Orthographe : comment faites vous?

Bel exemple!

Bien sûr qu'il faut continuer le dialogue...mais je persiste à penser que l'orthographe n'est pas qu'un amoncellement de règles, mais la condition vraiment nécessaire à la compréhension des autres et aussi évidemment à la sienne propre.
L'exemple donné est édifiant :
"était" à la place de "été" veut bien dire que l'intervenant ne comprend rien au notion d'imparfait et de participe passé. Conséquence : il ne peut même pas percevoir par écrit la notion de chronologie!
Je ne parle même pas de "là" et de "la", notion qui entraine évidemment une compréhension complétement différente d'un texte -sinon pourquoi aurait-on introduit l'accent?- ...etc...etc...

L'écriture SMS ne veut pas dire que l'on ne connait pas l'orthographe et j'adhère tout à fait au fait que tous les étudiants ont fabriqué leur propre SMS pour pouvoir retranscrire assez vite les cours. Mais ce SMS était personnel et n'impliquait pas une communauté. Le SMS sur le repaire est pour moi une marque de mépris envers les autres et comme cela a été souligné par ailleurs une inefficacité de la communication (moteur de recherche..)

La faute d'étourderie est évidente pour qui connait (un peu!) l'orthographe et est corrigée presque inconsciemment par tout le monde! Mais la seule phonétique des phrases ne peut en aucun cas permettre une bonne compréhension d'un sujet. Et je maintiens que la bonne écriture de "étais, été, ses, ces, ou c'est "est ABSOLUMENT NECESSAIRE à l'échange écrit.

 

Lacombe,

Je pense que tu vas un peu trop loin dans ton raisonnement. L'utilisation du style SMS n'est pas une forme de mépris envers les autres. J'en veux pour preuve que lorsqu'on le demande gentiment, les personnes concernées essaient le plus souvent de corriger le tir. Au pire on pourra dire que les personnes qui emploient ce style sont dans un monde auquel nous n'appartenons pas et qu'elles n'ont pas notre recul quand à l'utilisation du Français écrit. N'oublie pas que la génération des 18 / 20 ans a grandi avec Internet, les téléphones portables ... Ils ont absorbés / taillé à leur mesure ces nouveaux vecteurs de communication auquels nous n'avons fait que nous adapter. La nuance est considérable !

Les à côté (difficulté avec les moteurs de recherche par exemple) sont accessoires. Le but n'est pas de laisser une trace indélébile, mais de faire passer un message rapide sans se soucier de la forme. Ils apprendront que le fond et la forme sont indissociables plus tard .... malheureusement

J'ai plus l'impression que nous vivons un "conflit" de générations, rien de plus

Daniel

 

Tout à fait d'accord!
J'ai un fils de 10 ans qui est à mon avis victime de ces méthodes d'éducation. Les enseignants ont une énorme responsabilité dans ce qui arrive et malheureusement la différence entre les capacités des enfants vient du temps que les parents peuvent consacrer à réparer les "oublis" de l'enseignement officiel!
On peut bien dire que l'orthographe est secondaire pour les jeunes, il est bien évident que tout jeune incapable d'écrire correctement ses copies, son DEUG ou sa thèse est très handicapé. Le pire est qu'il ressent très profondément cette tare et qu'il en est très souvent malheureux!

 

PAS D'ACCORD,
C'est le genre de phrase toute faite et trop facile qui contribue à dénigrer une profession.
Les enseignants ne font qu'appliquer les réformes concoctées par les différents ministres dont le seul but est de laisser une trace de leur passage, quelque fois très ephémème, au gouvernement.

Les enseignants NE sont PAS responsables des méthodes d'enseignement ! ! !

@+

 

Responsables mais pas coupables

Les enseignants sont responsables de ce qu'ils enseignent ! Bien sûr et j'espère que cette responsabilité est la justification de leur beau métier. Coupables, bien sûr que non, et je suis bien d'accord que la mise en place des méthodes d'enseignement s'est faite sans l'assentiment de nombre d'entre eux. Néanmoins il est de leur devoir ou de celui de leurs représentants syndicaux de tirer la sonnette d'alarme mais j'ai bien l'impression que les responsables des programmes reçoivent souvent l'aval des syndicats (me trompe je?)...
J'attends des enseignants ou de leurs représentants qu'ils fassent grève pour imposer l'apprentissage de la lecture, du calcul et de l'orthographe, la généralisation des dictées quotidiennes (mon fils en CM1 en a faites en tout et pour tout une dizaine!!!), la généralisation des devoirs ECRITS à la maison. Va-t-on dans cette direction? J'en doute. Qui est responsable?

 

Salut vsb !!

je suis sur le cul !!
c'est incroyable cette réforme...l'erofrancais ?!?!

Non, c'est de l'intox...on ne peut pas réformer l'orthographe sur 5 ans de cette manière?!!

A suivre...mais je désaprouve non pas la finalité mais la méthode

 

Pour Lacombe, .. et autres qui pensent que les enseignants sont responsables des lacunes de leurs bambins...

Les enseignants doivent appliquer un programme et pour cela ils doivent utiliser des méthodes dictées par leurs inspecteurs. Il faudrait arrêter de penser que les enseignants du primaire sont responsables des programmes et des méthodes. La plupart des inspecteurs n'ont jamais enseigné en primaire.

La dictée permettrait l'apprentissage de l'orthographe, mais posez vous la question : Que teste la dictée ? La réponse est la suivante : la dictée teste (en simplifiant éxagérément) la connaissance innée de l'orthographe. Si elle n'existe plus, c'est qu'elle est à présent proscrite par les inspecteurs et que l'enseignant qui en ferait serait immédiatement réprimandé (un enseignant est inspecté environ tous les trois ans, c'est sur la base de cette seule inspection de quelques heures que se jouera l'évolution plus ou moins rapide du salaire de l'enseignant). La remarque est la même pour les devoirs écrits à la maison : ceux-ci sont maintenant proscrits.

Si votre enfant ne sait pas lire ou n'a pas le succès escompté en classe, vous commencez par vous en prendre à l'enseignant et à la méthode qu'il utilise. Posez vous plutôt la question de votre propre responsabilité. Si au lieu de ressasser à longueur de journée "C'est la faute de ton professeur" et de repousser la faute sur d'autres, vous questionniez vos propres méthodes d'éducation. Votre enfant passe-t-il plus de temps à lire des livres (seul ou avec vous) ou à regarder la télévision et jouer avec son ordinateur. Je vous rappelle que les parents ont un rôle éducatif majeur que les enseignants ne sauraient remplacer. Si l'enseignant doit apprendre aux enfants qu'il convient d'être poli, sociable et de ne pas répondre "Nique ta mère !" à l'adulte qui lui fait une réflexion, il n'aura pas autant de temps à consacrer à ses enseignements (ce qui lui plairait beaucoup plus).

La méthode de lecture globale : Prétendez-vous à présent continuer à déchiffrer les mots comme vous le faisiez lorsque vous avez appris à lire ? Lire ce n'est pas savoir lire à haute voix afin qu'un auditeur comprenne, mais c'est comprendre le sens de la phrase que l'on lit. Si vous ne comprenez pas les messages en style SMS, c'est parce que vous lisez avec une approche globale et non avec une méthode syllabique. Votre enfant apprenant à lire avec une méthode syllabique ne sera jamais choqué par l'orthographe SMS.

Le calcul mental : vous trouvez-cela choquant de ne pas savoir faire quelques opérations simples de calcul mental. Posez-vous la question de savoir ce qu'est le calcul mental. C'est très bien de savoir multiplier 16 par 3, c'est encore mieux de connaître la signification de cette opération (Pourquoi utilise-t-on une multiplication). Personnellement, je trouve que puisqu'il existe des calculatrices, il n'est pas aussi utile qu'avant de savoir calculer sur papier, le calcul mental est certainement plus utile et il permet de connaître l'ordre de grandeur du résultat escompté afin de ne pas accepter n'importe quel résultat provenant de la machine. A propos du calcul sur papier, n'oubliez pas qu'il y a quelques décennies, on apprenait aussi à extraire des racines carrées "à la main". Les enseignants cherchent actuellement à développer la compréhension du calcul plutôt que la technique calculatoire.

L'argument : "à mon époque on savait tous lire, on connaissait tous les tables d'addition et de multiplication". Je vais encore faire bondir, mais je doute de l'utilité de la connaissance "par coeur" des tables lorsque l'on dispose d'outils aussi efficaces et bon marché que les calculatrices... A votre époque, il existait aussi des tables de trigonométrie, des tables de logarithmes qui ont aujourd'hui disparu. A cette époque, les savants calculaient encore à la main (conférer, Tintin et l'étoile mystérieuse). A la même époque, l'enseignant était respecté et la discipline régnait dans sa classe. Aujourd'hui il doit savoir se faire respecter sans pouvoir punir (la punition individuelle, mais surtout collective est proscrite), d'élèves qui entendent chaque jour que leurs enseignants sont des nuls dans la bouches de leurs parents. A la même époque, une proportion non négligeable des élèves de la classe redoublait (en CP, ceux qui ne savaient pas lire). Aujourd'hui le redoublement est devenu exceptionnel (ordre des inspecteurs), une grande partie des parents qui y sont confrontés font appel pour le passage du petit. Par ailleurs, l'organisation "en cycles" des enseignements impose que le redoublement se fasse en fin de cycle (fin de CE1 donc pour le cycle des apprentissages). A votre époque, une bonne partie des enfants n'atteignait jamais le collège et commençait à travailler rapidement ou entraient en apprentissage chez un patron. Cette époque est révolue puisque 80% d'une classe d'âge devrait arriver au bac.

Ma conclusion serait plutôt la suivante : Avant d'accuser les enseignants, prenez d'abord conscience de la difficulté de ce métier, adaptez vous-même votre éducation à la maison. Cessez de critiquer lorsque vous ne connaissez pas. Je rappelle que les enseignants sont actuellement titulaires d'une licence, qu'ils ont ensuite étudié un an à l'IUFM pour passer un concours national difficile -CAPE, CAPES, CAPET, sans parler des agrégés- puis ont effectué un an de stage (cours en IUFM + enseignement sur le terrain) avant d'être titularisés. Les enseignants ont donc tous étudié pendant 5 ans après le bac pour s'occuper de vos chers bambins, il serait peut-être temps de vous remettre en question plutôt que de mettre en doute leurs capacités !

Malgré mon ton un peu agressif, je vous souhaite une bonne journée.

 

Je suis sur le cul!!

La dictée est proscrite???!!! Alors là première nouvelle.

Donc je maintiens d'autant plus tout ce que je dis : si les enseignants ont laissé s'instaurer une telle connerie ils sont très largement reponsables du problème.
D'après vous, il est donc normal que les parents fassent faire ces dictées à la maison? Mais c'est la négation de l'école publique et de l'égalité des chances qu'elle sous-tend. Bien sûr je fais faire le travail de calcul, de dictée moi-même à la maison, MAIS je suis sûr que ce n'est pas une bonne solution.
Les enseignants sont là pour enseigner et les parents pour éduquer, je suis d'accord. Mais à mon avis calcul et dictée font partie de l'enseignement et non de l'éducation. Et croire qu'orthographe et calcul peuvent être acquis par innutrition me semble une supercherie. Je ne connais pas d'apprentissage sans effort , je dirais même que l'effort pour ma génération (50 ans) était et est toujours un plaisir!

 

Je maintiens que la dictée ne sert qu'à mesurer la connaissance innée de l'orthographe par les enfants. Pour apprendre comment s'orthographie un mot, il est de loin préférable de lire des livres. Sais-tu quel est le dernier livre que ton fils a lu ? Quel est le rapport du nombre d'heures qu'il a consacrées à la lecture au nombre d'heures consacrées à la télévision ? Si la dictée et les devoirs écrits à la maison sont aujourd'hui proscrits, c'est justement au nom de l'égalité des chances entre les enfants "favorisés" dont les parents s'occupent à la maison et les autres.

En ce qui concerne l'usage de la dictée en classe, il te faudra demander aux enseignants de tes enfants. Les seules dictées utiles ne peuvent porter que sur des points vus en classe afin de valider les acquisitions... Pourquoi penses-tu que ton fils n'a fait que 10 dictées depuis qu'il est en primaire? Pour un enseignant, une dictée au sens où tu l'entends est pourtant un exercice facile à faire (j'imagine que selon toi il suffit de prendre un livre et de lire un paragraphe bien choisi) et pour peu qu'on pratique un peu de correction en classe avec les élèves (sinon, elle ne sert à rien car l'élève n'ira pas chercher tout seul pourquoi le mot qu'il a mal orthographié est mal orthographié) elle permet de "meubler" quelques heures avec très peu de préparation... Tu imaginais sans doute que les enseignants n'en faisaient pas par pure flemme, tu es détrompé. J'ose une métaphore médicale : Quelle est l'utilité d'un médicament réduisant la cholesterolhémie chez un individu qui continue à mal s'alimenter ? Les symptomes seront peut-être un peu moins sévères mais dès que le traitement cessera, le naturel reprendra le dessus.

Plus que la dictée, l'expression écrite libre est l'exercice où l'enfant apprend l'orthographe et la grammaire (chaque "rédaction" est personnellement corrigée avec l'enfant ou corrigée en classe). Je ne doute pas que les enseignants de ton fils en fasse beaucoup, et pas uniquement en cours de français (mais aussi en sciences, sport, géographie, et même mathématiques...)

Bonne journée, et bonne rentrée à ton fils !

 

Que de vagues, Que d'eau, kedo-rtograf

Qui donc qu'on cause ici ? ( parlure québécoise…)
En principe, c'est d'images et de vidéo

Bon, l'orthographe compte parce que c'est à l'écrit et pour nous au français que le web nous contraint - donc, bienvenue aussi à tous les autres-phones qui sont capables de lire des discussions intéressantes autrement qu'en anglais

L'apprentissage de notre orthographe qui s'est longtemps faite "à coup de rêgle sur les doigts" au temps béni des omnibus à cheveux et des épingles à chevaux cherche une autre pédagogie - ça n'était pas l'affaire des parents quand les "hussards noirs" sortaient des "Certifiés d' Études Primaires" à douze ans, ce n'est pas parce que, maintenant tout le monde a lu quelque part un ou des "digests" de F Dolto que la solution est trouvée-

Je ne me suis jamais trop occupé de lecture et d'orthographe, mais j'en ai quelques notions :
un mot qui en français s'écrit MERVEILLE - sans accent-

en syllabique: M E = ME (meu)… R V = ça ne marche pas, retour à l'étape précédente :
M E R ( emme …eu …erre ) accès mémoire "eu" devant "erre", ça fait é (ou peut-être è si suivi de deux erres => un pas d'exploration en avant, c'est V) voilà, je tiens mér… essayez de continuer ainsi, vous buterez sur V E I, puis L L , retour à V É … ILL ( =y) enfin ILL E… Si vous vous rendez compte, ça s'appelle une démarche algorithmique ( c'est comme ça que ça s'écrit à cause non pas de rythme mais de "Al Kwarismi" -orthographie française discutable par les arabophones-) …

en global, le (ou la) môme qui "voit" , a tendance à reconnaître…ce qu'il connait déjà - qui parmi nous fait autrement ? -, beaucoup de chances pour qu'il reconnaisse MER (la mer, celle qui est bleue dans le livre), comme il y a de l'après, en général, il (elle) invente la suite … de merci, mercredi, merlan à merveille, j'en oublie et pas le moindre:lol:

Et puis y a la méthode mixte, panachons !

Et puis j'ai faux parce qu'en français "pointu", c'est mèrvèy(e)- et pas mérvéïo comme mirhéïo ou Marséïo.

Celui qui trouve mieux, construit le logiciel tant attendu qui lit et qui cause le français… Un "truc": tu écris le français à l'anglaise, ex MERVEY et tu le confies à un "logiciel causeur d' anglais… il va te dire M' vêi y(e)…ou parfois meurvi… faut tatonner un poil :lol:

Désolé, la proposition canulardeske (et germanike -aïe a pas ta mer)

, bien qu'elle oublie [ç], [ss], [ch] (kristof) dans la vo (et d'autres sûrement) et (dans le sous-titrage) sera peut-être réalisée dans … vingt ans… Ce qui serait préjudiciable au français serait que ça survienne à l'insu de notre plein gré.
Je ne crois pas que la profession médicale ait pâti -à Marseille ça se lit patti-(o) - de ne plus rédiger les ordonnances en latin, avec pour le pharmacien la recette idoine du cataplasme aux graines de moutarde et à la farine de lin.

Quant à l'arithmétique (aritmétik), il est possible d'en servir encore une bonne dose depuis les algorithmes nécessaires au calcul rudimentaire ( addition de trois nombres de 3 ou 4 chiffres avec ou sans virgule…) et leur "coût" en tâches élémentaires jusqu'à ceux du calcul mental (décomposition, distributivité, compensation, etc…) sans parler de la division posée et encore moins de la recherche de racines car ça met en œuvre des conditions, des boucles et parfois de la récursivité… à dérécursiver (invariant de boucle etc…). À moins que ce soit exercé comme formateur pour… l'intelligence ou nécessaire pour le spécialiste… en programmation de calculette : même pas!

Alors, vive les images et la vidéo, et dès l'école

 

Oui, là c'est limite si je ne me suis pas cogné la tête au plafond :lol:
Heureusement que je connais mes tables de multiplication, qu'est-ce que je perdrais sinon comme temps dans mon métier !
Plus sérieusement, je suis convaincu qu'il y a des bases à connaître, quelle que soit la discipline courante. Le cerveau a sans cesse besoin d'être entretenu par une certaine gymnastique de réflexion. C'est indispensable. Les outils d'assistance dont on dispose aujourd'hui sont formidables et il faut les utiliser (vive la simulation par élément fini qui nous évite de remplir des 10zaines de pages de calcul matriciel), mais vive également la gymnastique arithmétique qui nous permet de se sortir rapidement d'une règle de 3 sans avoir à allumer sa calculette.

Et la vidéo dans tout ça ?

 

Evidemment, je savais que je choquerais en disant cela : c'était un peu à dessein ! Beaucoup de gens croient qu'il est fondamental de savoir par coeur les tables de multiplication. Certe il est important de les connaître, mais deux secondes de réflexions pour dire 7 x 8 = 56 ne me paraissent pas interdites ! Par ailleurs, il est bien plus important à mon sens de savoir dans quel contexte faire une multiplication que de connaître la table ! Il s'agit d'un problème de représentation mentale et donc de sens à donner à l'opération !

Savoir calculer de tête c'est bien, faire les bons calculs (même avec une calculatrice) c'est encore mieux. Lorsque tu parles de règle de trois, sache que beaucoup de tes contemporains (ceux qui sont passés par la même école que toi) n'ont qu'une très vague idée du pourquoi de l'application de cette "règle", et qu'il leur serait très difficile d'expliquer la notion de proportionnalité.

Et bien, c'est simple : "Durant ses vacances à la guadeloupe, un vidéaste a rempli quatre cassettes mini DV d'une heure (vitesse standard), mais il a utilisé le mode LP de sa caméra qui l'autorise à enregistrer 50% de temps en plus. A la fin du montage (qui lui a pris cinq semaines à deux heures par jour de semaine sans travailler les samedi et dimanche), son film dure 20 minutes. Une heure de vidéo au format miniDV fait approximativement 13 Go.

1) Calculez la proportion des rushes utilisés.
2) Calculez le rendement du travail de montage (rapport de la durée du film au temps consacré au montage)
3) Calculez quel bitrate devra avoir son film pour tenir sur un CD-rom de 700 Mo avec une qualité maximale.
4) Sachant que le titre du film qui apparaît à la quinzième seconde est "Mé vakences a la Gwadloup", quel est l'âge du grand-père (capitaine de marine) qui n'a pas pu tenir plus de trente secondes devant le film.
5) En deux pages maximum, écrivez un script correspondant à vos propres vacances (vous veillerez à ce que votre propre grand-père supporte la lecture de tout votre script).

 

1) 6.25%
2) 3) & 4) j'ai pas de calculette sous la main

 

Pour Senior Tuco, tu devrais utiliser la calculatrice intégrée à ton système d'exploitation ! Entre temps, j'ai ajouté une nouvelle question 2), mais ta réponse à la question 1 est fausse...

Voici les corrigés (sauf pour les questions 4 et 5). Je les ai établis avec ma calculatrice (je n'ai pas la prétention d'être un calculateur infaillible)... Initialement, je ne prétendais tout de même pas être pris au sérieux avec ma proposition de problème !

1) Temps total de rushes = 4 * 60 * 1.5 = 360 minutes.
Durée du film = 20 minutes.
Taux d'utilisation des rushes : 20 / 360 * 100 = 5.56 %

2) Temps consacré au montage = 5 * 5 * 2 * 60 = 3000 minutes
Durée du film = 20 minutes.
Rendement du montage = 20/ 3000 *100 = 0.67 %

3) Le film devra faire 700 Mo, il dure 20 minutes soit un bitrate maximal de 700 * 1024 *1024 * 8 / 20 / 60 = 4.89 Mbit/sec (Rappel : 1 ko = 1024 octets, 1 octet = 8 bits, 1 Mbit = 1000000 bits)

Remarque : tant qu'on y est, je ne résiste pas à citer le "grand classique" de la réforme de l'enseignement intitulé Le problème de Maths

 

ça tombe bien, ma réponse n'était pas sérieuse (même si je l'avoue, je me suis lamentablement gourré à la question 1)...en utilisant la calculette de windows :( ça la fout mal !)