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Les films numériques qui n'ont rien à envier à l'argentique

Discussion dans 'Esthétique / artistique dans le cinéma et la vidéo' créé par Réversible, 18 Octobre 2007.

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  1. Réversible

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    Salut Fabrice,

    merci pour ce témoignage, c'est inespéré :D . Joli parcours pour un "modeste" réalisateur.
    Est-ce que tu peux expliquer ton choix pour le numérique ? Aspect économique, esthétique...
    Je n'ai pas trouvé beaucoup de documents sur ce sujet. La révolution se fait discrète. Enfin plus qu'une révolution j'ai l'impression qu'il s'agit là d'un cinéma alternatif. Beucoup de réalisateurs ne sont pas prêt à laisser tomber l'aspect "classique" de l'image pellicule. Et c'est tant mieux. Ca permet d'avoir le choix, entre deux approche bien différentes.
     
  2. Réversible

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    Lady Jane : excellent film . Image classique cependant. Si je n'avais pas lu qu'il s'agissait de numérique je ne l'aurais jamais remarqué. C'est assez drôle dailleurs, car le seul moment où l'image est clairement identifiable comme telle, est un plan fixe, à la fin du film; un gros plan de Daroussin , en vue subjective depuis une caméra de surveillance ( son personnage bravant l'objectif comme pour dire qu'il ne sera jamais en "dehors du coup"). Peut être un clin d'oeil du réalisateur à la nouvelle génération. Le grand art n'est jamais dépassé...


    J'en profite pour tirer un court parallèle avec L'homme du train, de P Leconte, également tourné en numérique. Dans les deux films, on retrouve des personnages nostalgiques d'une époque révolue, temps de leur jeunesse, dont les repaires ont énormément changé depuis ces dernières décennies. Des "anciens" rangés des voitures comme on dit.

    Mais qui, chez Guédiguian, n'ont rien perdu de leur attribut et de leur force, quand il s'agit de reprendre les "devants de la scène" et de se retrouver face à leurs responsabilités. Lady Jane est une tragédie, dans le sens classique du terme, où les éléments du destin sont intimement liés et découlent les uns des autres, inéluctablement. L'histoire est d'une grande dureté, mais à travers la noirceur, se dégage un message profondément humaniste (comme toujours dans ses films). Les générations se rencontrent, se heurtent violemment, mais chacun finit par trouver sa place sur un plan égalitaire - celui de la souffrance malheureusement. Il n'y a pas de hiérarchie d'une génération sur l'autre chez R Guédiguian, chacun se place dans la perspective de l'humain et de la dignité. Cette thématique de confrontation générationnelle, et de filiation apparaît également dans Le promeneur du champ de Mars où chaque protagoniste lutte avec ses forces et ses difficultés, dans un combat sourd, livré finalement contre ses propres angoisses.



    Un témoignage de Pierre Milon : Lady Jane - Afcinema
     
    #32 Réversible, 14 Avril 2008
    Dernière édition: 20 Mai 2008
  3. Réversible

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    Wolf Creek
    survival australien très glauque entre Massacre à la tronçonneuse et La colline à des yeux.
    Wolf Creek (2005)
    Assez réussi pour ce genre de film.
     
  4. Réversible

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    Jelly fish
    de Kiyoshi Kurosawa. Un de mes réalisateurs de prédilection (Cure - thriller métaphysique et Kairo sont de vrais chef d'oeuvres).
    Jellyfish
    Akarui mirai (2003) - Technical specifications
    atmosphère très étrange difficile à trouver dans le cinéma occidental. Si ce n'est chez un réalisateur comme Gaspar Noé(dans un autre registre) par exemple, qui vient de terminer un tournage...au Japon.
     
  5. Réversible

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    Caché
    de M. Haneke avec D Auteuil et J Binoche.
    On trouve justement dans ce long métrage une réflexion, comme dans quelques autres de ses films, sur l'image et son pouvoir. Sur le rapport que nous entretenons avec elle, et comment elle peut controler nos vie sans que nous en ayons conscience. Haneke manipule ses personnages comme il manipule le spectateur (dixit l'excellent Funny game). Dans cet oeuvre, l'image devient une entité à part entière, une création ayant acquis sont propre libre arbitre un peu à la manière de l'ordinateur assassin dans 2001. C'est une interprétation comme une autre, car le réalisateur joue sur l'ambiguité tout au long de son histoire.Caché est un film sur le voyeurisme extrème vers lequel notre société glisse peu à peu.
     
  6. Réversible

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    Bubble
    de S Soderbergh. Long métrage intimiste à mille lieux de ses grosses productions. Une récréation bienvenue, car c une oeuvre peu commune qui a tout du bon cinéma indépendant américain.
     
  7. Réversible

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    deux films surfant sur la vague Cloverfield sortent prochainement : le film d'horreur espagnol Rec de J Balaguero et P Plaza, et le dernier G Romero : Diary of the Dead.
    Les procédés sont identiques : faux reportages pris dans la tourmente d'un jeux de massacre. Deux films de zombie pour les fans du genre dont je fais parti, qui ont l'air très réussi. Il me semble que Romero a utilisé à la fois des camescopes numériques DV (Pana AG-DVX100) et des cameras argentiques.
     
  8. Réversible

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    A tout de suite de B Jacquot.

    invitation prometteuse mais rendez-vous manqué ?
    Histoire d'une cavale après un braquage. D'après l'histoire vraie du "gang des postiches".

    Une photo N&B avec quelques scènes très réussies qui marquent la rétine et la mémoire.
    La majorité des prises sont faîtes en basse lumière. L'image fourmille un peu sans que cela soit un défaut. Je trouve que ça donne un aspect plus vivant. Parfois les prises de vue en numérique peuvent apparaître glacées et impersonnelles. Ici ce n'est pas le cas. Quand la lumière pointe sont nez par une fenêtre, beaucoup de plans sont faits en contre jour. Les images en pleines lumières, trop rares, sont somptueuses et impriment parfaitement la lumière franche du pourtour méditerranéen. Dans ces moments la précision de l'image HD s'allie à merveille au N&B et contraste avec les scènes d'intérieur, sombres, dans lesquelles la définition chute grandement.

    Ca ressemble par certains aspects à A bout de souffle. Malheureusement les acteurs sont déjà essouflés avant d'avoir commencé à courir ( un peu facile celle là ...eheh)

    Une apparente spontanéité pour ce film faisant référence à la nouvelle vague. Apparente seulement car l'ensemble m'a paru trop cérébral et intellectualisé, comme du Godard en fin de compte. Loin d'être insouciant, les deux personnages principaux sont dépressifs, névrosés et semblent s'ennuyer fortement entre deux crises d'angoisse. Je me suis ennuyé aussi. Les personnages sont impénétrables même si on a quelques éléments sur l'origine de leur souffrance. On reste alors à la surface des êtres, incompréhensibles, tout comme l'attraction qui les lient entre eux, n'apercevant que les symptômes de leur douleur existentielle .Cette approche m'a fait penser à Marguerite Duras et son Moderato cantabile, le mystère et la rêverie mélancolique en moins.

    A noté qu'Isild le Besco est souvent nue dans ses films. Dans une scène d' A tout de suite, elle est même allongée sur le ventre montrant son cul à la caméra. Référence au Mépris de Godard ? Toujours à poil à tel point que le personnage joué par B Duvauchel s'énerve et lui dit qu'il en à marre et qu'elle aille se mettre quelque chose sur le dos. Dans le genre dénudé tout au long du film je préfère l'excellent Innocents de Bertoluci avec Eva Green arghrrrr......pas de numérique mais néanmoins une véritable fraicheur et une grande liberté d'esprit.
     
    #38 Réversible, 23 Avril 2008
    Dernière édition: 1 Mai 2008
  9. Réversible

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    Rec - pétard mouillé. Navet qui est déjà une caricature du genre. J'ai aimé Cloverfield pour l'originalité du sujet et les différentes ambiances réussies et surprenantes. Rec est une succession de clichés frisant le ridicule. Les personnages sont insipides, j'ai ressenti plus d'empathie pour les zombies; l'actrice crie comme une hystérique pour faire monter la pression alors qu'on voit les monstres venir de loin. tout est prévisible; j'avais l'impression d'avoir déjà vu le film (la bande annonce aidant).:col:


    points positifs :
    - le choix des lieux - appartements avec de longs couloirs étroits (minimaliste et répétitif tout de même, car on tourne en rond tout au long du film).
    - certains angles de vues recherchés. l'éclairage de certaines scènes.
     
    #39 Réversible, 23 Avril 2008
    Dernière édition: 1 Mai 2008
  10. Réversible

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    #40 Réversible, 27 Avril 2008
    Dernière édition: 1 Mai 2008
  11. Réversible

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    Voici un extrait d'un entretien avec le réalisateur chinois de Still Life, à propos de son film d'anticipation : All Tomorrow's Parties.
    L'interview entière : Un entretien avec Yu Lik-Wai - Yann - Cinemasie.com
     
    #41 Réversible, 3 Mai 2008
    Dernière édition: 16 Mai 2008
  12. Réversible

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    Un extrait de l'entretien d'Albert Serra au sujet de son film Honor de Cavalliera.
    - en entier sur Libération.fr - Philippe Azoury

    Un titre médiocre mais une interview très instructive :La psychologie me fait vomir

     
    #42 Réversible, 10 Mai 2008
    Dernière édition: 13 Août 2008
  13. Gild

    Gildx
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    Intéressant !:-)

    GiLd
     
  14. Réversible

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    Bonjour Gild,

    je vais essayer de trouver plus de témoignages de ce genre. Cela permet de se rendre compte des possibilités qu'apportent le numérique en situation réel de tournage. Avec l'exemple de Serra, c'est intéressant de voir comment la technique participe directement à la mise en forme, à l'aspect plastique du film mais aussi au fond de l'oeuvre. Puisque le discours du film, sa structure sont directement influencés par le fait de pouvoir tourner en continu, et ainsi de pouvoir obtenir des scènes impensables de cette manière en tournage pellicule.
    Le réalisateur parle de kinescopage et de la DVX bon marché - des décors naturels. Ce que je trouve ahurissant c'est qu'il ait tout de même déboursé 360 000 euros pour son budget. C'est beaucoup plus que la moyenne pour un film français mais quant même. Ils ont du forcer sur le champagne;
     
  15. Gild

    Gildx
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    N'oublie alors pas de citer précisément tes sources !;-)

    GiLd
     
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