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[News] Moon Smart Focus : Un nouvel outil d'aide à la mise au point pour le cinéma

Discussion dans 'News du secteur de la vidéo' créé par remi_simonnin, 16 Juin 2023.

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  1. LiquidPro

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    Ce n'est pas la même chose. les AF évoluent de leur côté, les aides à la mise au point du leur, ce n'est pas la même clientèle. Des AF "intelligents" ça existe depuis quelques années. On peut programmer des bascules de point automatisées, reconnaître des visages, des objets. Ici ça n'a rien à voir encore une fois, le dispositif est externe à la caméra et aux optiques. Le but n'est pas de faire le point, un AF suffirait pour ça, mais d'avoir à disposition un outil créatif de narration. Sur un tournage, les idées évoluent, on se confronte à notre découpage mais on le modifie. La focale, le point, font partie de la narration. Et le cinéma est un monde très conservateur, l'AF est encore assez mal vu, comme tout automatisme qui bride le potentiel créatif.

    Pour simplifier je dirais que le vidéaste à une vision très technique de l'image, là ou le cinéaste a avant tout une vision artistique de la façon de raconter l'histoire. Les outils au cinéma sont faits pour servir la vision créative du cinéaste. Même si certains réalisateurs ont des compétences techniques, il sont là pour être en effervescence créative, pas pour se préoccuper des contraintes techniques. C'est à l'équipe de traduire en solutions technique la vision du réalisateur, parfois exprimée de manière très triviale. Et un AF n'offre pas du tout les mêmes possibilités que ces systèmes d'aide.

    Lors d'une conférence de Darius Khondji, une intervenante a parlé d'un dispositif placé sur les yeux du réalisateur pour savoir exactement ce qu'il veut filmer et comment. Cela n'a pas impressionné ni inquiété Darius Khondji. C'est bien joli, le suivi des yeux ça existe, on sait faire, mais comment va-t-il changer de focale (qui est un outil narratif aussi), gérer la vitesse de ce changement, faire le point à un endroit différent de celui où il regarde ? C'est bien beau les automatismes, mais ça a ses limites.
     
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  2. giroudf

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    Hmmm justement, peut-etre pas , voir ma derniere réponse qui a croisé la tienne.
     
  3. Redo-20240923

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    Cauchemar à l'atelier RED du Repaire de monter un follow-focus électronique alors que déjà appris tout jeune en stage de rééducation, à en monter un manuel.

    J'en veux même toujours à Clovis de ne pas avoir compati à ma pleurniche mais à jamais fier et reconnaissant au co-participant d'une patience, d'une ténacité et d'une persévérance d'enfer.

    Donc, déjà pas copain avec les automatismes et à jamais redevable de l'apport humain.
     
  4. LiquidPro

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    C'est parce-que ta vision est purement technique, elle ne tient pas du tout compte de l'aspect créatif. On ne veut pas de prédiction de quoi que ce soit, c'est encore un automatisme qui peut aller à l'encontre de ce qu'on veut faire. Faire le point au cinéma ce n'est pas juste tourner une bague pour que ce soit net et hop on a fait le taf, on peut vouloir garder un plan très flou au contraire pour ne voir qu'une silhouette et l'ajuster au fur et à mesure par exemple, pour simuler quelqu'un qui se réveille. Ce n'est qu'un exemple, mais va "prédire" et exécuter cela dans le timing requis. Ça ne se fera pas tout seul. Et les "IA" ne sont ni autonomes ni des consciences, il y a sacrément du monde et des machines colossales derrière pour les alimenter.

    Déjà, le terme "IA" utilisé à tout va me dérange beaucoup. Ça n'existe pas (encore) l'IA telle qu'on se l'imagine. C'est idiot ce qu'on appelle l'IA aujourd'hui. Les scénaristes qui ont testé ChatGPT en ont témoigné, ce qu'il produit est nul à chier. C'est un melting pot de tout ce qu'on lui donne, mais il n'a aucune conscience, aucune réflexion propre et évidement aucun talent artistique. Pour pondre du code informatique ou une lettre de motivation, il peut faire la blague car ce sont des documents normés. Mais il ne sait pas inventer une histoire, des dialogues, il se contente de compulser ce qu'on lui donne à analyser. Et comme je l'ai précisé, regardez le nombre d'ingénieurs et l'infrastructure matérielle titanesque pour faire tourner ce gadget...

    Dans les années 60 est né Eliza, un agent conversationnel qui mimait un psy. C'est le premier programme informatique que j'ai adapté en 1979. C'était fascinant de pouvoir converser avec un ordinateur, même si c'était évidemment très limité. Le programme était très basique, la capacité mémoire et la puissance de calcul de l'époque étant ridicules comparativement à un smartphone très bas de gamme d'aujourd'hui. Donc, la base de données était très petite. Mais ChatGPT et autres ont a leur disposition des capacités de stockage et une puissance de calcul astronomiques. Si c'est plus évolué qu'Eliza, on est encore très loin d'un programme informatique "intelligent". Ils corrigent constamment des bugs, des problèmes, c'est plein de garde fous pour rester "politiquement correct", c'est controlé par les ingénieurs, ce n'est pas du tout quelque chose d'intelligent et encore moins d'autonome. Le deep learning, les réseaux neuronaux, c'est super et ça ne date pas d'hier, mais on est encore très loin d'une IA même basique comme HAL 9000 imaginée dans les années 60. Nos "IA" ingurgitent des données et savent piocher dedans pour donner une réponse à une question. C'est pareil pour les "IA" qui génèrent des images. Elles ne savent pas créer à partir de rien comme un humain, elles ont besoin d'être alimentées par énormément de données pour piocher dedans.
     
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  5. giroudf

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    tu défend une position qui en pratique est pas la plus courante.
    En pratique, la science considère que la plupart des etres humains reagissent (en bas niveau) de la meme manière.
    C'est pour ca que la marketing existe. Mets une fille a poil sur le capot d'une voiture, ca fait vendre, quelque soit l'age , la culture, la religion et ce que tu penses.
    Du coup certaines règles graphiques de l'images sont de meme. Il est pas question d'intention, on ne parle pas a la partie de ton cerveau qui pense, mais celle qui percoit.
    donc le cinema étant une industrie, elle favorise, met en place les règles qui rendent les films efficaces.
    (et oui je te l'accorde c'est pas terrible ce qu'on obtient si on ce borne a ca).
    C'est d'autant plus important que le cinéma est bourré de préjugé sur comment il faut faire les choses au point que quand spielberg fait des entorses a la règle (la transition avant-plan/arriere-plan par exemple) on crie au génie. C'est donc bien que le cinéma a expérimenté les recettes qui marche (l'eclairage trois point par exemple) et y tient bougrement.
    Mais voila, il y a de nouveau champs d'exploration que la science ouvre (les neuro-truc-machin par exemple) et te dit, si tu fais comme ca c'est encore plus efficace.
    Evidemment au debut ca geule un peu (il y a qu'a voir comment a été recu la 3D ou le High-fps) mais petit a petit ca va entrer dans la norme et comme cette industrie ne marche que comme ca, c'est sure qu'a un moment tu vas avoir les vieux qui ne veulent pas démordre de ce qu'ils ont appris et les jeunes qui viennent avec de nouvelles régles.

    dans ce style on a eu le teal-orange, le cinemascope, le 48fps, l'image 3d, le placement de produit (qui est incontournable de nos jours) , la regle de la camera qui panotte sur le feux de cheminee au moment du bisou a la scene de baise quasi obligatoire dans le film (et maintenant c'est forcement entre deux mecs ou deux nanas) etc...
    Nous on sait pas, mais au niveau de la technique cinema, il se passe la meme chose.
    (en ce moment tu as surement plein de trucs "woke" qui formattent l'image et les scenario), ca va jusq'a la reedition de certain film pour cacher/modifier des trucs que tu n'avais meme pas remarqué.
    (bon c'est vrai que les dessinateurs chez disney sont des coquins et qu'ils te mettent des truc un peu salaces qui passent la censure).
    Little Mermaid Erection - YouTube
    c'est pas pour rien qu'en ce moment il y tout ce barouf pour la petit sirène. (imagine, ils ont mis une BLACK dans le role, Haha, le loup sort du bois...)
    Bref , il y a pas plus faux-cul que l'industrie du cinema qui est systematiquement enfermée entre l'art et le commerce exprimé a leur plus haut niveau, le pathos bien consensuel et la révolte nouvelle vague.
     
    #20 giroudf, 17 Juin 2023
    Dernière édition: 17 Juin 2023
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  6. LiquidPro

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    Je ne défends rien, je n'ai rien à défendre. Mais je ne vois pas le rapport, on s'éloigne totalement du sujet. Je digressai un peu concernant l'IA puisque le sujet en parle pour cette aide à la mise au point.

    Au cinéma, qu'il y ait des recettes, je ne le nie pas. Et alors ? Netflix a des règles strictes pour normaliser les images de ses productions. Ils se créent ainsi une identité visuelle et pensent que cela contribue à fidéliser les clients. C'est le même principe que la musique pop, elle applique des recettes qui sont connues pour conforter un certain public qui n'a ni la curiosité ni l'appétence pour chercher ce qu'il veut écouter. Cela rassure les clients, ils sont en terrain connu. J'appelle ça un public passif. Oui, c'est du marketing.

    Mais je ne suis pas d'accord avec toi, je ne connais pas grand monde qui, en voyant une belle nana sur le capot d'une voiture, va acheter cette voiture. Et toi, tu en connais vraiment ? Je suis un public actif, totalement hermétique au marketing, et je ne suis pas le seul. A ce sujet, il faut lire le "Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens".

    Il me semble que tu confonds l'industrie et les artistes qui y travaillent. L'industrie est soumise à des règles, que ce soit l'industrie automobile ou le cinéma n'y change rien. A mon avis, mais je me trompe peut-être, tu n'es pas vraiment un passionné de cinéma. Parce-que 99% des films ne sont pas des blockbusters ou des films qui ont le droit à une large diffusion. C'est donc très réducteur de dire que les quelques recettes de certains industriels sont une norme. Plus un film coûte cher, plus il faut ratisser large, donc oui, les productions appliquent très souvent des recettes dans ce cas-là, pour minimiser les risques. Mais les comédiens ou les réalisateurs ne sont pas des "faux-culs enfermés entre l'art et le commerce", tu te trompes lourdement et je ne peux pas te laisser dire ça. Ta vision est une vision typiquement francophone, et surtout française. En France, on considère que l'art est antinomique avec le commerce. Si t'es un artiste, t'es pas un business man, sinon c'est louche, c'est une forme de trahison. Ce qui est évidemment faux, c'est un préjugé absurde. Les états-unis n'ont pas ce préjugé. Tu peux être un acteur de cinéma ou un musicien et devenir politicien. Tu verrais ça en France ?

    Mais j'arrête là, tout cela n'a rien à voir avec le sujet. Les aides à la mise au point n'ont pas le but, comme leur nom l'indique, de remplacer le savoir faire et surtout la créativité des gens. Et le jour ou l'IA existera vraiment, quelle pourra exécuter exactement de manière autonome ce qu'on lui demande, ça reste encore, à ce jour, de la science-fiction.
     
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  7. giroudf

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    moi je trouve que c'est tout dans le sujet puisque on aborde un outil technique qui n'apporte pas que la technique (moins, cher, plus leger, plus rapide, plus précis etc...), mais aussi une potentielle percée dans la maniere de faire.
    c'est le sujet en ce moment avec l'IA (dont se reclame l'objet ) , chatGPT etc...
    A chaque progression d'un outil, tu abandonnes un peu du controle (que d'autres peuvent voir comme une charge). Reste avoir si tu le prends bien (enfin , plus besoin de faire ca !) ou pas (c'est pas une putain de machine qui va me dire comment faire).
    C'est sure qu'on a une longue liste de professions disparue (qui reviennent parfois), pas sure qu'on les regrettes toutes.
     
  8. Redo-20240923

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    (Je préviens si jamais j'aboutis un projet que l'éclairage en 3 points, nicht forbidden avec moi).

    Pour surtout préciser que bien-sûr, je n'en veux pas à Clovis et l'ai dit que par ironie et plaisanterie notant que son silence à mes plaintes larmoyantes, était au contraire très professionnel car on doit aussi apprendre du métier à exclure tout état d'âme (déjà exprimé sans aucun sérieux ce jour-là :-)).

    Et comme on dit, pas de loi, décret ou ordonnance imposant d'aborder une nouvelle technologie sans en décider les limites et conditions.

    (Il n'y a pas que l'industrie qui fait des films ou des nanars)
     
  9. nicolas poisson

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    Un peu de science fiction.

    Imaginons qu’un constructeur d’appareil photo implémente le système suivant :

    Grâce à une application sur tablette, on a un retour vidéo en direct, une reconnaissance et un suivi d’objets, et un contrôle tactile pour définir le point. On peu changer de point en cours d’enregistrement, et un menu permet de régler un temps de bascule, pour éviter que ce soit trop abrupte. Comble du luxe, on peut définir une forme de courbe : linear, slow start, slow end, et S-shape. C’est déjà pas mal.

    Mais ce constructeur va encore plus loin et propose une nouvelle version de son application qui permet de scripter tout ça. Un gros bouton GO bien en évidence sur la tablette permet de passer d’une étape à la suivante. On peut définir une séquence du type :

    - GO N°1 : point sur l’acteur 1 (où qu’il soit), et le suivre
    - GO N°2 : basculer le point sur l’acteur 2 (où qu’il soit) en 3s avec une courbe en S, et le suivre
    - GO N°3 : re-basculer le point sur l’acteur 1, en 1s avec une courbe en S, et le suivre
    - GO N°4 : point à l’infini pour terminer la séquence par un bon gros flou

    Les déplacements des comédiens varient un peu d'une prise à l'autre ? Aucun soucis, car le système adapte la mise au point. Comme le timing n’est pas exactement le même, l’appui sur le bouton GO doit rester manuel. C'est ce qui permet de suivre le rythme des acteurs, plutôt que d’imposer aux acteurs de suivre le rythme d’un script.

    Science fiction ? Je ne crois pas qu’un tel système existe actuellement. Mais on a déjà les briques fondamentales :
    - la reconnaissance et le suivi d’objets
    - le contrôle à distance par tablette de la mise au point
    - le retour vidéo sur tablette.
    - des mini-scripts de changement de points

    Il ne reste franchement plus grand-chose à développer.


    Science fiction, épisode 2.

    Imaginons qu’un constructeur d’accessoires de cinéma implémente le système suivant :

    Grâce à une application sur tablette et un petit bidule curieux, on a un retour vidéo, une reconnaissance et un suivi d’objets, et un contrôle tactile des moteurs de follow-focus. Mais ce constructeur va encore plus loin et propose une nouvelle version de son application qui permet de scripter tout ça, etc.

    Je ne crois pas qu’un tel système existe actuellement. Mais grâce à ce pointeur lunaire intelligent, on a les briques fondamentales :
    - la reconnaissance et le suivi d’objets
    - le contrôle à distance par tablette des moteurs de follow-focus
    - le retour vidéo sur tablette.


    Dans le premier épisode, on appellera ça auto-focus continu intelligent. Dans le second, on appellera ça assistant de mise au point intelligent. Oui, le cinéma est conservateur, il n’a pas envie d'entendre qu’il utilise un auto-focus. Mais en fait, les deux systèmes proposent les mêmes fonctions.
    Voilà pourquoi je ne distingue pas radicalement l’autofocus continu de l’assistant de mise au point tel que proposé ici. Ce n’est pas encore la même chose, mais ça converge. Tout cela n’a rien à voir avec les histoires d’intentions artistiques, de guéguerre vidéaste vs cinéaste. Ce sont juste deux implémentations techniques différentes : l’un utilise les éléments embarqués de l’appareil-photo (AF), l’autre des moteurs externes sur des optiques manuelles.


    Qu’est ce que ça veut dire pour le poste de pointeur ? Pour le script évoqué plus haut, il y a deux étapes :
    - la création du script,
    - lors des prises de vue, il faut appuyer quatre fois sur le bouton GO.

    Franchement, pas besoin d’avoir un gars dédié pour tout ça. Tu refiles cette tâche au cadreur. Si tu veux préserver le cadreur, tu prends à coté le premier smicard qui te tombe sous la main pour les GO, ça reste moins cher qu’un pointeur.

    Je n’ai pas dénommé le bouton GO par hasard. En spectacle vivant, on a depuis de nombreuses années des « conduites au GO » : on prépare en répétition une séquence de tous les tableaux lumineux, les sons, la vidéo, etc, en programmant les temps de bascules, les temps de monté du son, la forme de la courbe etc. Lors des représentations, il n’y a plus qu’à appuyer sur le fameux bouton GO aux bons moments.

    Si la création de la conduite demande des compétences, le suivi lors des représentations bien moins. Une seule personne peut gérer son, lumière et vidéo. Il y a bien une réduction de la main d’œuvre. Ce n’est pas un truc rigide et bas de gamme réservé au théâtre "commercial". Les conduites au GO sont utilisées sur les spectacles évolués, parce que c’est plus fiable que plusieurs gars qui gèrent tout à la main, parce qu’en simplifiant la charge de travail, on peut faire des choses plus complexes, plus exactes, qui suivent mieux le jeu des comédiens. Ca ne supprime pas complètement l’humain, mais ça réduit les besoins, et ça fait mieux pour moins cher.

    Je croise des techniciens réfractaires, qui ont le sentiment de perdre le contrôle, qui préfèrent garder des outils très manuels. Quand je les vois travailler, je constate toujours la même chose: ils font plus d'erreurs que s'ils avaient une conduite au GO, et le spectacle en pâtit.
     
    #24 nicolas poisson, 17 Juin 2023
    Dernière édition: 17 Juin 2023
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  10. AQW333

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    Dire que la technique influencera la manière de travailler certes .... mais comme pour le numérique vs la pellicule quand tout sera trop propre et bien formatè on inventera des systèmes pour ajouter des défauts et faire naturel...:bravo:

    On n'a pas fini de s'amuser ...:-)... ce n'est pas forcement très intelligent ou rationnel mais ce n'est surtout pas artificiel....donc bien vivant .

    Une vie sans intention et ou la machine prend le pas c'est une dystopie (une vie normalisée et pensé par d'autres ) ... et pourtant en parallèle se développe au contraire un accès à tout ce qui était d'ordinaire inaccessible pour le plus grand nombre : combien de film amateur aujourd'hui qui révèle un véritable talent ? Pareil pour l'écrit ...

    Le progrès comme les guerres et les révolutions redistribue les cartes....parfois on est "du mauvais côté " mais la nature a horreur de l'immobilisme.
     
  11. Redo-20240923

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    On en aperçoit surtout si enjeu lucratif ou professionnalisant.

    Cela crée d'ailleurs un nouveau joli circuit indépendant profitable aussi au loisir amateur.

    De conviction optimiste anti fatalisme, la technique ne doit contribuer qu'au progrès social en faveur du maintien de l'emploi et des conditions de travail.

    Il ne s'agit plus que de s'adapter en êtres souverains ...
    S'il n'y avait que de çà dont le spectacle pâtit et les techniciens ne sont pas les plus responsables ;)

    Arletty décide d'en parler de 1'47 à (au moins) 3'08 :
     
  12. mhr

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    Tout à fait d accord avec Nicolas Poisson, il ne faut pas oublier que derrière les artistes du cinéma, il y a les producteurs, qui ont des préoccupations plus financières
    Si ils se rendent compte que 95 % des plans peuvent être réalisés par une personne avec cette assistance, pour les 5% restant, il est fort probable qu ils demandent au réalisateur de revoir sa copie, et qu il s adapte aux nouvelles conditions si il veut voir son film aboutir. Certes ça ne touchera pas les supers productions mais pour le reste je pense que le scenario est bientôt ecrit.
     
    #27 mhr, 19 Juin 2023
    Dernière édition: 19 Juin 2023
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