Les films numériques qui n'ont rien à envier à l'argentique

Il y a encore plus grave que grave !
Les films 16:9 redimensionnes en 4:3 !!!
tu te paies une vf par dessus, et comme dirais Moustique : "et la, c'est le drame !"
et tous ca sur DVD hein, dernier exemple en date, Johnny Mnemonnick... on va dire que le format 4:3 n'a vraiment pas aide le film

Imagine Blade Runner en 4:3 et en francais...
C'etait un bon HS


Pour revenir au theme principal :
Benjamin Button, tourne avec la Viper.

 

retour à la pellicule

Avec Inju, Barbet Schroeder revient au cinema sur pellicule. Une esthétique classique donc, qui se joue même d’un retour en arrière prononcé puisque le film semble être une référence au cinéma japonais du milieu du siècle dernier.
L’ambiance est de ce fait très agréable, et permet un dépaysement qui nous entraîne tout au long de l’histoire.
Le problème vient essentiellement du jeu d’acteur. Benoit Magimel est complètement à côté de son personnage. Cela commence par un discours dans un amphi où il n’est pas crédible en écrivain qui partage son expérience. Même le public sonne faux. La faute au texte – caricatural et médiocre par moment ou la faute à la direction d’acteur ? Le fait est que l’acteur ne croit pas à ce qu’il dit et ça se ressent énormément. On dirait qu'il répète son texte, pour lui même. Avec l’actrice japonaise c’est idem et même pire. A tel point qu’on est content de la voire dans une position délicate, pas seulement pour voir ses jolies fesses , mais pour se rendre compte qu’elle a une boule SM dans la bouche qui l’empêche de parler. Les deux ne semblent pas être de mauvais acteurs. B magimel avait fait une prestation très intéressante dans la Demoiselle d'honneur de C Chabrol. Dans ce film le personnage ne jouissait pas non plus d’un traitement réaliste, avait également un air naïf, mais cela ne sonnait pas faux pour autant. Alors peut être que c’est moi qui me fais des idées, mais cela m’a paru assez évident pour le signaler. Si quelqu’un à un point de vue à ce sujet.…
Sinon dans l’ensemble et malgré cela, le film se laisse regarder avec plaisir. Peut être que c’était voulu après tout, comme une habile manipulation – comme les clichés sur le japon et ceux du dialogue même – mais j’en doute.

 

A ne pas manquer.

Un Lac
De Philippe Grandrieux, tourné en mini DV,
est actuellement au cinéma pour ceux qui ont la chance d'être à côté d'une salle qui projette le film. P. Grandrieux est tout d'abord un artiste vidéaste. Ses premières armes se font sous forme d'installations. Ses deux films de cinéma - Sombre, La vie nouvelle - se placent dans la ligné d'un travail expérimental qui fait appel avant tout aux sensations. Une façon de filmer unique qui le hisse au sommet du radicalisme et de l'invention visuelle. Héritier contemporain d'un expressionnisme instinctif, ses deux premiers films sont de véritables cauchemars sur écran. A voir absolument !

Philippe Grandrieux

 

En compétition officielle cette année à Cannes : Antichrist Le dernier film de Lars Von Trier. Un évênement ! comme le sont pour moi chacun de ses films. Un film d'horreur semble t-il; mais on peut s'attendre à bien plus connaissant l'anticonformisme, l'inventivité formelle et dramaturgique de génie, qui animent le réalisateur danois.
La trame : un couple qui se retrouve dans leur cabane au coeur de la forêt dans l'espoir de ranimer une histoire d'amour sur le déclin. Un huis clos intime qui glisse vers l'horreur et qui pourrait(??) faire penser à l'excellent Twenty nine palms de B Dumont - cet autre réalisateur radical.
Tourné avec une Red One.

Si quelqu'un veut m'inviter à la projection, je suis sur place!!!!

 

Réversible frappe encore!!

Ca y est on a trouvé LE fan de von trier!!
Bonne chance pour aller le voir au festival, après le navet "l'hopital et ses fantomes",il essaie encore le cinéma d'horreur.
C'est sur qu'on risque d'avoir mal au coeur avec ses cameras à l'épaule et ses amis "acteurs".
Je passe.
Comme sur toutes les recommendations de réversible...

 

Merci Reversible pour ce post passionant. C'est très motivant de voir ce qui est faisable avec de petites caméras face aux poids lourds qui envahissent le marché...
La vieille Dvx100 a servie pour beaucoup de films également:

Maradonna de Kusturica
Lonesome Jim de Steve Buscemi
A Scanner Darkly (animé avec le systeme Rotoshop)
The Road to Guantanamo
Iraq in fragment James Longley
9 songs de Michael Winterbottom
Land of Plenty de Wim Wenders,
November de Greg Harrison ( prix de la meilleur photographie auFestival de Sundance)

 

LA CITE DE DIEU, il me semble, au vu de l'image et des indications du générique "transfert tape to film" "teleciné" que c'est tourné avec un kit 35, mais quelle caméra ? Le mystère reste entier ...

 

Homéro, le Sam Spade de l'info Vidéo ! +10 ! Bravo ... et merci !