Meilleure leçon de scénario (et réalisation)

Occasions de préciser pour éviter tout réflexe de mystification (comme se décourager de n'avoir rien de trop intelligent voire d'élitiste à dire), que tous les sujets et même les plus accessibles peuvent justifier un bon petit scénar du moment que c'est l'humain qui y est sincèrement exprimé.

Su entre temps que Paul Schrader est décrit très influencé par le cinéma qu'il qualifie lui-même de "transcendantal" et qu'il a préféré à une ambition hollywoodienne, les traces de Bresson et Ozu voire Dreyer (d'où aussi l'importance dans sa formation, de connaissances même basiques de l'Histoire du cinéma).

L'émotion n'est possible que si elle est universelle. Il n'y a rien d'intellectuel et ne savoir sans se lancer dans l'étude de la psychologie ou de la psychanalyse que Karl Jung (dont en apprenti scénariste, il vaut mieux s'y référencer plutôt qu'à Sigmund Freud pour faire sérieux) que nous possédons chacun(e) une mémoire individuelle ET une mémoire collective.

Et qu'il faut la seconde pour traiter la première de chaque personnage à créer.

Si Starwars a un meilleur box-office (ou disons, est plus populaire) qu'un film de Bresson ou Ozu, c'est parce qu'au moment où Skywalker doit tirer pour détruire l'étoile noire, les instruments de visée des vaisseaux d'attaque ne fonctionnent plus soudainement et que les précédents pilotes en ont été tués, il ne doit plus compter que sur lui-même, que sur son propre instinct (son propre soi) pour cibler dans le mille !

Exemple pris du manuel de Dara Marks ("Inside story"), pas trop vu Starwars, mais force (c'est cas de le dire) est de constater et d'admettre que : "Que la force soit avec toi" est un message universel que Georges Lucas a su puiser de la mémoire collective pour créer les mémoires individuelles de tous ses personnages (de Skywalker à Dark Vador) depuis sa propre expérience de mémoire personnelle (consciente ou subconsciente).

Pris l'exemple plus haut de Collateral de Michaël Mann (et même après de E.T. de Steven Spielberg), d'abord pour inciter à s'intéresser à la structure en regardant un film (parce que la même et la plus solide connue) mais finalement, à aussi creuser le fond.

Dans le 1er, 2 personnages s'affrontent sur la place et le sort de l'homme et de la femme dans l'immensité infinie du cosmos et les 2 autres, sur leur amitié au delà des distances (cosmiques).

Les 2 films ne sont pas que de la science-fiction et en appellent davantage à l'intelligence du coeur qu'à celle mesurée au Q.I.

 

C'était un registre purement dramatique ou comique ?

 

Pardon du langage cru mais interprétation de but en blanc :

Homero : "ou comment foutre mon bordel quand j'me fais chier". Si c'est bien çà (sans juger car j'en serais aussi capable), it is the "problem" et tes irlandais liés un temps à l'actualité t'en ont proposé une piste de métaphore.

Pas sûr d'ailleurs que ce ne sont que les irlandais eux-mêmes mais peut-être la nouvelle de l'assaut du GIGN. Ils sont venus te stopper (ton personnage, toi) avant que tu ne partes en vrille ...

C'était quoi ton projet à l'époque et que tu craignais tant venant de toi, au point que même ton ami réa et critique te confirmais que tu ne t'en sortirais pas ???

 

Oui ça c'est parfait ....

La par contre faut être remarquablement adroit ...car le plus souvent l'absence d'intention ça se termine mal .... dans tous les domaines ( au tennis on dit : il vaut mieux avoir un mauvais plan que pas de plan du tout .. )

En tous cas le sujet est pas mal et ça mériterait une série ...

 

A cette heure, je n'ai qu'une réponse et elle t'est réservée car à tous les jeunes apprentis.

La 1ère devise à apprendre et à s'inculquer :

"Tout a déjà été écrit ... mais pas par moi"

(Na !)

 

Tout est possible , l'inverse aussi .... question d'envie .

Bon mais l'envie c'est quoi ?

" je crois que l'homme de Neandertal est entrain de nous le mettre dans l'os "

 

Bonjour AQW333 et homero, y a aussi de çà pour se lancer dans un scénar (dans l'aventure)

(Revendication perso en passant, ne pas exclure Henri Jeanson qui a rendu possible Michel Audiard).

 

Merci homero de ton lien que je vais m'empresser de lire. (Vu aussi pour Henri Jeanson et c'est pour çà que j'ai précisé). Avant, je tiens à signaler une énormité (ou que je considère comme telle) entendue dans ses réponses au public pour d'abord retrouver celle sur l'état altéré ou non.

Stoppé dans mon élan (pardon apatura, ce n'est partie remise) mais franchement, j'ai failli hurler d'effroi lorsque Paul Schrader précise soudain qu'il choisit un métier en tant que métaphore.

Il a le droit, c'est pas la question mais la métaphore de Taxi driver reste le taxi, pas le chauffeur !

(pas étonné de n'avoir pas supporté A tombeau ouvert et qu'il dit ici que c'était sa dernière collaboration avec Martin Scorcese. J'ai zappé le film avant la fin, tellement que ...).

 

Pardon, je cite sur le lien, l'intro de Brian de Palma : « Il s’améliore mais il est encore loin d’être bon. C’est un scénariste brillant mais sûrement pas le réalisateur le mieux à même de filmer ses propres scénarios. Quand on les confie à Martin Scorsese ou à moi, ses histoires décollent. Lorsqu’il les tourne lui-même, ca devient lourd, intello, ça manque de chair, parce qu’il n’a pas de recul. Ce que j’aime dans ses films avant tout, ce sont les idées qui y sont développées, pas la façon dont il les fait vivre ».

Ben oui, s'il se gourre à chaque fois sur sa métaphore ! Moralité, le réalisateur intervient toujours aussi sur la métaphore. Je l'ai constaté souvent avec "mes" réa de référence. Tant mieux lorsque les 2 fonctions sont ambitionnées.

Par contre, sur le cercle des poètes des disparus, Peter Weir n'a pas non plus été à l'abri de viser à côté ... Faut dire qu'une scène a été coupée, une visite de Robin Williams dans la grotte pour assister à une réunion des rejetons ...