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Discussion dans 'Professionnels - entreprises' créé par tibouts, 4 Octobre 2003.

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  1. tibouts

    tibouts Guest

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    Tiens donc ?

    Je pense que tout le monde n'a pas compris ce qu'il fallait !!

    Le fait de monter une Asso et de trouver sa place pour accomplir le boulot n'est pas une manoeuvre frauduleuse pour se "faire du fric" sur le dos de l'état et de ses contribuables !!!
    Si vous lisez bien, ce serait bête de proposer çà alors que JE suis en Entreprise !!! (paiement de charges, etc ...)
    Non !
    Le but est de TRA-VAIL-LER !!!!
    Messieurs, au commencement de votre activité intermittente, aviez vous un carnet d'adresses bien rempli ? Avez vous trouvé vos empoyeurs aussi facilement que çà ?
    Non?
    Alors, je redis et je confirme (et assume) mes propos : Montez une Asso, faites des piges par son intermédiaire et augmentez vos chances de gonfler votre carnet d'adresses ... Pour travailler en Asso, tout ce qui pourra être accompli en tant qu'adhérent ne sera pas rémunéré, mais tout ce qui sera effectué sous contrat d'intermittence le sera ... et légalement : PAIEMENT DESS CHARGES COMPLETES !!!!!!
    Chercher des clients (ou des employeurs) en étant payé par les ASSEDIC vous semble scandaleux ? BEn alors là, je comprends pas ... Quelqu'un qui cherche du boulot se fait engueuler ... mais quelqu'un qui serait payé à rien foutre (et donc payé par les ASSEDIC aussi, mais sans en reverser la part aux organismles sociaux) serait mieux vu par vous ?
    JE pense qu'il faut réfléchir un peu plus loin, non ?

    Pour le matériel qui est à l'asso, je ne vois pas le problème ...

    En tous cas, si tout fonctionne, un travailleur de plus est sur le marché du travail ... et paiera (même continuera de payer) tout ce que l'Etat lui demandera ...

    A vrai dire, je ne comprends pas du tout même ce qui vous embête dans ces propos ...

    Mais il est clair que si vous voulez envoyer quelqu'un au casse pipes, le faire monter sa boite sans connaitre le marché, lui faire investir les sous qu'il n'a pas, bref ! lui faire tenter une aventure simplement pour le plaisir du risque ... Alors allez y ! Donnez vos bons conseils !

    Pour ma part, c'est ce que j'ai fait...
    mais j'estime avoir eu beaucoup de chances ...
    Si j'avais pu monter une asso, travailler dedans pour être intermittent, continuer le statut avec de nombreux employeurs, et enfin avoir les bonnes cartes dans les mains pour choisir si je voulais continuer l'intermittence ou me mettre à mon compte, croyez moi, avec le recul, j'aurais été très content d'avoir eu ce conseil au départ !

    D'ailleurs, si vous pensez que mes propos sont audacieux et scandaleux ... alors je vous conseille de lire certains magasines qui traitent du travail en entreprise et des bons conseils pour se mettre à son compte ... vous verrez que vous y retrouverez des articles qui ressemblent bien aux lignes écrites plus haut ...

    @+
     
  2. nono44

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    Non, mon nom n'est non44:D

    Bon, concernant le statut de free-lance, pour moi est très proche du travailleur indépendant, à la différence que le free-lance on parle plus de mission (donc se rapproche d'un intérimaire en quelque sorte?), souvent payé soit au forfait (donc à sa mission), ou alors au % du C.A obtenu ou simplement à la commision.....ce que ne fait pas un travailleur indépendant si je n'abuse.
    le free-lance peut avoir un délai ou un temps précis pour éffectuer sa mission puisqu'il intervient à un moment donné soit au sein de l'entreprise soit parceque le client veut obtenir tel résultat en 10 jours ou 8 semaines !
    je ne pense pas que le free-lance soit un technicien (cadreur-monteur) mais plutôt dans l'ingénieurie ou le commercial, il a des objectif qualitatif ou quantitaf, mais pas forcément un travail à rendre...
    Mais il est peut-être possible de bosser dans l'a.v en free-lance cela dépend des tâches et de la mission.Mais d'autres corrigeront si je m'égare...
     
  3. nono44

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    Je comprends ce que tu veux dire, mais si l'intermittent travaille pour la même assoc', il n'est plus vraiment intermittent. Car quand tu dis chercher des clients, oui...mais c'est toujours la même assoc' qui facture et rémunère l'intermittent....
    c'est là que ça coince. le principe de l'intermittence c'est de proposer ses services à diverses entreprises à des moments différents, et le jour où il y a moins de taf, là, il est "protégé" par les assedics grâce à ses différents piges réalisée avec différents employeurs....

    Donc, penser qu'on est couvert par une assoc' en continuant à chercher du taf, je pense que c'est faux. Ou alors il faut que l'intermittent prospecte en dehors de l'assoc' et non au nom de l'assoc pour pouvoir couvrir son statut = un intermittent qui fait ses 507 heures avec le même employeur n'est pas reconnu intermittent par les assedics !
    Donc dans ce cas là créer une assoc' ne te sert à rien, ou seulement en petit complément des piges que tu pourrais faire ailleurs.
     
  4. Phil29

    Phil29 Guest

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    pour ma part, je n'ai jamais été intermittent. Je suis employeur. Donc acte. J'ai aussi pris le risque de monter ma propre structure il y a 4 ans.3 Et ceci alors que j'étais salarié et que j'aurai pu le rester. Lorsque l'on veut faire quelque chose, il faut se donner les moyens.

    - pour un intermittent, chercher du travail ne consiste pas à chercher un client. Au cas ou celà t'aurai échappé, ce n'est pas la même chose. Un intermittent est un employé temporaire par des structures ayant le code ape correspondant qui elles travaillent pour le client final. Les démarches des intermittents pour trouver du travail consistent donc à prendre contact avec ses employeurs potentiels. Si maintenant, il passe ce temps à démarcher pour trouver des clients via une asso qui facturera mais qui ne le rémunèrera que sur le temps passé à faire le boulot par la suite, désolé mais c'est un détournement de la fonction et du statut d'intermittent. Moi, le temps que je passe à trouver des clients, à me former, à me renseigner sur tels ou tels projets, telle ou telle technique, il est pris en charge à 100 % par ma structure, pas par la collectivité.
    Ce détournement permet en plus de faire baisser les couts de structure et donc les couts réel de l'entreprise et donc de casser les prix.
     
  5. Olivier_BdR

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    D'autant plus que je vois pas en quoi il est plus simple de trouver du boulot pour une asso que de rechercher un contrat d'intermittent ...

    Mais bon, c'est une maladie latine. Vouloir le beurre et l'argent du beurre, la réussite sans les risques.... Toutes les combines sont bonnes pour détourner un système qui n'a ABSOLUMENT PAS été créé dans cet esprit.

    :perplexe: L'asso, il va lui falloir du matos... et une nouvelle asso ne touche quasiment pas de subventions. Ensuite, si le gars ne connais pas le marché, monter une asso ou une entreprise sera la même chose !!

    Mais encore une fois, je suis carrément étonné par ce métier. Il semble régit par des lois spécifiques !!! Vous avez déjà vu un plombier, un boulanger ou un architecte monter une asso pour bosser ??? Pourquoi en AV il faut toujours qu'on fasse des bricolages juridiques de merde ...
     
  6. tibouts

    tibouts Guest

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    Hou la !
    Je ne me suis peut être pas bien expliqué ...

    Dans ma tête , le but de l'Asso n'est pas de vivre avec les subventions qu'elles pourrait avoir !!! D'ailleurs, je pense, et j'espère , que toutes les assos en AV n'essaient même pas de les demander ...

    Ensuite, le but de l'ASSO est de pouvoir travailler avec d'autres ASSO (culturelles, sportives, etc ...) où les besoins en vidéo pourraient être réels ... L'intermittent peut donc se faire des piges ...

    Maintenant, trouver des"clients", et du même coup, aider son employeur (l'ASSO) dans cette démarche n'est pas réprimandable.
    Si tu cherches et que tu trouves, tout le monde est content , non ?

    Je ne vois pas pourquoi tu dis que c'est la collectivité qui prend en charge cette recherche ...
    Ou quelque chose m'échappe ?
    Je pense que créer une structure associative peut réellement aider l'intermittent qui débute, et peut influencer le futur créateur d'entreprise à se lancer avec ce rodage ...

    PHIL, En tant qu'entrepreneur, tu dois savoir que tu n'as aucune chance de travailler avec une ASSO (ou alors tellement peu) parce que leurs budgets sont ridicules ... Par conséquent, une autre ASSO peut prendre en charge l'affaire et faire travailler l'intermittent ...

    Mais c'est vrai que j'avais oublié cette histoire de code APE ??

    Dans ce cas, si effectivement l'intermittent n'est pas employé en tant que tel, eh bien ca reste une super expérience pour la gestion d'une structure qui t'ouvre la voie pour te lancer par la suite dans le monde des affaires ... cette fois, en montant ta boite !

    Mais pour répondre à Olivier, contrairement à ce que tu crois, plus d'un corps de métier utilise l'essai d'un nouveau produit ou nouveau service avec la création d'une association au départ.

    Exemple : la distribution de repas à domicile

    Ca n'a rien à voir avec la vidéo, non ?
    Et pourtant, personne ne prétend vouloir prendre le beurre, l'argent du beurre, et se taper la crémière dans un coin ...
    C'est UNE des façons de tester le marché avant de se lancer ...
     
  7. Pascal22

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    Franchement, je ne voie pas en quoi monter une asso, est plus simple et moins risquer que monter une entreprise...
    Et je ne vois pas pourquoi une presta proposée par une asso serait moins couteuse que celle d'une entreprise si ce n'est en truandant.

    Je peux te dire, pour avoir monté les deux (la premiere dans l'encadrement d'ado, l'autre dans l'audiovisuel), que dans une asso quand tu commences à générer du chiffre tu te retrouve avec les mêmes problemes de gestion et de trésorerie qu'une SARL, si ce n'est que tu as en prime sur le dos le FISC qui entrevoie un détournement de la loi associative.

    De plus cette structure est ouverte aux nouveaux adhérents et du fait n'appartient à personne, le bureau en est responsable mais il peut facilement changer à chaque AGO, à part bien sur si tu n'ouvres pas celle-ci à d'autres adhérents que toi, mais la tu sort du cadre de la loi.
     
  8. yann22

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    bien...continuez... plein d'argument, c'est génial!!!

    de mon côté, l'asso n'est pas la pour jouer le rôle d'un employeur, j'ai encore un travail en CDD pour quelques mois, je ne suis pas encore reconnu dans le domaine où je veux me lancer, et cette asso va me permettre de ne pas passer à côté de projet.

    Je ne me sens pas les épaules de lancer un truc tout de suite dans un dommaine, (je le rappelle: animalier) qui est loin d'être aussi ouvert que le film d'entreprise par exemple.
    De plus, c'est un milieu qui fonctionne beaucoup avec le milieu associatif par rapport à des projets, même si bien sûr, des entreprises peuvent très bien répondre à une demande d'asso, j en sais quelquechose, (tu vois de quoi je parle phillipe), mais il est vrai qu'aujourd'hui, je suis assez ancré dans ce milieu associatif et qu'en attendant une reconnaissance, en tre autre par mon 1er film en préparation, je ne me sens pas de créer une entreprise.
     
  9. Phil29

    Phil29 Guest

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    en tant qu'entrepreneur je ne peux pas bosser pour des assos ? premières nouvelles car celà m'arrive régulièrement. Ce n'est pa s un problème de budget car effectivement, le coût salarié est le même et les charges aussi dans la mesure où tu vas intervenir en milieu concurrentiel. Les assos qui bossent pour les assos qui ont pas de budget trouvent bien leurs ressources ailleurs (autres activités, subventions de fonctionnement, local mis à dispo par la collectivité). Personnellement, j'ai toujours dit que c'était une absurdité. les élus feraient mieu de voter une sub à l'asso demandeuse qui pourrait faire appel à la structure de son choix. C'est une parenthèse mais bon..

    A l'inverse, bosser pour des entreprises quand tu es en asso, c'est difficile car tu passes du temps à justifier ton truc et tu n'es pas très crédible. J'ajoute qu'une asso n'est pas reconnu comme structure par le cnc pour ce qui est de la production. Et effectivement, une vraie asso 1901, c'est un lieu démocratique avec des adhérents qui votent, qui peuvent changer et remettre en question des choses. A moins, là aussi de détourner le fondement associatif en faisant un aso fermée verrouillée par parrainage pour les entrants.

    Maintenant sur l'emploi des intermittents : "Maintenant, trouver des"clients", et du même coup, aider son employeur (l'ASSO) dans cette démarche n'est pas réprimandable.
    Si tu cherches et que tu trouves, tout le monde est content , non ? "
    Je crois que tu ne comprends pas. Si l'employé travaille comme intermittent, il est donc salarié de l'entreprise pour faire un boulot porécis, dans un cadre précis. Or, en procedant comme tu le décris, il est clair qu'il ne sera pas salarié pendant la phase de recherche de clientèle (il sera donc rémunéré par les assedic sous conditions d'avoir son statut) Et ca c'est réprimandable. Je demande à voir la gueule de la DPAE en cas de controle URSAFF. Tu mets quoi comme fonction : représentant de commerce ? Je le répète de deux chose l'une :
    - ou tu montes une structure, tu cherches la solution la plus adaptée à ton projet et il y en a tout de même plusieurs. A ce propos, faudra qu'on m'explique, en terme de salaire, ce que ca change car si tu es salarié, l'asso supportera les mêmes charges qu'un employeur C'est quoi le gain ?
    - ou tu optes pour le statut d'intermittent
     
  10. Athanor

    Athanor Guest

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    Moi je suis en pleine création d'entreprise et j'opte pour l'EURL. En effet, vue le nombre d'entreprise qui s'écroule vaut mieux bien distinguer le patrimoine personnel et celui de l'entreprise (ce qui n'est pas le cas d'un artisan par exemple ou de la plupart des micros entreprises).

    Nan je ne suis pas alarmiste mais réaliste ! On vit dans un monde qui va pas en s'améliorant... Et si intermittent rime avec "poil aux dents" ben pour les petits créateur et créatrice, bientôt, y aura plus de dentifrice. Mouarfhihihihi !

    Je crois que dans ce processus faut savoir se faire aider. pour ma part, je suivi par un réseau de parrainnage car tout seul j'en serai incapable (gestion, etc.).

    Concernant l'association, cette dernière doit se gérer comme une entreprise. Ne vous fiez pas à l'aspect baba cool de la loi 1901.


    :D
     
  11. nono44

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    Bon, je vais donner quelques exemples d'associations locales à vocation audiovisuelle, pour donner le ton...chacun y verra ce qu'il voudra....

    1) une structure audiovisuelle à vocation éducatif et pédagogique :
    Elle est gérée par et pour l'enseignement. En effet son rôle est de promouvoir et donner aux enseignants et aux élèves des supports audio et vidéo tout au long de l'année. Cela permet à une école de campagne comme au lycée d'une grande ville d'être sur le pied d'égalité concernant les supports (k7, dvd ou Cd audio). Par contre pas question de prestation vers autres choses que du pédagogique, pas de promotion ni de pub autre que le scolaire et l'éducation. Cette association (qui est en fait le service audiovisuel de l'enseignement privé) ne travaille que par et pour les écoles, collèges et lycées via une adhésion des établissements et une subvention locale au titre de l'éducation et le soutien scolaire. Et là je pense qu'une structure peut avoir ce statut associatif. aucun bénéfice, les écoles et les enseignants ont un service quasi gratuit..bref du service public en quelque sorte. Dans les statuts de l'assoc' il est clairement indiqué qu'aucune prestation en dehors de l'enseignement et des enseignants ne peut être réalisé. Vu le coût pour les écoles et vu la non-rentabilité des projets cette assoc' ne rentre pas du tout dans le cadre concurrentiel.
    Autre exemple d'assoc' :
    2)Le diocèse a un besoin récurrant de produits et de support audiovisuels pour sa com' et surtout pour "les croyants" de documentations sur la bible et tout ce qui se rapproche de la religion. Donc le diocèse se créé son service audiovisuel bien entendu sous régime associatif. Le bureau est tenu par des personnalités du diocèse (prêtre, frère et quelques laïques ). moyennant adhésion des paroisses et des adhérants religieux, ils ont accès à une vidéothèque...religieuse. Idem à la 1ère, les statuts précisent les limites de leurs activités : religion et croyance !

    Leurs points communs : Une direction bénévole, et un ou deux salariés maxi à plein ou mi- temps lorsque l'activité au bout de quelques années c'est révélée importante : pas d'intermittent !

    Bref, le rôle d'une assoc' est clairement défini et statué dès le départ, et est créé pour palier un manque d'un ensemble culturel, religieux, sportif, éducatif ou humanitaire !
    on ne créé pas d'assoc' pour provoquer un manque ou proposer des services, mais l'inverse.
    Dans le cadre de Yann, as-tu ressentis dans le grand ouest que des structures, des parcs zoologiques ou à vocation de défense de la nature ou de la protection de la faune étaient désireuses de constituer des supports audiovisuels, une vidéothèque, etc... ?

    Si par contre l'assoc' n'est que l'excuse de constituer une pseudo entreprise de services et de prestations audioviuelles..alors là faut pas hésiter : l'entreprise !
     
  12. Phil29

    Phil29 Guest

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    Nous l'avons déjà plusieurs fois évoqué, la loi de 1901 est suffisamment fourre tout pour qu'on puisse mettre dedans à peut près tout ce qu'on veut. Les exemples cités sont les exemples "ideaux" (qui à dit logique ?). Mais il vrai que rien n'interdit à une asso de travailler dans le secteur concurrentiel à partir du moment ou elle se conforme à la fiscalité. Par rapport à une entreprise : pas de partage des bénéfs entre les associés, les résultats doivent être réinvestis dans l'asso, pas de pub... Mais, il y a des débordements et notamment le fait que certaines associations vont avoir des subventions pour leurs activités pédagogiques et culturelles mais qu'elles vont intervenir dans le secteur privé en pratiquant du dumping du fait qu'elles auront des subventions et du personnel avec des statuts type emploi jeune, voir des locaux mis à disposition par la collectivité. C'est souvent là que le bas blesse d'autant que, dans la période de désengagement des collectivités que nous vivons en ce moment, les bailleurs de fonds publics sont souvent les premiers à applaudir et à pousser les assos à s'engager sur ce créneau. Ce qui me semble anormal, c'est qu'une asso n'est pas obligation de déposer ses comptes au greffe ce qui devrait être obligatoire dès lors qu'elle dépasse un certain plafond. Ca permettrait à tout le monde de jeter un oeil sur les comptes.
    Maintenant, il y a deux types d'assos : les vrais associations avec une vie association réelle : adhésions, élection, conseil d'administration, buts et les assos bidons qui sont fermées et qui sont là pour servir de structure d'embauche à telle ou telle personne.
    Dans le domaine animalier il y a des gens qui y travaillent, qui en vivent, certains bien, d'autres en galérant. Il n'en reste pas moins que c'est un secteur comme les autres. Je pense que l'asso n'est pas la meilleure solution pour des gens comme Yann car, dans le contexte actuel, il va se faire tirer comme un lapin s'il n'opte pas pour un statut clair. Surtout que dans son secteur géographique que je connais un peu, c'est déjà un peu tendu du fait des interventions d'assos qui dépassent très largement le cadre associatif pour intervenir sur le secteur privé (j'ai consulté le site internet de l'une d'entre elles qui fait de la loc, de la presta et sur le quel site, il n'y a rien d'associatif)
     
  13. yann22

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    je pense voir de qui tu parles philippe, je suis allé leur louer un micro lundi a st brieuc si c'est bien d'eux que tu parles, j ai discuté 5minutes avec le "gérant" et c'est vrai qu il faisait plus PDG que président bénévol... et vu la plaquette... en effet, là, y a problème!!!

    Je tiens juste à rappeller que j'espère bien un jour pouvoir créer une petite entreprise, le problème reste le lancement et la façon de se faire connaitre avant de prétendre payer descharges, même si pourcertains statuts, on en est exonéré les 2 premières années.
    Je pense que tout dépend des finalités que je me donne, pour l'instant il s'agit pour moi de rentrer dans une logique d'éducation à l'environnment, ce qui reste encore beaucoup du domaine de l'associatif, étant donné la non rentabilité du secteur...
    La réalisation de mon premier film, sera pour moi l'occasion de le présenter, en festival, mais aussi comme support pédagogique dans les écoles ou autres associations environnmentales, après, pour bosser avec des boites de prod, bien sur, un statut clair s'impose.
     
  14. Dan974

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    C'est un débat pour le moins animé, mais qu'il n'est sans doute pas inutile de resituer :

    - Tout d'abord, le professionnel qui s'engage dans cette voie de création audiovisuelle va devoir répondre à certains critères qualitatifs de résultat. Ces critères qualitatifs définiront grandement la structure porteuse de son projet et son statut propre.

    - Un diffuseur, un producteur délégué, un financeur institutionnel (CNC, Régions, autres) ne s'intéresseront absolument pas aux productions d'une association. Quand on connait la méthodologie de montage d'un plan de financement d'une production, il devient évident que la voie associative va exclure ce professionnel de toutes les sources de financement traditionnelles.

    - Que souhaite faire ce professionnel, produire ou réaliser ?
    Pour produire, il faut une structure régulièrement enregistrée au registre du commerce et des sociétés (EURL, SARL, SA, etc.), avec des impératif de capitalisation propre à chaque type de production (exemple de société produisant du long métrage ciné, capital minimum : 46 000 €);
    Pour réaliser, un statut d'intermittent est plus approprié. Le réalisateur possède le double statut d'auteur et de technicien, avec des niveaux de charges sociales sans comparaison (1 pour 59). Il contractualise avec le producteur pour la cession de ses droits d'auteur (obligatoire) afin de permettre l'exploitation de l'oeuvre. Un autre contrat stipulera les conditions du réalisateur technicien (pendant le tournage).

    Toutefois, la production audiovisuelle existe bel et bien en milieu associatif, des exemples ont été exposés ici. Mais dans quelles conditions intellectuelles, économiques et techniques ? Ne s'agit-il pas, dans ce métier de création artistique, de progresser à chaque nouveau projet ? N'est-ce pas la condition sine qua non d'un véritable réalisateur ? Ou encore : on n'est pas réalisateur quand on sort d'une école de cinéma, fut-elle la plus prestigieuse. On ne le devient qu'après avoir fait ses armes comme 1er assistant sur 3 longs métrages, et ce n'est pas pour rien.

    C'est donc plus à une problématique d'ambition et de compétences à laquelle nous sommes confronté, qu'à de simples conditions administratives de structuration d'un projet.
    On peut donc bien faire ses armes dans une ou des associations, mais en faire un projet de vie est suicidaire ou ne serait que le reflet d'une pauvreté de vues qui n'est en rien la marque d'un réalisateur talentueux. Mais il faut de tout pour faire un monde, aussi, et au delà de la sécheresse de mon propos, chacun devra faire selon ses possibilités.

    Dan
     
  15. yann22

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    tes propos ne sont en rien "secs" dan, il mettent presque une petite note poétique à ce débat ;)
     
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