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Liza- très court métrage

Discussion dans 'Festival permanent du Repaire' créé par s0crate, 28 Novembre 2016.

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  1. s0crate

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    On a recadré à cause de la stabilisation qu'on a rajoutée mais le cadrage n'était pas à la hauteur si je peux me permettre ce jeux de mot. Le cadreur a sa décharge avait 39 de fièvre ce soir-là et le ronin était lourd à bout de bras :) surtout après 20 prises ! mais en plus d'être le priopriétaire du ronin il est tétu et n'a pas voulu qu'on le remplace. Au tournage on a vu que le cadrage était limite mais on devait finir à minuit et c'est la dernière prise qu'on a faite. En plus de ça, on a eu pas mal de micro secousses dues au focus wireless et la stab c'est imposée mais ça nous a bouffé 5% de l'image... Les 5% qui font la différence entre un cadre limite et une guillotine :)
     
  2. tseuk

    So

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    Faut voir Winter Sleep, c'est filmé en plan fixe sans que ce soit ennuyeux, vraiment un super film.

    C'est le problème du matériel, dès qu'il pose problème il doit être écarté, sinon tu te poses des questions sur le matos et non sur des questions de mise en scène, et ça réduit ta créativité.

    La créativité, c'est ce poser 15000 fois la question : "comment je pourrais filmer ça autrement" pour trouver des choses qui feront ton style.

    Là ok, le truc c'est d'avoir un plan unique, ça irait si tu avais une tension ininterrompue dans les dialogues, mais tu risques de lasser le spectateur si il manque de la tension. C'est bien d'avoir des plans de multiples détails qui nourrissent ton histoire, plans sur les mains, sur le dos du mannequin, sur la nourriture ( un gros steak saignant ou une salade... ).

    Plutôt qu'un dialogue cliché 1000 fois entendu du mec qui dit à l'autre de faire son boulot sinon dehors, j'aurai vu un dialogue avec le mannequin, un dialogue qui resterait suspendu car aucune réponse. Un truc qui ferait monter la tension entre 2 personnages. Et ça pourrait être filmé en multiples plans fixes.

    Là il n'y aurait pas eu de tête coupée et la possibilité de travailler le jeu des personnages au lieu de se casser la tête à vouloir faire une prouesse technique impossible. Quand les gens font attention aux défauts techniques, c'est qu'ils ont décroché de l'histoire.

    Pour le jeu du personnage, je ne sais pas quel genre est ton film, je le trouve un peu trop appuyé, limite "comique".
     
  3. s0crate

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    Bonnes remarques. Effectivement le «dialogue» n'est pas fort que j'aurais voulu et j'aurais pu jouer plus sur des questions sans réponses.
    Le choix de MES incluait un parcours plus compliqué (un premier plan plus touffu), une navigation entre des tables, des bougies etc... Mais justemment, on a compris que c'était difficilement gérable vu l'état du cadreur et préféré simplifier.
     
  4. MilPak

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    Bonjour,

    Pour le dialogue, oui c’est vrai, c’est très cliché, mais je trouve justement qu’il nous emmène sur une fausse piste (Dans la logique « cliché », à la fin je m’attendais à découvrir la nana avec une balle entre les deux yeux, face à un chef mafieux en plein délire parano …)
    Et le coup du long monologue avec questions sans réponses, sans contre champ, est aussi un cliché qui nous aurait donné des indices …

    J’aime aussi le plan unique qui, je trouve, contribue à faire monter la tension avant la révélation du cadre final, mais effectivement, techniquement, c’est la que ça va un peu moins bien.
    Mis à part les problèmes de micro secousses, avec un A7S sur un Ronin bien réglé on n’aurait pas dû avoir ce léger manque de fluidité dans les retours sur l'axe (Puissances moteurs, offset, vitesse de retour ? : On a un peu l’impression que le cadreur se bat contre la machine. Ou alors un câblage trop rigide vers le Shogun, un souci de centre de gravité à cause du système de focus ?)

    En tout cas bravo, c'est tout de même du beau boulot haut de gamme. :bravo:
    Le jeu, la lumière, le son...:good:
     
  5. s0crate

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    Merci, oui je pense effectivement qu'il y a eu des problèmes de règlages. Le soucis avec des moucements aussi lents étant le controle du panoramique. Soit on est en position bloquée soit le directeur de la photographie dirigeait la camera avec un joystick. Le moment du 180° exigeait l'aide d'un télécontrôle or le travelling lui aurait mieux fonctionné si l'opérateur ronin avait cadré seul sans assistance. Bref le workflow n'était pas au point.
     
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