Moyen métrage - In deep shit (2016)

Concernant le crop, tout le film a été tourné avec simulation des bandes noires sur l'écran me servant à cadrer, donc grosso modo, si les tête sont parfois coupées, ce n'est pas la faute du crop mais c'est un cadrage que j'ai fait, à tort ou a raison, mais je n'ai pas cadré au hasard en espérant ensuite que les plans s'ajustent avec les bandes noires tu penses à quels passage par exemple? Merci

 

Merci pour ce retour cournonsec,
Concernant le fond soi disant scatologique, je ne m'explique toujours pas pourquoi quelques personne prête cet aspect là au film :/ j'en ai vu des trucs au délire scato, et j'estime ne pas y être une seule seconde, tout ce que l'on voit c'est une femme aux chiotte, aucun bruitages dégueu n'est utilisé,, je filme pas la cuvette en gros plan, rien, c'est même très pudique en un sens, car le délire scato ça m'intéresse pas du tout, je voulais en aucun cas être trash sur ce point, ça aurait été super facile pour le coup, mais non merci. Je vois vraiment pas en quoi le délire est scato, et je dis cela en toute bonne foi.

Tu n'as pas compris l'histoire, c'est à dire? De mon point de vue, le point de départ n'est qu'un pretexte absurde à l'enchaînement d'une galerie de persos tout aussi absurdes, je me dis que quand on accepte le postulat absurde de départ, "plein de personnages vont se faire passer un rouleau de PQ pour le livrer à la nana qui en as besoin", chercher un sens à l'histoire m'échappe, car l'idée globale est là. Après qu'on aime ou non, qu'on trouve ça lourd ou non, question de goût, et ce n'est pas criticable en soit. Je pense que si l'idée de départ ne nous fait pas sourire, on coupe le film quand le cuisinier donne le PQ à la coiffeuse, voire avant^^

Concernant l'ordre des scènes, l'idée était de jouer sur le contraste, en associant des personnages qui de prime abord ne sont pas attendu comme pouvant "coller ensemble" à l'écran, je pense par exemple au barman et à la bonne soeur, à la bonne soeur et au motard, avec à chaque fois en essayant de faire que le perso a un trait de caractère un peu barré (le skateur qui sirote un cocktail dans une usine pourrie, l'autostoppeuse qui est frappée et dont le smiley change tout le temps, la bonne soeur en rollers), même si effectivement, l'ordre de l'ensemble est discutable. Il a plutot été fait au feeling, en l'écrivant, même si je note une montée dans la connerie; toutefois je serais de mauvaise foi si je prétendais que l'ordre d'apparition des persos est totalement régie par une logique plus que par un feeling. On a par contre tenté d'annoncer les persos avant leur arrivé, la bible rappelle la bonne soeur, la petite hache dans la voiture rappelle la vraie hache, l'oeil gravé sur la hache et le symbole féminin tisse un lien entre le mec à la hache et les filles du club, le smiley fait avec les baton de sucette de la flic rappelle le smiley de la blonde, etc).

Merci pour les images belles et en effet concernant les repérages, on a passé des heures à tout repérer pour mettre les chances de notre côté.

Concernant, enfin, le fait que je t'ai kidnappé, et que tu aies trouvé ça anxiogène, même si pour toi c'est une remarque négative, me concernant ça me fait plutot plaisir, mon but étant aussi de faire que le film s'assume dans sa propre logique et son délire et n'en ressorte pas. Concernant le fait de comprendre la fin, encore une fois je suis surpris que l'histoire soit pas compréhensible, même si je respecte ton point de vue, car du mien c'est aussi simple que "la nana voulait son pq, on passe par une phase absurde de passage de pq qui est perturbée par l'intervention de l'autostoppeuse, et on finit avec un retour au cuisinier car la flic est incapable de résorber son envie de bouffer et tombe sur le resto du mec du début, qui finit par apporter lui-même le PQ". Mais je note te remarque!

Voilà

 

Pas d'accord :
D'abord il y a une autre scène de défécation avec le type dans les bois.
Ensuite l'image du gâteau enduit de crème marron (qui revient plusieurs fois) est extrêmement suggestive et je la trouve très très limite.
Le coté scatologique, induit par l'introduction, est donc irréfutable, même s'il est involontaire (et dans ce cas cela relèverait de la psychanalyse).
Tu justifies tes choix mais tu ne réponds pas aux critiques qui te sont faites sur la structure de ton récit.
Celles des autres et les miennes :

Je n'ai jamais dit que ton film était ANXIOGENE mais "Tu nous kidnappes dans un monde sans oxygène et on s'y asphyxie" ce qui totalement différent et ne devrait peut-être pas provoquer la satisfaction que tu affiches. D'une façon générale j'apprécie le délire et le non sens et à ce point de vue j'ai aimé certaines de tes scènes mais l'ensemble, trop long, n'est pas structuré, c'est une suite de gags, même si tu as plus ou moins habilement mis des plans de transition entre eux, l'histoire est squelettique. Or, le cinéma n'est autre qu'une histoire mise en image et non une suite d'images mises bout à bout et plus ou moins bien liées entre elles par des artifices. Il y a du beau travail dans ce film, il est dommage que ne ce soit pas au service d'un vrai scénario.

Mais si tu es content de toi ....

 

Je ne vois absolument rien de scato ici...

"De mon point de vue, le point de départ n'est qu'un pretexte absurde à l'enchaînement d'une galerie de persos tout aussi absurdes, je me dis que quand on accepte le postulat absurde de départ, "plein de personnages vont se faire passer un rouleau de PQ pour le livrer à la nana qui en as besoin", chercher un sens à l'histoire m'échappe, car l'idée globale est là. Après qu'on aime ou non, qu'on trouve ça lourd ou non, question de goût, et ce n'est pas criticable en soit. Je pense que si l'idée de départ ne nous fait pas sourire, on coupe le film quand le cuisinier donne le PQ à la coiffeuse, voire avant "

C'est exactement ce que j'ai ressenti... alors il y a de la cohérence et/ou de la sincérité....c'est la première chose que je note , quelque soit le domaine....

Ici ce n'est que l'image servit par une musique plein de clins d’œil qui fait le taff... c'est un très bon exercice réussi, raconter le plus possible par l'image...

La longueur, oui peut être, mais c'est l'absurdité par la répétition des faits qui veut cela...Afters Hours de Scorcesse , filme absurde également, m' a paru long un moment, c'est un peu le même principe....Est-ce qu'une oeuvre doit être systématiquement confortable...gros débat.

J'ai aussi bien apprécié la présentation du projet...j'aime bien quand on me raconte l'histoire d'un projet, les moyens mise en œuvres, sans cachotteries ( comme certains font parfois pour que l'on parle d'eux longtemps )...c'est un des autres intérêt du forum.

Bref ce genre d’expérience est à renouveler...absolument...il y a du bon dans tout ça...

 

L'eschatologie est une question de CULte... je ne savais pas comment introduire (!) le mot dans la disCUssion. Est-ce que les ROULEAUX de la mer Morte y font allusion

 

Voilà une suite de phrases inutilement sale.
Dans son vocabulaire, comme dans son concept.
S'agit-il d'une surenchère puérile ? Etait-ce vraiment nécessaire ?

 

J'emmerde tous ceux qui prétendent détenir LA Vérité et veulent l'imposer aux autres
Il est vrai qu'eux ne risquent pas d'avoir la cervelle sur le trottoir puisqu'ils n'en ont pas

 

je te trouve pas drôle...
pourtant, dommage car (tel Elise Lucet) "tu nous avais habitués à mieux" ?

 

Si on pouvait arrêter les dérives perso complètement hors sujet....
Merci.