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Pourquoi somme nous ici? ou: Un fond de culture G

Discussion dans 'Le café du Repaire' créé par antonin67, 13 Juin 2005.

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  1. ValKan

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    Ben si on prend le sens premier :
    Langage = type de communication réfléchie, comme le langage parlé, écrit, ect ...
    Langue = Un ensemble de mots permettant de tenir un langage.

    Donc il existerait un Langage cinéma, et différente langue cinéma :D (Pour reprendre une comparaison tout a fait amusante, :D le cinéma de Godard et le cinéma de Lucas sont deux langues cinéma, mais sont un même langage cinéma :D )

    Mais bon aprés cela tient, effectivement plus du jeu de mot que d'un réèl concept.
     
  2. sandor

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    Allez adjugé :D J'ai l'impression de me retrouver quelques années en arrière à la fac avec les bons vieux débats avec certains profs (qui n'étaient même pas d'accord entre eux) sur "sens", "réel", "réalité", "signifié" etc... :D :D :D
     
  3. Usul

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    Valkan a développé pour moi.
    Oui il y a "langue" et "langage", c'est deux instances différentes
    et pas un jeu de mot ou un concept rigolo.

    Le concept est bien "réel" (dans le sens de Morin).


    Sandor
    Tu ne te relis même pas pour t'aperçevoir que c'est paradoxal ?
     
  4. ValKan

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    Ben moi, je suis en plein dedans :D
     
  5. sandor

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    Oui c'est vrai Usul :D

    Donc je dirais que Metz développe des modèles théoriques qui se veulent "classificateur", mais qui comprennent en leur sein leurs propres contradictions. D'où l'inutilité de beaucoup de ses démraches, car si c'est pour passer son temps à établir des modèles tout en disant "bien sûr, il y a des contre-exemple", je ne trouve pas ça très malin.
    Quant à Jullier, il n'a très certainement jamais mis les pieds sur un plateau, et il oublie clairement que le cinéma c'est avant tout un réal, une caméra, un acteur (ou pas). Et que vouloir tout expliquer scientifiquement dans ce domaine est de l'ordre du fantasme universitaire ("universitaire" dans le mauvais sens du terme).

    Voilà, satisfait ? :D
     
  6. HOuartna

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    Effectivement, le terme de "langue" est bien appproprié, même si un peu décalé (ça sonne bizarre). Tout comme d'une langue à l'autre le sens différe légèrement (on le voit lorsqu'on essaye de traduire un texte), chaque idée exprimée au cinéma peut l'être dans plusieurs langues. A chaque fois l'idée exprimée ne sera pas la même, mais il y aura quelque chose en commun. Une idée cinématographique ne peut naitre qu'au cinéma, pas en bouquin, ni en peinture, ni au théatre etc.

    Ne perdons pas de vue un des aspects les plus fascinants du cinéma, c'est qu'il permet d'exprimer des choses que l'on ne pourrait exprimer autrement - et là je rejoins Bresson :D (lire "Notes sur le cinématographe", tout petit bouquin indispensable). Du coup si cette idée (ou image ou vision, il y a plein d'autres mots) ne peut être exprimé QUE "cinématographiquement", il faut bien que cette expression passe par --- . Ce que l'on appelerait, par analogie et par facilité, le langage. Mais c'est tellement plus complexe que la langue, je comprends sandor que ce terme te gêne. Je dirais que c'est un "raccourci sémiotique" (c'est juste pour faire universitaire ;))

    En plus, il me semble (et c'est porter un grand espoir en l'avenir du cinéma) que seulement 5% des ressources de ce moyen d'expression (à défaut d'autre mot) sont utilisés. Il y a encore BEAUCOUP à découvrir.

    Amis repairenautes, créons! :D :cool:
     
  7. sandor

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    D'ac avec toi HOuartna. Ce qui prouve bien que c'est quand même un art énormément ouvert. Puisque tu cites Bresson, c'est marrant de voir sa vision des acteurs (des "modèles" devrais-je dire :D) - on pourrait citer Rohmer également - en comparaison avec la méthode Actor Studio par exemple. 2 visions complètement différentes de l'"acting", 2 façons totalement différentes de concevoir le cinéma...et 2 manières de tenir un discours :D
     
  8. ValKan

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    Un art ouvert ...
    ha que j'aimerai aller dans 100 ans pour voir toutes les ingéniosités cinématographique inventées depuis :D ...
    ... et les faires avant :D :lol:
    Mais, et excusez moi de défendre encore cela, la révolution numérique va permettre des évolutions... Mais là, seul les jeunes générations le pourront.

    Je veux dire que nous sommes fils des effets spéciaux (non forcément justifiés mais bon ...) et que là ou il y'a 30 ans, on réfléchissait à deux fois en écrivant un scénario, aujourd'hui on peut sans retenu écrire tout ce qui nous passe par la tête sans crainte d'une réalisation impossible (pour peu qu'on soit visuel).

    Et mieux, notre "culture des effets spéciaux" développera notre capacité à imaginer au delà de ce que l'on peut concevoir, non pas au sens de Barjavel qui écrit des récits trés trés futuristes (et quoi à notre époque encore arrive à surprendre ... haaa "Ravage" ...) mais au sens de la réalisation, c'est à dire là technologie qui permet la mise en valeur de la réalisation (et non le contraire, comme il est le cas dans Star Wars par exemple :D )

    De là a inventé un langage cinéma (Désolé de dire ça lol) trés différent, à la limite des bulles, comme en BD, pour définir ce que pensent les personnages ? He bien, étant donné la fulgurante évolution dans ce domaine (le cinéma) depuis 100 ans, rien ne pourrait m'étonner pour les 100 prochaines années ...

    (Quand même pour les bulles je rigole, mais c'est une illustration)

    Donc en gros, c'est par la technologie que le langage cinéma se développera, d'aprés moi...
    Même si on trouvera encore dans 100 ans des "Les vents nous emportera" ou pourquoi pas, d'autres "400 coups"

    :D
     
  9. Usul

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    Moi c'est plutôt l'impression contraire que je resens. Plus les effets
    spéciaux aggrandissent le nombre des possibilités et moins il y a
    d'imagination. Bizzarement, plus le numérique s'intalle dans le
    cinéma et plus les films se ressemblent.

    "Avant", quand on voulait filmer quelqu'un qui se suicide par
    exemple il fallait trouver quelque chose de réalisable, de fort et
    d'original. Maintenant on appelle un infographiste et on fait sauter
    le personnage du 36 ème étage. Le film suivant, pour être encore
    plus impressionnant le fera sauter du 144 ème, etc...

    D'ailleurs l'infographie est un bon exemple de la chose. Jamais
    les "potentialités" n'ont été aussi grande, et pourtant
    l'infographie n'a trouvé pour le moment que 2 voies commerciales,
    celle du photoréalisme et celle du dessin animé caricatural...
    A vrai dire, je ne vois pas bien où l'imagination a été exploitée
    dans tout cela.
     
  10. ValKan

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    C'est ce que je disais USUL
    Car actuellement les anciennes générations (les + de 25/30 ans actuels) prennent les effets spéciaux comme un moyen de faire beau quand on peut pas faire original ...

    Les enfants de ses générations eux, pourront voir autre chose...

    Je vais rester modeste pour n'avoir réaliser, en amateur, q'une vidéo bien pitoyable certe, mais ou il y a un accident... J'ai utiliser un effet spécial des plus simples (le plus simple : un effet de transparence sur une vidéo passée en accélérée) car je ne trouvais pas de moyen de réaliser l'accident autrement. Et finalement ce moyen c'est avéré assez original, puis indispensable au film... Et du coup l'effet était totalement justifié...

    Je suis pas le genre à faire de la surenchère visuel, et suis à 200 % no-3D

    Mais des effets spéciaux originaux (qui servent le récit) à la Gondry, là je suis d'accord :D
     
  11. sandor

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    Je suis assez d'accord avec Usul. Les facilités du numérique ont entraîné une certaine "paresse" dans l'imagination, puisque rien n'est impossible à faire en gros.

    Alors qu'avant, il fallait faire avec les contraintes, et les réal s'en sortaient paradoxalement dans un contexte plus limitatif techniquement par une imagination plus grande. N'oublions pas le "suggéré" de Truffaut.

    Et même si on peut baver maintenant devant par exemple des villes du futur très réalistes visuellement, je trouve que les imaginaires mis en scène avec des bouts de ficelle dans des films comme Alphaville, THX 1138, Farenheit 451, 2001, etc, nous emmène très très loin.

    Exemple absolu de ça : La Jetée, qui en revenant à la source intrinsèque du cinéma qu'est la photographie, dégage un imaginaire parmi les plus forts de l'histoire du cinéma.
     
  12. Usul

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    Oui, sauf pour le "suggéré" de Truffaut. Je n'ai pas les sources,
    mais il disait au contraire :
    "Je me souligne toujours de 7 traits de plume, j'ai toujours
    l'angoisse de ne pas être compris par le spectateur"

    Vous remarquerez au passage le poétisme Truffautin :D

    Les meilleurs films de science fiction sont ceux qui puissent leur
    effets spéciaux dans la réalité ... C'est tout de même incroyable
    de voir dans Alphaville qu'il a suffit de filmer Paris.
    Et dans Solaris (celui de Tarkovski) la scène la plus futuriste est
    sans aucun doute celle de l'autoroute, pourtant, ce n'est qu'une
    route et des voitures. Avec Stalker il parvient même à nous
    dépayser avec seulement un terrain vague, de l'herbe et un
    ruisseau, il suffit d'y ajouter du vent et un chien dressé... c'est
    autre chose que blairwitch.

    Il suffit de bien regarder autour de nous avec un oeil nouveau
    pour s'aperçevoir que nous somme déjà dans la science fiction,
    et une science fiction bien plus complexe que celle de nos
    fantasmes, et ce qui nous la rend angoissante c'est justement
    d'y voir évoluer des personnages comme vous et moi, c'est à dire
    des gens qui sont habitués à cette technologie, qui n'en parlent pas.
    Il suffit d'imaginer une scène de transport en commum dans une
    grande station de métro parisien avec une image très contrastée.

    En pensant à Farenheit, je revois tout de suite Julia Christie qui
    dit "Qu'est-ce que c'est ça ?" et l'autre qui répond "Ca c'est un
    téléphone hypraconducteur, il nous met en contact avec un
    ordinateur qui peut nous relier à n'importe quel endroit de la
    planète, il nous permet de... blablabla" :o
    Moi je trouve ça plus choquant quelqu'un qui arrive devant un
    batiment, sort son téléphone portable et dit
    "Je viens d'arriver, je suis en bas de chez toi. Tu m'ouvres ?"

    Du pur Godard :
    " - Je voudrais télécommuniquer."
    ou encore :
    " - Bonjour, merci, je vous en prie."

    Ca a 40 ans et ça n'a toujours pas pris une ride.


    Pour en revenir à l'imagination... l'imagination ça n'est pas la
    capacité à inventer, c'est la capacité de voir les choses d'une
    manière nouvelle.
     
    #27 Usul, 16 Juin 2005
    Dernière édition: 16 Juin 2005
  13. HOuartna

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    Tu as raison de le souligner, car c’est un vrai problème ! Les limitations forcent l’imagination et la création. Plus il y a de barrières autour de toi, plus tu vas chercher le meilleur moyen (donc le plus créatif et le plus innovant) pour les franchir. Aujourd’hui plus de barrière donc plus de création. :D
    Sans vouloir être défaitiste, c’est pas sur que les 100 prochaines années à venir soit aussi créatives que les précédentes…
    La technologie c’est une chose, mais il faut les idées pour bien l’utiliser ! Et pour ça, la technologie nous embrouille plus qu’autre chose. On est comme un gosse devant un super jouet dont on ne sait pas quoi faire.
    Ton effet assez original date de 1900, c’est un certain Georges Méliès qui l’a utilisé de tout plein de différentes manières toutes aussi géniales les unes que les autres… C’est vrai que ça fonctionne toujours, mais ça date un peu ;)
    Pas seulement nouvelle, aussi différente : chacun voit les choses différemment, mais tout le monde est convaincu qu’il voit peu ou prou ce que le voisin voit. Ceux qui sont persuadés que chacun voit différemment forcent leur manière de voir à entrer dans le réel, en l’exprimant. Cette traduction, montrer aux autres la manière dont "moi je vois", c’est l’imagination, la poésie.
     
  14. ValKan

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    C'est tout a fait exact, et c'est exactemetn ce que je dis :
    Aujourd'hui les gens sont comme un gosse devant un supet jouer ... Mais plus tard, ils seront comme un adulte, qui peut l'utiliser d'une manière bien différente ...

    Donc le problème c'est la maturité des cinéastes en matière d'effet spéciaux, pour le moment ils se laissent dépasser par les possibilités des effets spéciaux ou, au contraire se créer un mur imperméable aux effets spéciaux ... Dans les deux cas, pour moi, c'est un tort car, dans les deux cas, il s'agit d'une solution de facilité...

    Quand à Melies, (qui lui d'ailleurs était de loin surpassé par les effets spéciaux) il a créé grand nombres d'effets spéciaux à partir d'une technique... Si sa technique aujourd'hui n'est plus orginiale, les différentes mise en pratiques de celle ci peuvent l'être ... D'ailleurs je ne me souviend pas avoir vu un film de Mélies ou il s'agissait d'un accident de voiture :D

    (Mais étant donné l'immense oeuvre de ce personnage, je n'ai biensur pas vu tout ses films ...) :(

    Voila :)
     
  15. HOuartna

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    Oui il me semblait bien que tu portais un discours optimiste: que dans les années à venir, nous allons enfin réussir à inventer quelque chose (un langage?) avec les nouvelles technologies, et il faut esperer qu'il en sera ainsi, mais ce n'est pas gagné. Je pense comme toi qu'il y a tellement plus de choses à faire avec les effets spéciaux que des explosions et des créatures gigantesques.
    Ou le manque de maturité des cinéastes tout court :lol: Blague à part, c'est vrai que le recul sur les effets spéciaux sera nécessaire pour avancer, et pour cela il faut commencer par se rendre compte de la banalité d'aujourd'hui dans l'usage de FX.

    Méliès a quand même experimenté quelque chose 100 ans avant toi, même si je suis le premier à trouver ça génial, d'ailleurs mon premier court-métrage utilisait le procédé de l'apparition/disparition, tout aussi magique aujourd'hui qu'il y a un siècle). Comme quoi on ne se lasse pas de ce qu'il y a de meilleur. Et j'ai bien peur que les images de synthèse d'aujourd'hui, dans 100 ans, on en sera gavé comme les oies un 28 décembre, date d'ailleurs historique pour le cinéma...

    Hasard, vous avez dit hasard?

    ;)
     
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