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Les films numériques qui n'ont rien à envier à l'argentique

Discussion dans 'Esthétique / artistique dans le cinéma et la vidéo' créé par Réversible, 18 Octobre 2007.

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  1. wkw

    wkw

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    L'esquive de Abdellatif Kechiche
    César du meilleur film 2005
     
  2. trankilstef

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    Le film de Sydney Lumet ( au demeurant assez excellent ) " 7h58 ce samedi là ".
    Je me posais la question en regardant le film car il me semblait quand même que l'image faisait assez "vidéo", j'en ai eu la confirmation sur IMBD. La camera est la Pana Genesis HD.
    Jettez un oeil sur ce film il vaut le coup d'oeil!!!
     
  3. Réversible

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    J'ai beaucoup aimé. tout y est réussi et extrêmement prenant. Entre le drame familiale et le thriller; des genres pourtant mainte fois utilisés...
    Encore une fois je n'avais pas remarqué qu'il s'agissait d'une image vidéo.
     
  4. Réversible

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    Le dernier film de Chan Wook Park - Saibogujiman kwenchana
    Je suis un cyborg pour la traduction française. Traduction directe ?
    J'espère pas ! difficile de trouver un titre aussi beauf du type de ceux qui fond la gloire des navets américains.

    Le film lui bénéficie d'une bonne critique. Oeuvre récréative aprés la trilogie du réalisateur sur la vengeance. Tourné avec la même caméra utilisée pour Miami Vice et Zodiac, la Viper Film Stream.
     
  5. Réversible

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    Five Obstructions

    de Lars von Trier & Jorgen Leth
    Le réalisateur de Dog Ville, propose à son ami J Leth de tourner 5 nouvelles versions de son court métrage de 1967, The perfect human. Pour cela, J Leth devra se soumettre à des contraintes imposées par Trier.

    Le film se présente sous la forme d'un reportage (pendant lequel on suit les conversations entre les deux hommes) entrecoupé des courts métrages réalisés par J Leth. Quelques séquences de The perfect Humain, ajoute une brique supplémentaire à cette mise en abime étonnante.
    Five Obstructions est une expérimentation passionnante. Jeu ludique, parfois drôle, parfois dramatique (souvent les deux se confondent dans un humour si particulier cher à Lars von trier).

    Jorgen Leth est un homme attachant, car profondément humain loin de la perfection. Il se protège de sa propre sensibilité par une carapace et une tentative de détachement vis à vis du monde. Lars von Trier le pousse dans ses retranchements avec des contraintes perverses sans être malintentionnées. Le court métrage tourné à Bombay est le plus abouti à mon avis. La scène du repas, dans laquelle Le réalisateur s'implique entièrement et joue l'acteur, est magistrale. La scène en elle même est assez triste, et montre avec acquitté, à la fois la douleur du monde et celle du réalisateur face à son impuissance. Impuissance à l'origine du mal-être de l'artiste, et raison principale de sa tentative de refuge dans le cinéma.

    Five obstructions, tout en étant une leçon d'humilité, est un cours magistral de cinéma. On s'aperçoit en le visionnant que, loin d'empêcher la créativité, la contrainte peut la stimuler et devenir le cadre d'une certaine liberté.
     
    #65 Réversible, 7 Août 2008
    Dernière édition: 11 Août 2008
  6. bébé arrreu

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    Bonjour,
    Est-ce que quelqu'un sait quelles caméras ont été utilisées sur le film HYPER TENSION (CRANK) ?
    arrreuuuuhhhh !
     
  7. wkw

    wkw

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  8. bébé arrreu

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    Je parlais de crank 1. Merci quand même pour la réponse. C'est une info qui est aussi intéressante. l'idée est de comprendre comment ils font. Caméras de poing ou d'épaule, mini 35 ou super 35, etc. car j'ai noté certains plans avec une profondeur de champs réduite.
    Merci pour la photo.:bravo:
     
  9. Réversible

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  10. bébé arrreu

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    Merci pour cette info encore plus éclairante. En effet, ils n'ont pas utilisé que des petites caméras de poing (elles servent, en fait, d'appoint). Ils ont utilisé la "rolls" de Sony, la 950 HD Cam SR. Ceci explique cela...
     
  11. REDFILMS

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    Et en Films Français

    POLTERGAY :-)
    Tourné en Sony 750
     
  12. Réversible

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    Tourné avec la 900, je viens de voir 3 Singes de Nuri Bilge Ceylan qui a reçu a juste titre la palme de la mise en scène au dernier festival de Cannes. Même si le scénario n'est pas négligé- bien au contraire - le réalisateur nous montre à quel point le cinema d'art tient son essence dans la recherche formelle. L'image n'étant plus une imitation de la réalité, un artifice comme on a pris l'habitude de le dire en parlant du 7° art, mais une création plastique à part entière, un vecteur émotionnel doté d'une profonde force évocatrice. Même si l'ennui chez les personnages comme chez le spectateur s'instale par instants, l'essemble reste fascinant.
     
  13. Réversible

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    Slumdog millionnaire :
    Vif, colloré, dynamique. Un excellent divertissement signé Danny Boyle. De fortes dominantes de couleurs en fonction des atmosphères. Des couleurs à outrance mises en avant avec un grand talent. Sur certains plans, ça fourmille de bruit vidéo, sans complexe, apportant une texture particulière par moment, comme du grain en argentique, variant ainsi la composition et tranchant avec des images plus lisses. La première partie est excellente. Les enfants ont une présence et un jeu irréprochable. Très attachants, tout comme l'acteur principal. Le flic a également été parfaitement choisi. Tous ont beaucoup de charisme. L'actrice principale en manque par contre. A cause de la direction du jeu ? Une jolie jeune femme, un peu trop typée indo-américaine.
    Quelques subtilités et le dynamisme virtuose général, font oublier les grosses ficelles et la morale (B)hollywoodienne ( qui passe mieux que d'habitude tout de même). Son meilleur film depuis Trainspotting.
    Plusieures types de caméras dont ... un appareil photo hybide : Le Canon 1D Mark III. Slumdog Millionaire (2008) - Technical specifications
     
    #73 Réversible, 4 Février 2009
    Dernière édition: 4 Février 2009
  14. jo69

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    Hello tous !

    Une petite remarque à propos de La vierge des tueurs.

    Je suis allé voir le film en salle au moment de sa sortie : enthousiaste !
    Outre que l'histoire est magnifique, la qualité de l'image, son piqué, ses contrastes, ainsi d'ailleurs que la bande-son, m'ont absolument bluffé, en particulier les scènes oniriques dans des églises.

    Donc, peut-être deux ans après, j'ai loué le film dans mon vidéo-club préféré (en VHS d'ailleurs, et malheureusement en VF, mais il n'avaient pas le DVD), pour le voir avec un ami, sur l'air de : "tu vas voir, image sublime, ça déchire". Et là...

    Une espèce de téléfilm cradingue, avec des lumières bien bleues style années 80, plus de noirs du tout, mais plutôt des gris cradingues, et même l'histoire me semblait super quelconque... Alors, quoi ? Avais-je mal vu, ou m'étais-je laissé emporter par l'effet "salle de cinéma" ?


    C'est en regardant le making-off après le film que j'ai compris. Pour illustrer les propos de Schroeder (soit dit en passant passionnants, où il justifie formidablement l'usage du numérique), ils remontraient quelques extraits du film... qui n'était pas celui que je venais de voir !

    Je m'explique : dans les quelques extraits, en VO, images absolument superbes. Petit forward comparatif : le film que j'avais visionné, à l'évidence, n'avait pas du tout bénéficié de l'étalonnage ! J'imagine que les diffuseurs vidéo pour l'étranger, tellement pressés de toucher des sous, ont utilisé une copie de travail intermédiaire... Résultat : les français (au moins) n'ont eu droit qu'à la version "téléfilm", affligeante, surtout quand on voit l'énorme et superbe travail de retouche d'image.

    Mais il y a encore plus grave : la bande-son en VF. Par principe, je craignais déjà les VF, moins riches pour le jeu des acteurs. Mais s'il n'y avait que ça...

    Ca m'a sauté aux yeux (et aux oreilles), en regardant, dans le making-off toujours, une des scènes du film : le vieil écrivain, personnage principal, déambule dans une rue en compagnie du jeune tueur dont il est tombé amoureux. L'écrivain, totalement désespéré du monde en général, et de la Colombie en particulier, se lance dans une diatribe contre les hommes, l'existence, dieu qui n'existe même pas... ce qui fait mourir de rire le jeune, hors-champ. Et plus le jeune rit, plus l'écrivain en rajoute dans la grandiloquence ! Un jeu amoureux, en somme. Ce qui a pour effet de relativiser énormément la diatribe, et d'entendre, sous la noirceur du propos, l'espoir possible. Bref, on voit deux personnages qui jouent ensemble.

    Retour à ma version VF : bien sûr, la diatribe est en français cette fois, et c'est déjà moins riche dans les intonations. Mais surtout, les rires du jeune (comme d'ailleurs l'essentiel du son d'ambiance) ont totalement disparu ! Ce qui fait que l'on ne voit plus qu'un personnage grandiloquent, hyper premier degré, qui en rajoute lourdement, très lourd en somme. Bref, un autre film !!!

    J'imagine que là aussi, la bande-son pour l'étranger a dû être faite hyper à l'arrache, et puis ça ira bien...

    Depuis, j'en garde une méfiance absolue vis-à-vis des VF. J'ignore si les rééditions DVD du film ont depuis corrigé le problème, mais on voit là un de risque inattendu de l'usage de la vidéo au tournage, surtout si l'on a affaire à des diffuseurs peu scrupuleux.

    Cela dit, pour toutes les raisons évoquées dans les posts précédents, exemples de très bon films à l'appui : vive la HD !
     
  15. Réversible

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    J'ai souvent eu l'impression sur certains films que le son perdait en richesse, en passant de la VO à la VF. Mais je n'avais jamais relevé d'exemple aussi concret. Et même si les doublages sont généralement bons, de toute façon on perd tout de même une dimension importante du jeu original!...
    Depuis peu, je regarde les DVDs avec un casque (Seinheiser HD 25 - excellent!). Et bien là encore ça n'a rien à voir avec un visionnage classique. L'immersion est sans comparaison. Avec les jeux vidéo encore plus. Quel plaisir d'entendre distinctement les cris des aliens découpés sauvagement, sous les crissements aigus de la scie circulaire, tout ça par dessus la musique d'ambiance. que du bonheur.:D
     
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