Peut on intellectualiser le porno?

eh bah non...

Pas de bol, je suis un garcon tout poilu!!!

 

C'est pour ça que je ne me suis pas trop mouillé et que j'ai juste parlé "d'un certain côté féminin" (que nous avons tous) :lol:

 

et nnikaba, je te propose de te mater IKU

 

En faisant quelques recherches, IKU me semble interessant!!!
Mais pour le trouver ici, c'est pas gagne... Tu me l'envois?
Au fait, pourquoi tu pense que je devrai le voir ?
Nnikba

 

iku c'est pour les gens qui pense que le porno peut être autre chose qu'un étalage à la boucherie.

pour être plus précis ( accroche toi):
c'est une porno cyberpunk japonais complètement taré réalisé par une fan de blade runner!

ce film est la preuve qu'on peut réalisé un porno sans faire de la boucherioe ou se cacher dernière une analyse pseudo intellectuel à la breillat!

voilà!
ps: pour le trouver! vive le dvd import!

 

Trouver des DVDs ici, pas de probleme, mais des qu'on voit un bout de seins... hop, pas le droit... (Police menottes prison..) // Chine
Je vais voir si il est en sharing somewhere dans le cyber espace.

Merci pour le conseil

 

est ce que tu es allé voir le site!

 

porno

Je ne sais pas si l'on peut/doit intellectualiser le porno, mais je pense qu'il serait utile de rappeller quelques codes simples (valables en France sauf exception:
"porno"(-18): on montre tout ce que l'on veut
"érotique": on montre les corps nus (et encore, il est rare de voir un sexe masculin, même au repos), le sexe de la femme (mais pas en trop gros plan, et en général poils pubiens obligatoires), et l'acte, de dos, ou d'une manière qui ne peut montrer que l'acte n'est pas simulé.

Sinon, pour éclaircir le point "peut on mettre du porno dans un film "normal?", je conseillerai Extension du domaine de la lutte de Philippe Harel (adaptation de Houellebecq), qui intégre une scène que l'on apparenterait à du pono en général mais qui semble être passée comme une lettre à la Poste au CSA (-12, en tout cas pour le dvd). Il s'agit du personnage principal se masturbant dans les toilettes, avec une vue de son sexe en éréction (et en action) en reflet (très net) sur les carreaux. Cela peut paraître peu, mais cherchez un film où l'on voit un sexe en érection hors porno (-18).... C'est très rare. Je conseille également ce film pour montrer que au moins pour ce qui est du langage (pour le visuel c'est une autre histoire), opn peut parler crûment de sexe sans être vulgaire, inintellectuel, etc

 

amélioration de la pornographie

Concernant l’amélioration de la pornographie, je ne crois pas qu’elle réside dans une approche scénaristique crédible, d’abord parce que les acteurs pornos sont dans le meilleur des cas des acteurs très médiocres. Ce qui pourrait rendre le genre plus excitant, ou plus "acceptable", c’est plutôt dans une recherche d’une représentation visuelle plus excitante.

Sans vouloir être cru, je ferais quelques remarques concernant le genre :

Les préliminaires effectués dans les films pornos, sont navrants, type : je caresse une femme en mettant mon majeur, je pratique un cuni en crachant, la plupart des visages des filles quand elles se font sodomiser expriment de la souffrance ou à défaut un malaise. Essayer de prêter attention pour voir... Pour ma part, quand je vois une actrice « souffrir », l’excitation s’évapore. Les films pornographiques ont la particularité de pratiquer sans vergogne la surenchère du gang bang, de l’éjac faciale et consort… Dans cette situation, les femmes passent du fantasme objet standard à l’objet sadisé, pardon pour ce néologisme : petites claques dans la tronche, crachats, mots orduriers, violence dans les gestes, pincement de nez lors d’une fellation, écartement volontaire des orifices, gros plan sur un anus dilaté etc. Bref, tout ce qui pour moi ne repose plus sur une représentation fantasmée de la femme mise en objet

Voilà pour moi ou se situe une possible amélioration de la pornographie. Mais il faut aussi se demander pourquoi l’évolution de la pornographie véhicule un traitement aussi outrancièrement sadique. Car dans la pornographie, se joue aussi un mépris et un asservissement de la femme dont les limites semblent être contenues seulement par les lois en vigueur et non la moralité des réalisateurs ou la demande des acheteurs. Exemple jusqu’à peu de temps la zoophilie était interdite sur le territoire français, ce n’est plus le cas aujourd’hui, pourquoi ?

Je dressais d’ailleurs dans un autre post cette remarque sur l’évolution du traitement de la femme dans la pornographie. Elle semblait coïncider avec l’avènement de l’émancipation féminine. Autrement dit dans la réalité, les femmes s’émancipent et découvrent les apanages de vivre une sexualité libre, sans asservissement, et sans domination masculine, alors que dans la pornographie tout y est inversé jusqu’au paroxysme… Comme les films pornographiques sont produits et réalisés pour et par des hommes. Il peut être intéressant d’étudier ce phénomène sociologique.

Quant à la définition du petit robert, je la trouve totalement inadaptée. L’obscénité du comportement humain et sociétaire se rencontre partout et sous toutes ses formes. Le porno est un produit conduisant à se "masturber". La vulgarité, ce n’est pas une actrice porno suçant quatre ou cinq bites, mais plutôt le monde qui tourne à l’envers, je ne dresse aucune liste, tout le monde sait de quoi je parle...

Quand au sexe masculin, montré au cinéma ou à la télévision, il subsiste un tabou typiquement français à ce sujet. Un peu comme celui des japonais concernant les poils pubiens. Dans les pays nordiques par exemple, ce tabou n'existe plus.

F