale, si on veut bien comprendre le texte. J'ai enregistré comme ça au moins une bonne quinzaine de pièces de théâtre avec des Schoeps de la série Colette (comme Radio-France).

Un petit lien pour juger du résultat

Sinon pour Philippe Caubère, si c'est son one-man Show "les marches du palais", c'est fait avec un Micro HF, et surtout un bon ingé son de post-prod, qui a pas mal rattrapé la perte d'aigus forcément engendrée par un micro cravate.

On disait exactement la même chose, il y a 35 ans pour la quadriphonie, à la convention de l'AES également...

Qu'en reste-t-il aujourd'hui ?

 

Avec un HF ???

La vache! J'espère que l'ingé son a eu un Molière, si ça existe pour ça !

Mais vu comme il se trémousse, comment il a fait pour éviter les bruits de tissus ? Et l'absence de compression ? Et le rendu de la voix, ni trop ni pas assez de présence, pile poil ambiance théâtre ?

Là, y a du maître, non ?

 

La capsule eait une omni planquée dans le haut des vêtements. On sait faire maintenant des costumes avec des tissus très silencieux.

Pour autant que je sache, il y avait aussi d'autres micros, mais le HF était le plus utilisé.

Comment sais-ru qu'il n'y a pas eu de compression ? Quand on sait s'en servir, ça ne s'entend pas.

Pareil, il faut simplement bien savoir se servir d'une bonne réverb.

Simplement un professionnel sérieux, comme ceux qui ont quitté le Repaire parce qu'on les comparait à des dinosaures

 

Salut,
oui, la tétraphonie d'André Chalin était expérimentale et procédait d'une intuition visionnaire à l'époque (je ne parle pas des solos de batterie faisant le tour de la salle d'écoute, à l'instar de "l'effet ping pog" en stéréo dont on a abusé. C'est vrai, c'est casse gueule et difficile d'enregistrer un concert ou une pièce de théatre en offrent une scène sonore réaliste... en largeur, en profondeur et... en hauteur (au risque de faire rire quelques incrédules), et que le résultat dépend et des moyens techniques et du savoir faire. Pas de recette unique, malheureusement !

 

André ChaRlin. Ce n'est pas lui qui a inventé la tétraphonie, seulement une tête artificielle stereo avec une séparation en forme de tête entre les micros pour simuler les diverses réflexions sonores d'une véritable tête humaine.

Pas très convaincant finalement : combien de preneurs de sons utilisent aujourd'hui ce procédé ?