Meilleure leçon de scénario (et réalisation)

Et paralysant.
L'auteure précédente parle à plusieurs reprise de "voix", de "musique", motrices de l'écriture.

 

D'ailleurs, pour souscrire à la demande d'exemple de lectures (et @ipsonelo ne le contredirait pas ), à signaler pour les débutants décidant de se retrousser les manches, un nouveau petit manuel de source française datant de 2019, présentant les éléments et propriétés techniques d'un scénar avec les raisonnements leur correspondant (et à choisir selon son projet) :

(18 €)
Le petit manuel du scénariste - L'essentiel pour écrire un scénario - Livre et ebook Cinéma et audiovisuel de Marc-Olivier Louveau - Dunod

A envisager de d'abord éventuellement lire mais très vite, comme un MEMO depuis la table des matières à tout stade du projet.

Adapté à chaque approche et chaque degré d'expérience et de connaissance !

Seulement prévoir de bien et vite se positionner sur chaque aspect traité (çà oui, çà non, çà j'm'en fous, çà oui çà me parle, ...).

(... ou selon : oui, bon ben çà, ok, j'connais, ah çà oui c'est très bien d'en parler )

(Perso, même décidé d'encore revoir mon projet avec ).

 

Les idées de scénario ne manquent pas....voici un point de départ... peut être que le meuglement ou "voix " du passager après avoir pété tes tympans sera la musique motrice de ton écriture



Je me ferais bien un steak frites...

 

Même si tout à fait d'accord a aussi l'évoquer ici (pour apprendre à développer une idée de départ (mais pas l'acte II ), attention de ne pas se tromper de discussion avec "y a pas que le matos ou comment trouver des idées"

 

Le gars il a eu un "avertissement pour obstruction de la vision et chargement non sécurisé".
Et pour ça c'est combien ?

 

Rien ! Un peu synthétisé mais au final selon chacun, chacune, bien çà ou à peu près

Les foudres du producteur, du réa ou de son assistant

 

Puisque déjà avec le présent échange réciproque (qui me réclame aussi de mieux ordonner mon restant de neurones )

Bien noté par exemple la lumière du crépuscule de l'extrait de Hook #161 et bien profité de revenir sur le midpoint et le final de The impossible ... et sur tous les raisonnements ainsi affinés !

 

D'ailleurs à l'intention de @AQW333 (notamment) et sans nullement confondre avec la discussion "Suis-je déjà si vieux ?", viens justement de tomber sur un exercice de cinematic qui malgré ses efforts pourtant certains, ne parvient toujours pas à supplanter le vrai cinématographique (dont il était donc utile, judicieux et justifié de reprendre ici les éléments et propriétés techniques même si sur 14 pages et + s'il le faut !) :

Gourmandise, c'est absolument vrai mais préférée nutritionnelle ...

 

Ce sont tous des boulots différents, et je ne pense pas qu'il y en ait un qui soit à considérer comme plus important que l'autre. De même, par un scénario vide et déséquilibré, la meilleure réalisation peut tout aussi bien être réduite à une fadaise tout juste prête à ravir un snobintello, et à échapper complètement au public, mais pas seulement...

Et puis on oublie de préciser une chose essentielle dans ce sujet, enfin il me semble, car je n'ai pas tout relu... Pour avoir la chance de réaliser un film (même un court, et même en 2023) avec des moyens conséquents, ou disons simplement "confortables", en matériel, en techniciens et en régie, il faut du financement ! Et c'est en grande partie le scénario qui génère le financement public, car il s'agit de remporter une ou plusieurs commissions avec cette pièce centrale au dossier. Pour du court métrage, en commission régionale et CNC, et aussi pour du premier long, le nom du réalisateur est plus souvent en mesure de poser un problème qu'il ne représente un joker... Idem pour le producteur, il y a plus de petits que de gros.

Les diffuseurs, qui font partie des rouages du financement, eux-aussi s'intéressent au scénario, peut-être pas forcément sous la forme de continuité dialoguée, mais l'histoire va bien devoir être convaincante et il faudra savoir la présenter, en remplissant au moins partiellement leurs critères...

Les réalisateurs qui peuvent avancer avec des scénarios très approximatifs sont très rares, et ils ont forcément déjà un fort background. Tiens, Gaspar Noé considère toujours aujourd'hui qu'il a fait un véritable "hold-up" en réussissant à obtenir le financement du film "Irréversible", qui avait pour seul script une page de synopsis ! Et même qu'il avait déjà l'accord du trio Cassel/Bellucci/Dupontel, et la réputation de son premier long métrage qui avait porté son nom au rang des révélations.
Même les plus grands ont parfois (voire souvent), galéré durant des années pour faire financer certains de leurs films...

Le système de financement diffère selon les pays, qu'il soit public ou pas, le scénario est au cœur des questionnements.

 

Maintenant, je suis sûr qu'il y en a qui pensent à la célèbre citation qu'on attribue à Jean Gabin et concernant les trois choses pour faire un bon film...

Sauf que pour faire d'une énorme connerie un précepte qui va traverser les âges, il faut aussi trois choses : une bonne tournure, une bonne tournure et une bonne tournure.

 

Serait-ce le mot de la fin ?

 

Il ne faut seulement pas s'imposer un sujet et une bonne tournure que pour faire plaisir à une doxa ou une obédience dominante.

Oui @nestaphe, tout en te remerciant de ton excellente et nécessaire intervention détaillée, dit à un moment que la technique (et la bonne tournure) d'un scénario implique aussi les suites auprès des "décideurs" (producteurs, commissions, distributeurs).

Je considère aussi que le scénariste est le 1er producteur du film et qu'il doit savoir un minimum combien coûte ce qu'il écrit (scénaristes filles comprises) et savoir aussi revoir le scénar en conséquence.

Pas obligé donc d'aller jusqu'au circuit "officiel" ni même se consoler avec une version roman à compte d'auteur, on peut toujours soi-même décider ou pas (surtout pour un petit court-métrage), de le produire et miser sur les plateformes ou petit festival local (ou en ligne) dédié pour le diffuser ...

Pour éventuellement le faire remarquer sans que l'ego n'en attende forcément des lauriers ...

Bien intégré de l'enseignement américain que la priorité reste d'écrire pour et que pour le public (même lorsque visée pro et rétributive ...).

(Crum ... On s'en fout des lauriers mais avec le temps ! Jeune, on a le droit de se dire que pas de raison de ne pas monter à son tour des marches et d'être ébloui par des flashes en gardant le sourire et en saluant la presse et le public réunis sur place. A force, on arrive à se dire "Mais ce que çà peut être complètement con, très chiant, vain, infondé, que pour le fric").

Perso, que petit regret des petits bonjours en croisant les "gens" (dont jeunes et enfants ) dans la rue. Tout le reste, aucune frustration, que le plaisir d'encore tenter et tant mieux, plus modestement et en vue de profiter de vraies leçons d'humilité ...

 

A préciser aussi que le petit manuel #212 intéresse notamment les scénaristes souhaitant réaliser leurs sujets, tout comme son auteur Marc-Olivier Louveau (auteur-réalisateur de son état dont perso, ne connais même pas la filmo ).

Non, c'est pour surtout aider les raisonnements