Pour ceux qui s'intéressent à l'histoire de France…

Les valeurs Zulu (UZN)...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Universal_Zulu_Nation

 

Tout cela vient d'être superbement retracé dans la mini-série biopic "Le Monde de demain" qui sera diffusée le 20 octobre sur ARTE et qui est déjà disponible en ligne sur le site de la chaîne :

Le monde de demain - Séries et fictions | ARTE

Dee Nasty (Daniel) est l'un des personnages centraux, incarné par Andranic Manet qui en fait une interprétation cocasse. La BO, c'est aussi du Dee Nasty.

C'est frais, c'est très documenté, c'est bien eighties, y a du tube cathodique osé, de la radio libre et des cabines pour téléphoner en toute tranquillité, un pur bonheur !

Bonus, les comédiens ne chuchotent pas pour nous la jouer "profond" et même... ils AR-TI-culent ! Yes ! Là, faut vraiment en profiter, parce que ça commence à se faire chiément rare dans le paysage du plus ou moins "jeune" comédien français j' laisse pisser les violons, suffit d'marmonner.



Et une série de vidéos des coulisses de la série, le coaching, la sape, la technique FX du face engine pour les scènes de breakdance, etc. :

Sur le plateau de la série "Le monde de demain" - Séries et fictions | ARTE

 

Un plaisir de te retrouver ici ...

 

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Tout le plaisir est pour moi, AQW333. Du coup, j'ai perdu huit kilos pour le rôle. Affûté.

 

Réaction des anciens...

 

Je suis cette série ... on est vraiment plongé en arrière , style de l'image, décors... après je ne suis pas un spécialiste donc j'imagine pour eux que l'on ne retrouve pas forcement les personnages... classique.

 

Dans ce genre de série, ils ne peuvent pas vraiment s'attarder sur un côté des choses qui serait plus glauque et plus violent. Forcément, pour eux, c'est un peu lisse. Forcément, les personnages leur ressemblent mais ce n'est pas eux... Par contre factuellement, c'est plutôt très juste pour un film de fiction. Il n'y a qu'à écouter ce que raconte Dee Nasty dans l'entretien qui faisait l'objet de ce post pour s'en rendre compte.

 

Je viens de voir le dernier épisode de la série "le monde de demain". A la vue de la pochette du premier EP de NTM j'ai reçu une claque nostalgique : le souvenir de l'achat chez le disquaire d'Albi avec les francs d'étudiant... Etant plutôt Public Enemy que Lionel... une fois sur la platine j'ai ressenti la même énergie que le 2ème album des artistes US. En français, c'était inattendu. Un shoot d'énergie plus efficace que des milliers de méditations. Cela ne venait pas de la planète mars

Au départ, en voyant les présentations de la série sur le site, ce ne fut pas agréable de se dire que le hip-hop entre au musée. Puis en un clic, un peu de mal les première minutes puis la surprise de réentendre ces noms, puis le décor ! Les mixettes, la cellule Shure sc35, la console radio US wheatstone audioarts un truc du genre, montre, etc... le souci du détail est élevé. J'ai peut-être ressenti une gêne "d'identification" difficile à comprendre. Je restais spectateur d'une fiction bien faite. J'ai été surpris de raconter cette histoire en passant par l'intime. J'ai toujours du mal avec cela. Cependant, je trouve cette façon de présenter le début du hip-hop en France originale.

... Si j'écoute toujours Public Enemy, je vais tenter de réécouter une compil radikal avec
Dee Nasty ou un des premiers albums d'Assassin... ou pourquoi pas un vieux numéro de "rap line" (la leçon pour lacer ses lacets de l'émission h.i.p h.o.p avec son gant blanc,rrrrr, Vu qu'il n'y avait rien, c'était déjà ça mais bon).

Enfin, "It takes a nation of millions to hold us back", danse, rap, graff, hormis la musique à fric, autour de moi je constate toujours la transmission de la danse à des enfants, du graff, du rap, bref jai l'impression que le hip hop n'est pas mort et c'est bien là l'essentiel.

 

Quelques mises au point quand à la série "Le Monde de demain" et aussi un complément historique plutôt intéressant...

 

Quand un monde en rencontre une autre et que pour un temps ils fusionnent. Le Hip Hop naissant et l'université Paris 8...