Les souris jaunes

Sous terre, pour échapper aux méchantes ondes électro magnétiques de la lumière

 

Après la réponse de Google sur le droit voisin censé rémunérer les journalistes que tous ont soutenu.

C'est au tour de Facebook de dire non dans la mesure où ce sont les éditeurs de presse qui décident eux-mêmes de la publication sur sa plateforme et donnent de facto leur autorisation. Pour ce qui est présenté comme " une très petite part des contenus " avec le partage des utilisateurs " sans avoir reçu le consentement des éditeurs de presse ", Facebook écrit que les éditeurs de presse " auront la possibilité de nous donner leur accord et de nous informer de leur volonté que ces liens soient affichés dans un format enrichi. " Sinon, ce sera un lien avec un titre.

Du coup, 800 journalistes, photographes, réalisateurs et scénaristes européens publient une lettre ouverte contre Google dans de nombreux titres de presse. Et des éditeurs de presse en France ont décidé de porter plainte contre Google auprès de l'Autorité de la concurrence pour abus de position dominante... Je me demande si ce ne sont pas les journalistes qui ont eu leur loi sur le droit voisin en raison de leur position dominante.

sources :
Droit voisin de la presse : Facebook ne rémunérera pas non plus pour les liens enrichis
Plus de 800 journalistes, cinéastes et photographes publient une tribune pour protester contre Google

 

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Je jubile de voir Google leur faire un bras d'honneur en se servant de leur propre loi. Au moins eux, ils peuvent le faire. Pas comme le contribuable français qui subventionne des journaux qu'il ne lit pas.

 

A propos du droit voisin censé faire payer les Google, Facebook et consorts au bénéfice des journalistes, suite à la réaction de Google de ne diffuser plus qu'un simple lien sauf si un média le demande et alors sans rétribution, 28 des 30 plus gros sites d'actualité en termes d'audience ont finalement accepté la proposition de Google.

Je ne pense pas que cela relève du monopole de Google, s'il y avait deux ou trois moteurs de recherche puissants, ils décideraient de la même chose. En étant cynique, on peut même imaginer que Google pourrait faire payer ces liens enrichis d'une citation et d'une image comme pour les sites qui payent pour être mis en avant.

source d'inspiration : journaldunet.com

 

C'est aussi de la vidéo, derrière et peut-être un jour devant l'écran... En Australie, le ministre de l'Intérieur suggère d'utiliser un système de reconnaissance faciale pour confirmer l'âge de personnes avant la consultation de contenus pornographiques en ligne.

Si l'objet est parfaitement défendable pour un vrai problème de protection de l'enfance, par contre la solution envisagée représente une atteinte à la vie dans ce qu'elle a de plus privée avec des dérives potentielles immenses, une fois cela mis en place, on peut imaginer que ça glisse vers les sites institutionnels comme celui des impôts, puis les réseaux sociaux pour lutter contre "la haine", puis tout Internet.

source d'inspiration : L'Australie propose la reconnaissance faciale pour l'accès à la pornographie en ligne

 

J'ai eu à peine le temps d'écrire mon message précédent que : Facebook teste le selfie vidéo pour vérifier qu'un utilisateur n'est pas un bot.

Voilà le futur d'Internet se dessiner.

 

Sans aucun consentement de la part des patients, Google a récupéré en toute discrétion des millions de données médicales aux USA. Ces données sont prises à travers un partenariat noué avec un assureur privé, elles proviennent de laboratoires, de médecins ou d'hôpitaux. Les médecins et patients n'ont jamais donné leur accord.

Toujours la même technique des droits croisés revendus d'entreprise en entreprise pour arriver à n'importe qui par rapport à leur objet initial. L'argument que les données seraient anonymes n'est pas recevable concernant Google, en croisant tout ce qu'il sait sur nous, il n'a aucun mal à les associer à une personne. Même si l'idée me paraissait bonne, c'est la raison pour laquelle je n'ai pas confiance dans le Dossier médical partagé. Sans compter que le phénomène risque de s'amplifier avec les consultations à distance par vidéo en étant au figuré comme au réel à nu.

source d'inspiration : generation-nt.com

 

Oui tu as raison, Personnel c'était trop privé alors ils ont préféré Partagé... avec Google, parfois le choix des mots a plusieurs explications

 

Liste des milliardaires les plus riches au monde établie par Bloomberg, l'informatique se porte bien :

Bill Gates : 110 milliards de dollars
Jeffrey Bezos : 109
Bernard Arnault : 106
Warren Buffett : 87
Mark Zuckerberg : 75

 

Les données personnelles de 1,2 milliard de personnes uniques fuitent sur la Toile sur un serveur non sécurisé hébergeant plus de 4 téraoctets de données. accessibles à tous. Elles regroupaient des noms, des adresses e-mail, des numéros de téléphone et des informations de profil Facebook et/ou LinkedIn. À l’heure actuelle, on ne connait ni le propriétaire de ce serveur ni l’origine de ces données.

Tôt ou tard, potentiellement ça arrive à tout type de données sans même qu'elles soient piratées.

source : 01net.com

 

Le célèbre domaine ".org" qui concerne en priorité les organisations à but non lucratif (Wikipédia, Mozilla, Internet Archive, Change.org, etc.), est en train d’être vendu à une société à but lucratif alors qu’il était jusqu’à présent administré par l'organisme Public Interest Registry sans but lucratif.

Une coalition s'est constituée pour dissuader les parties prenantes de mener à bien cette vente. Un site dédié, SaveDotOrg, a ainsi été mis en place. Il rassemble 27 organisations, dont Creative Commons, l’Electronic Frontier Foundation, Demand Progress, Internet Archive, Public Knowledge et la fondation Wikimédia).

source : numerama.com

 

Interpol avec l'appui du FBI veut un accès complet à toutes vos communications chiffrées. Pour faire simple, les entreprises concernées « devraient inclure dans la conception de leurs produits et services chiffrés des mécanismes permettant aux gouvernements, agissant avec l’autorité légale appropriée, d’avoir accès à des données dans un format lisible et utilisable ». Ces mécanismes sont généralement décrits comme des portes dérobées (backdoors), c’est-à-dire des faiblesses introduites volontairement pour aménager un accès spécial.

Le problème est que ce type d'accès permet de surveiller et violer la vie privée de toute la population en permanence. Le récent passé nous a prouvé qu'on ne peut pas faire confiance à ces organisations pour exploiter cette capacité uniquement dans les affaires relevant de la justice.

source d'inspiration : Un accès complet à toutes vos communications chiffrées : voilà le souhait d’Interpol - Société - Numerama