Mixage de films stéréo et 5.1 pour diffusion cinéma

Bonjour, que pour info, oui, çà gène qui les différences de volume puisque chaque film a en effet le sien qui a été décidé ?

Travailles-tu en pro pour une salle et qui n'aurait pas d'ingé son ou de mixeur pour te seconder ?

 

pour commencer tu devrais au moins avoir un equipement 5.1 pour avoir une idee du resultat.
ca coute rien dans le monde du PC, et n'importe quelle carte son PC sort en 5.1 de nos jours.
Perso a l'epoque (et ca remonte a pas mal loin deja) j'avais une soundblaster Audigy et un ensemble 5.1 logitech Z-540. Avec les drivers ASIO , ca marchait d'enfer.

 

Oui, percuté qu'après ! On ne peut pas lire du 5.1 sur du 2.1. Pas encore acheté de barre de son, j'en sais quelque chose et moi aussi, j'en voulais aux mixeurs jusqu'à ce que @JLH 37 m'explique

Donc, si la salle est bien équipée en 5.1, ne vérifier le DCP qu'en condition réelle (et pas qu'en stéréo sur son ordi).

Mais curieux tout-de-même, fonction exercée pour une salle, un festival ? ...

 

Pour un mixage en stéréo (2.0) la diffusion dans une salle cinéma normée il est possible soit de n'utiliser que les canaux L et R ou bien reporter le canaux L sur les latéraux L et de même pour le R.
Si il y a plusieurs films il faut faire un DCP par film.
Ici nous sommes dans le problème que l'on rencontre en cinéma pour les programmes courts qui arrivent tous avec des niveaux différents et qui ne sont pas modifiés par l'exploitant.
Actuellement il n'y a pas de normes pour ce type de programme, le niveau étant réglé sur le CP que pour le film.
La norme EBU R128 a été étudié pour la télévision et n'est pas appliquée au cinéma. La CST étudiant celle-ci pour les programmes courts.
Modifier les niveaux d'un mixage par un algorithme régissant la globalité du mixage risque de le dénaturé si ce mixage n'a pas tenu compte de ces contraintes.
On ne contrôle pas un mix avec une installation domestique, même 5.1 qui n'est pas normée.
Dans le cas présent, il faut faire un DCP par film et à la diffusion régler le niveau.

 

Un DCP par œuvre. Le projectionniste avisera pour chaque changement de programme le son et le format d'image dans sa playlist. Je préfère cela plutôt qu'un seul est même fichier. Faire du montage chez soi en amateur pour un exploitant qui l'aura en salle est assez moyen....

 

Si j'étais dans un contexte de festival, je choisirai évidemment de faire un DCP par film car c'est la meilleur chose à faire. Mais pour un programme de courts en sortie nationale c'est impossible. Autant pour la distribution que pour la gestion du programme dans les cinéma, c'est trop compliqué ! D'ailleurs aucun distributeur de programme de courts métrages ne fait cela. La plupar des cinéma passent des programmes de courts métrages de moins de 45 minutes pour le très jeune public et ils sont toujours sous la forme d'un seul DCP sur lesquel l'ensemble des films sont montés et leur volumes égalisés. Quand tous les films viennent d'une même série avec des formats de sons et d'images identiques, c'est facile à faire. Mais dès que l'on doit mélanger des formats son différents, ca devient compliqué... d'où ma question.
Concernant le volume, j'utilise décormais l'outil "indicateur d'intensité sonore" d'Adobe Premiere Pro qui me permet d'avoir un affichage du volume d'un film en LUFS et de l'aligner sur la norme. Cela fonctionne bien !