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Meilleure leçon de scénario (et réalisation)

Discussion dans 'Le café du Repaire' créé par REDoré, 8 Novembre 2021.

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  1. REDoré

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    homero, verdict : restes un toujours aussi excellent public (et bravo pour l'interview). Mais attends avant de prendre une décision définitive.

    Merci Jean-Luc @JLH 37 ! (Donc oui, Lucy, encore une qui se fait du cinéma :-)).

    Je dois d'abord préciser que j'ai pu côtoyer notamment Bertrand Tavernier, Claude Sautet et avant Marcel Carné puis plein d'autres mais pas tous, que parce que je tapais l'incruste depuis gamin dans les coulisses, que c'était mon école buissonnière pas trop loin de chez moi et que jamais, je n'y ai été foutu dehors, puni, mis au coin. Des gens plus accessibles qu'il n'y paraît. Toujours encouragé même applaudi et Claude Sautet ne s'émouvait que parce qu'un jeune crétinos de mon accabit, puisse encore désirer s'appuyer sur son savoir et que çà suffisait pour mériter son amitié (d'esprit).

    Salut @AQW333 ! Non, dans les 80%, y a la marche, penser, observer, la musique (et de préférence de films. Perso, Fernando Velasquez fait partie de ma cdthèque depuis un certain film ...), se détendre, méditer sur tel ou tel point du scénar.

    Bref, pas de quoi se triturer ou se torturer le cerveau. D'ailleurs, une hémisphère à la fois, merci !

    Si jamais, çà turbine, stop !

    Le but est bien d'enrichir un plan, une scène, une séquence. Oui mais l'enrichir autant dans le conscient que le subconscient. Le but, c'est l'adhésion, l'implication, l'empathie du public. C'est aller lui chercher la force et le souffle de la vie.

    Jean-Luc a employé le terme de "poignant" (cher J.A., tu restes dans mon estime).

    Pour concilier le conscient et l'sub, peut-être faut-il des forces de l'univers (du cosmos) ! Aux djeunes (de tous âges), la polarité est une loi de l'univers et indice que pour vous et qu'entre nous, il y en a aussi 13 autres au choix pour faire vivre et vibrer votre histoire dans sa dimension ou plutôt logique universelle.

    Bon, on a vu la fin et le début, les 2 points d'intrigue, le set up, l'acte III et sa réponse à la question dramatique en guise de récompense mais pas encore avant et après le point central !

    En fait, le pivot central. Ce qui veut dire sans nuire à la santé de son cerveau que si votre plan part sur 40 lignes de cases, à la moitié, donc vers la 20ème ligne, il doit se passer comme un truc :unsure:

    Restons débutant(e)s et laissons de côté pour plus tard super J.A. le virtuose (du "poignant") et comme homero aime à juste titre l'exemple, attardons nous un instant sur Matthew Warchus.

    Pride parle consciemment de la lutte pour défendre ses droits. Le film part sur le groupe de gays et lesbiennes qui luttent pour les leurs. Dans la bande, une espèce de protagoniste entend parler à la téloche d'une grève de mineurs qui, fichtre, comble du zazar, s'unissent aussi pour défendre leurs droits.

    "Autant tous s'unir pour la cause, non ?" se pose-t'il comme question saugrenue (mais "dramatique") en préparant le café. "Ce serait plus naturel, non ?" en rajoute son subconscient non sans s'inquiéter de voir comme dans un rétroviseur que la loi universelle de la polarité est déjà en vigueur (et que personne l'a votée).

    Point d'intrigue n°1, on y va, on réunit les potes et les filles et on se lance dans la quête. En conscience, quête de l'argent pour aider les familles grévistes à manger et en sub, par nature, la quête pour nourrir la cause elle-même.

    Oui mais voilà, chaque personnage ne pose pas que des conditions mais les enjeux de la loi de la polarité (dans ses articles écrits sur Terre par la nature dans tous ses règnes, faut-il préciser).

    C'est bon, on surmonte les différences et ses risques caractériels d'intolérances et au point central, on chante consciemment ensemble comme des enfants car subconsciemment, à l'unisson avec la voix de la nature, heureuse de faire remarquer à ses enfants qu'à peu près, à la 20ème case, ses articles ne sont pas si difficiles à appliquer !

    Seulement voilà, il y a toujours un point d'intrigue n°2 et rien que pour lui, reste encore ze enjeu de taille qui n'a pas été réglé car écrit que sur un seul alinéa passé (presque) inaperçu mais qui ressurgit soudain en coup de vent (humain, terrien et cosmique) dès finie la pause chorale, à en fracasser les portes à la case ligne 21.

    Intervient alors le véritable sens de tout çà. Certes, une fois à la récré, à l'école de la vie, on est parvenu à se rassembler pour tous aller ensemble à la cantoche mais d'où venaient en réalité ces divisions qu'on a cru subconsciemment que la loi de la polarité nous imposait et nous contraignait ?

    Le point de vue décide : La peur ! Le point central a bien pivoté, tout renversé comme si les pôles de la polarité s'inversaient. Peur pour son identité hétérosexuelle, peur pour les fondations de la famille et comme prétexte venant à point nommé, peur du sida. L'alinéa que l'ironie dramatique d'Yves Lavandier n'avait pourtant pas passé inaperçu (au public).

    Un groupe de couples de mineurs donc villageois décident d'affronter les dangers en se rendant à leur tour à Londres, à la ville pour rencontrer et se faire eux-mêmes une idée du pôle opposé, s'y confronter pour anéantir les dernières peurs jusqu'à une fois de plus, se réunir, chanter et danser ensemble au point d'intrigue n°2.

    Au village, les derniers peureux profitent de leur absence pour les trahir mais tant pis pour eux, même contraints à se séparer, les 2 groupes et leur protagoniste ont gagné face à leurs antagonistes, contre les antagonismes humains, sociaux, différences sexuelles et donc naturelles. Seul, le protagoniste doit encore régler le sien, son antagonisme perso pour éclater le ruban de la ligne d'arrivée.

    Mais c'était sans compter sur le p'tit nouveau, le p'tit jeune du et des groupe(s), le plus meut par la nature, par la jeunesse, ce reste encore et à jamais bien vivant de l'enfance ...

    A la fin, en guise de discours de la victoire et de remise de la coupe, il conclut sur la réponse à la question dramatique du début et soudain, son "On a toujours été tous ensemble" se vérifie enfin sous nos yeux grands ouverts car à la 40ème case, il était certainement déjà noté puisqu'en premier et ainsi que homero l'a brillamment deviné : "convergence des luttes (pour que la loi de la polarité, la je sais pas combientième des 14 de l'univers, puisse enfin céder son tour à la toute 1ère : la loi de l'unicité").
     
    #121 REDoré, 1 Décembre 2021
    Dernière édition: 1 Décembre 2021
  2. homero

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    C'est la "Convergence des luttes" redevenue à la mode depuis quelque temps ... on avait déjà connu ça au moment du Front popu en 1936, en Mai 68, en 1995 ... lorsque l'on fait une recherche sur "convergence des luttes et cinéma" c'est "Pride" qui apparaît en premier .... puis peu d'autres références, faut dire qu'en général ces mouvements photogéniques, émouvants tendance militante ne résistent pas longtemps dans le temps face aux réalités, intérêts particuliers et dissensions internes et pourtant ça, un rêve éveillé qui s'écroule, ça mérite encore plus un film. Deux Ken Loach emblématiques : "Le Vent se lève" et "Land and freedom" ... et à propos du second qui se passe aussi pendant la Guerre d' Espagne un très bon film malheureusement peu connu "L'Ombre rouge" (1981) de Jean-Louis Comolli avec Claude Brasseur, Dutronc, Nathalie Baye. Pas réussi à trouver un extrait sur YT c'est tout dire.
     
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  3. REDoré

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    ;)
    Bonsoir @homero, non, au contraire merci, tu as trouvé les bons termes de la case 40 :bravo:! :
    Je corrige le post#121 en conséquence (pris par le temps ce matin, dû poster sans me relire).

    Ben voilà, les amis djeunes, je pense avoir terminé vos 10 semaines de cours puisque Paul Schrader s'est débiné (et vous a laissé en plan sans plan :weird:).

    Comment ? Quoi ? Il reste encore les dialogues, Paul Schrader il a dit ? Non, croyez-moi, Jean-Luc (@JLH 37) vous a laissé de quoi post#111 et y a des ceux de Michel Audiard qui traînent aussi quelque part :unsure:

    :sad: Bon d'accord mais c'est vraiment parce que c'est vous, dernier petit renfort pour la route, de quelqu'un que je sais qu'il y tient très fort :good:


    Bien le meilleur à vous dont de la part, donc, de Marcel Carné :jap:
     
    #123 REDoré, 1 Décembre 2021
    Dernière édition: 1 Décembre 2021
  4. REDoré

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    Bonjour, relu jeudi soir la discussion et je crains depuis que nous ayons perdu dans un brouillard nos louveteaux et nos louvetotes.

    Beaucoup de charabia de ma part en langue qui ne devrait pourtant pas être étrangère mais qu'il est en effet souvent nécessaire de traduire (dont en images et en sons).

    Ce ne sont pas les 10 semaines de cours qui ont été restituées mais leur set up à inventorier et s'approprier soi-même pour le programme.

    Petite fiche mémo, Paul Schrader inclus :
    Sujet ("problem") EDIT D'où question dramatique QUI ET QUOI ?
    Métaphore de la vie (EDIT Pour mener à la réponse sur le fond et sur la forme).
    Tradition orale et par conséquent :

    Plan dans l'ordre :
    1 - Fin
    2 - Ouverture
    3 - Point d'intrigue n°1
    4 - Point d'intrigue n°2

    Puis le point central séparant 2 confrontations (et par la même occasion, le set-up et la résolution, l'acte III). Penser même 2 films en un ou pour le prix d'un.

    La métaphore de la vie implique de relier la mémoire collective à la mémoire individuelle.

    A donc ne plus exclure :
    - Notion de dimensions et de lois universelles à l'échelle de l'humanité dont mythologie et religion (dans le sens de relier y compris spirituellement).
    - Notion de vie et de mort, de péril, de mourir pour mieux renaître (transformation d'où arc transformationnel).
    - Notion de conjugaison passé, présent, futur avec effets miroir pour les confronter face à face.
    - Pour les dialogues, notion texte et sous texte (avec inversion miroir possible pour dimensionner l'action des répliques lorsque et physique et émotionnelle).


    Confrontation 1 : Les personnages combattent les effets (Ils gagnent ou ils perdent, c'est un choix de droit mais intentionnel).
    Confrontation 2 : Les personnages combattent la cause (Ils gagnent ou ils perdent, aussi un choix de droit car intentionnel).

    (Super ! La loi universelle de cause à effet est intervenue !).

    Schéma valeur / contraire / négation / négation de la négation.

    En ne pensant pas forcément négatif à l'exemple de :
    Valeur : vie
    Contraire : mort (via péril)
    Négation : renaissance (régénérescence)
    Négation de la négation : vie éternelle (éternité dans le sens religieux et/ou spirituel).


    Pourquoi de la part de Marcel Carné avec l'extrait bonus de Quai des brumes ? (Précédent post#123)

    - Parce que l'échange entre Robert Le Vigan et Jean Gabin est construit en 2 temps sur 2 questions s'inversant entre elles et d'elles mêmes. Elles coulent de source puisque de la source (de la cause).

    - Parce que 2 confrontations distinctes mais se reflétant l'une à l'autre grâce au point central : Michèle Morgan sous la lumière de toujours le même miroir, en retrait derrière une porte ouverte sur une métaphore de la vie traduisant l'amour invitant à pénétrer dans sa lumière chaleureuse ou brûlante (encore un péril).

    - Parce que le texte de ce dialogue est peut-être le sous texte des nôtres.

    Enfin faire confiance à son instinct et sa spontanéité intuitive ? (Merci Charlie47 et AQW333 !).

    Syd Field propose encore mieux car réglable de suite : "Faîtes confiance à votre histoire" !
     
    #124 REDoré, 4 Décembre 2021
    Dernière édition: 4 Décembre 2021
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  5. Kersalg

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    Quai des Brumes...Michèle Morgan...et..."T'as de beaux yeux tu sais"...:)
     
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  6. homero

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    Quoi de plus normal, pas besoin de Michèle Morgan en Miss Météo....
     
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  7. REDoré

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    Up pour un complément à Paul Schrader pour nos jeunes court-métragistes de fiction du forum dont notamment @batterie pour leur proposer lors d'une pause détente sereine mais concentrée de 56mn, une essoreuse de même marque américaine que je laisse volontiers aux mains de Matthieu Taponier interrogé pour StoryTANK par à nouveau Guillaume Desjardins (RVB et Les parasites) qui garde, on ne s'en doute plus et même s'il l'ignore et s'en fout totalement, tout mon soutien et toute mon estime :

    Oui, oui, oui, bien que pour la fiction, na !

    Et si ensuite excès de courage, on peut éventuellement tenter de fouiller dans la présente discussion (où faut surtout d'abord voir ou revoir Paul Schrader), pour trouver peut-être de quoi pouvoir et réussir à exploiter et développer une idée d'histoire devenue obsédante pour vite envisager de faire un joli court-métrage dans les prochains temps.

    (A dispo aussi en MP, jusque-là jamais déçu des petits scénars soumis pour le tester).
     
  8. REDoré

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    Je reprends une seconde la main pour suggérer que ladite "voix implicite du récit" évoquée et étudiée par Matthieu Taponier, ne peut que déjà s'entendre dès l'énoncé même de l'idée car sans elle, l'idée sera peut-être encore difficile à clarifier pour l'énoncer clairement.

    (Pour me venger perso de la fessée d'avoir fait l'effort et su décomposer en 3 dimensions la base du récit fiction que je crois toujours aussi valable en docu et ailleurs).

    S'interroger aussi au plus vite si soi-m'aime, c'est que structure ou qu'épisodes :weird:

    Non, y a pas de "les 2 mon général" qui compte, pas général :non:

    (si structure, c'est marqué dans la discussion, 9 pages pas si insurmontables).
     
  9. ipsonelo

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    Pour ceux qui souhaitent s’instruire sur l’écriture de scénario, voici un livre (que je suis en train de découvrir) :
    - la mise en page et la rédaction sont élégantes (DIXIT est à fuir de ce point de vue),
    - le propos est concis, souvent des résumés efficaces (archétypes, modèles de construction selon les grands auteurs, situations dramatiques, spécificités de l’adaptation et de la série…),
    - les exemples sont nombreux et variés, mais sans envahir le propos,
    - une prise de distance critique par rapport aux théories et principes est appréciable,
    - un brin d’humour peut apparaître.
    Et puis surtout, la « méthode » - il en faut bien une ! - est pragmatique. On montre notamment comment on peut corriger et préciser son travail.
    Olivier COTTE, Ecrire pour le cinéma et la télévision, ed. Dunod
    Ecrire pour le cinéma et la télévision - Structure du scénario, outils et nouvelles techniques d'écriture - Livre Cinéma et audiovisuel de Olivier Cotte - Dunod
    TOP ! (j'y retourne :approb:)
     
    #129 ipsonelo, 25 Août 2023
    Dernière édition: 25 Août 2023
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  10. REDoré

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    Merci @ipsonelo, prochaine lecture ! (Jamais rassasié :o).

    Rappel qu'à ma pauvre époque, pas de telles sources françaises, on avait que les américaines et encore heureux, traduites par DIXIT ... bien que dû réclamer Syd Field mais déjà plus édité. Relance restée sans suite.

    (J'espère que la traduction de Blake Snyder est meilleure que la 1ère édition. Outre en effet la répute sur la qualité papier qui a tout-de-même été revue, pas d'accord sur les exemples de films français que Blake Snyder n'a certainement pas cités !).
     
  11. ipsonelo

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    Tu n'apprendras pas grand chose avec ce livre, c'est pour les débutants... Mais par contre ton avis critique sera bienvenu !
     
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  12. REDoré

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    Je me permets déjà de poster la présentation du livre (du manuel) par son auteur Olivier Cotte :

    Excellente description en 9mn du labeur de scénariste :rolleyes:

    Bien parlé des 90% (l'amont) et des10% (l'écriture du synopsis, du séquencier, la continuité dialoguée). Il prévient pour la réécriture (précédant le découpage technique et l'éventuel storyboard lorsque le ou la scénariste prétend ensuite au poste de réa).

    Relevé qu'une source d'erreur à surtout éviter auprès des débutants : NON, l'acte II n'est pas un développement !!! (Comme "inspiration", on oublie !).

    Edouard Blanchot l'explique mieux et on voit bien que sur le schéma de Black Snyder (complétant Syd Field), l'action suit un ordre d'étapes qui conduisent jusqu'à l'acte III ...

    Syd Field déconseille d'ailleurs de visualiser une structure en courbes mais plutôt comme des boîtes qu'on devrait aligner en fonction de leurs contenus.

    Au même titre que les boîtes "exposition", "midpoint", "La nuit sombre de l'âme", etc ... L'acte II a ses propres boîtes mais ne développe rien. L'intérêt des fiches est de préfigurer ces boîtes comme chaque étiquette qu'on collerait dessus.

    Le fameux plan également évoqué par Paul Schrader dans la vidéo d'intro de la présente discussion. Une fois classées dans leur bon ordre chronologique, les fiches deviennent les cases successives de son plan, les étiquettes des boîtes à aligner.

    La peur de l'acte II est comme la phobie de la page blanche. Finish dès qu'on sait ce qu'on doit écrire dessus.

    La présentation d'Olivier Cotte s'avère néanmoins suffisamment digne de confiance. Promis, avis dès que possible :jap:

    (Tiens en attendant, si je marmonnais ? : "La structure en 3 actes vient d'Aristote et forcément du théâtre puisque ben oui, le cinéma n'existait pas encore dans l'antiquité ... Et puis flûte, 15 temps forts, c'est bien divisible par 3 et on a toujours nos 3 "points" ..." :unsure:).
     
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  13. REDoré

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    Avoir posté la vidéo d'Olivier Cotte a réveillé les algorithmes de Youtube se souciant de mon café matinal.

    Au tour donc d'Alexandre Astier à propos de Christopher Vögler (6'50) :

    (Précision : la traduction française est Le guide du scénariste mais Le mémo conseillé dans l'autre discussion sur Y a pas que le matos, y consacre un excellent chapitre et même publie le document d'origine dit ayant circulé à l'insu du plein gré).

    Surtout mieux expliqué et plus pédago sans que rien ne vienne contredire Olivier Cotte :o

    (Qu'un rappel sur la structure en 3 actes :idea:).

    Aussi repensé à un détail :

    Plan dissertation :
    - Introduction
    - Développement
    - Conclusion

    Plan scénario :
    - Exposition
    - Confrontation
    - Résolution
    ;)
     
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  14. ipsonelo

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    Symboliques du nombre 3 :

    Passé, présent, futur
    Matière, espace, temps
    Naissance, vie, mort
    Corps, esprit, âme
    Le Père, le Fils, le Saint-Esprit
    Ciel, Terre, Enfer
    Sagesse, force, beauté
    Positif, neutre, négatif
    Petit, moyen, grand
    Longueur, largeur, hauteur
    Direction, sens, valeur
    Homme, femme, enfant
    Matin, après-midi, soir
    Liberté, égalité, fraternité


    https://fr.wikipedia.org/wiki/3_(nombre)
    (modifié)

    J’ajouterais la fameuse formule : « je compte jusqu’à trois... » :D
     
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  15. REDoré

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    Parfait ! Tout semble bien s'intégrer @ipsonelo et c'est bien ce qui est demandé (ne jamais perdre de temps en analyses intellos, que seulement imprimer dans le ciboulot. Les suites s'en ressentiront).

    Pour préciser aussi que la vidéo ci-dessus d'Alexandre Astier est la 1ère d'une série de 6 et de durées similaires (REDoré abonné en conséquence).

    La 3/6 (... encore 3 ;)) intéresse notamment le format court et même la musique (pour çà que me suis pas insurgé contre ta structure en courbes ipsonelo dans l'autre susdite discussion. Car elle est musicale).

    S'y trouve aussi la réponse à @homero sur l'uniformisation et également sur la crainte qu'une structure freinerait la créativité (m'incline, meilleur pédago le Alexandre :cool:).

    Alexandre Astier insiste sur l'apport aux pros mais ne conteste pas que nous sommes bien tous et toutes fortement concernés :o
     
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