Meilleure leçon de scénario (et réalisation)

Encore heureux, tu n etais pas chez les curés.

 

Ou là là c'est grave... merci Lucien

 

Aîe ! Je ne comprends pas l' attrait pour ce film.....!?! Pas concerné .. un peu comme une vache regardant un train .... c'est cousu de fil blanc ... on cite Shakespeare pour donner un semblant de profondeur ....une punition pour moi.

Bon j'ai du louper " la porte d'entrée " ou pas dispo ce jour là...

Pourtant bien avant ce film j'étais plus destiné à être BAC moins 6 que BAC plus 6 ....

 

Saluti, Paul Schrader qui commence par dénigrer Robert McKee (qu'il a donc lu) ne peut néanmoins contester la notion de métaphore qu'il promeut dans son manuel "Story".

(Une meilleure définition de la métaphore est venue depuis de Dara Marks, consultante américaine "Inside story" )

Les métaphores liées à la sexualité (dont celle vécue ou non) n'exprime pas que la pornographie mais sur cet exemple (pour donner raison à @homero) à 2'35 de ceci :


Merci à tous d'avoir ainsi suscité la nécessité de préciser !

Nous parlons bien et Paul Schrader aussi, de métaphore ... de la vie

 

Kubrick : ...Vous commencez avec un artefact laissé sur terre il y a 4 000 000 d'années par des explorateurs extraterrestres qui ont observé le comportement des hommes-singes de l'époque et ont décidé d'influencer leur progression évolutive. Ensuite, vous avez un deuxième artefact enfoui profondément sur la surface lunaire et programmé pour signaler les premiers pas de l'homme dans l'univers - une sorte d'alarme antivol cosmique. Et enfin, il y a un troisième artefact placé en orbite autour de Jupiter et attendant le moment où l'homme atteindra le bord extérieur de son propre système solaire. Lorsque l'astronaute survivant, Bowman, atteint finalement Jupiter, cet artefact l'entraîne dans un champ de force ou une porte stellaire qui le lance dans un voyage à travers l'espace intérieur et extérieur et le transporte finalement dans une autre partie de la galaxie, où il est placé dans un zoo humain, se rapprochant d'un environnement terrestre hospitalier tiré de ses propres rêves et imagination. Dans un état intemporel, sa vie passe de l'âge moyen à la sénescence à la mort. Il renaît, un être amélioré, un enfant star, un ange, un surhomme, si vous voulez, et revient sur terre préparé pour le prochain bond en avant du destin évolutif de l'homme. C'est ce qui se passe au niveau le plus simple du film. Puisqu'une rencontre avec une intelligence interstellaire avancée serait incompréhensible dans nos cadres de référence terrestres actuels, les réactions à celle-ci auront des éléments de philosophie et de métaphysique qui n'ont rien à voir avec l'esquisse nue de l'intrigue elle-même.

Kubrick : En ce sens, le film devient tout ce que le spectateur y voit. Si le film émeut les émotions et pénètre le subconscient du spectateur, s'il stimule (même de manière inchoquante) ses aspirations et ses pulsions mythologiques et religieuses, alors il a réussi.

On s'aperçoit aussi que c'est un film qui rejoint les thèses complotistes les plus osés mais bon là il s'agit d'un jeu... c'est une fiction pour bousculer nos sens

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j'espère que notre regretté et maladroit suisse comprendra la différence... s'il repasse un jour

 

Oui peut-être et je ne m'en sers que d'exemple pour répondre. 2001 ne fait pas partie de mes références persos et d'ailleurs (puisque vu qu'une fois), je ne souviens que de l'approche (visuelle) du réalisateur et pas de celle du scénario.

Moyen aussi de se situer quand on y pense mais que veux-tu, il vaut mieux assurer les 2 fonctions dorénavant (donc se former aux 2).

Concernant ta propre réticence au cercle des poètes disparus, j'ai aussi quelques soucis (revu dernièrement exprès). Il y a cette grotte (en tant que probable métaphore) mais en même temps, la scène où Robin Williams sort les tripes (et non le sang) de Ethan Hawke prétendant en bon introverti, de n'avoir pas préparé le poème demandé. Je me dis : "Mais alors, à quoi donc sert cette grotte finalement ?" ... (mais je savais déjà que la seule métaphore était l'institution scolaire même ).

Attention donc, prévenir aussi que réunir les 2 fonctions cause bien des conflits et désaccords avec soi-même mais l'enjeu demeure de les surmonter (de les harmoniser, de les réconcilier) et que c'est çà qui réclame du temps, jeunes impulsifs impatients !

(EDIT : Paul Schrader lui aussi a commencé par conclure le scénario de Taxi driver par un bain de sang et que çà a convenu à Martin Scorsese qui lui non plus ne pouvait pas encore tiquer).

 

Oui, c'est l'autre enjeu et sans doute le seul (alors cessez de regarder votre montre et au boulot, les jeunes !).

(rappel, à dispo ).

 

Merci de ce complément homero (une métaphore de la vie ne peut exclure la mort).

Du "haut de l'Olympe" (traduction : l'université de Columbia où Paul Schrader a lui-même enseigné), assis en cours à côté de Georges Lucas, Steven Spielberg a aussi appris qu'il devait à un moment faire mourir E.T. ou seulement le faire croire parce qu'il en aurait besoin pour sa métaphore de la vie.

(comme aucun et aucune de nous n'est d'office sélectionné(e), si çà continue, c'est moi qui va assurer les 10 semaines de cours suivants ).