Le Bonheur Est En Promo (une production E-Farm)

salut oufixx,
merci d'avoir pris le temps de poster ce commentaire détaillé!
C'est vrai que les gouttes d'eau sont toutes calées pile poil.. Mais dans ce monde calibré, même un dysfoncftionnement répond à la norme

J'attends ton second visionnage

 

un petit up pour vous informer que "Le Bonheur est en Promo" est sélectionné en compétition au 19ème festival international du film vidéo de Vébron, qui a lieu du 18 au 22 juillet 2006.


Il sera projeté le Mercredi 19 Juillet à 18h15 (pour ceux qui traîneront dans le coin )

plus d'info sur
http://www.mescevennes.com/festivalvideo/

merci de votre attention

 

Toutes mes félicites pour ces sélections amplement méritées au vu de la qualité de ton travail.

 

merci...
toi tu veux un gros cadeau pour ton anniv'!

 

Arrgghhhh démasqué !!!

 

Antoine, tu es toujours dans le travail soigné, précis, scalpetique. La rigueur de ton travail est à l'égale du malaise qu'il entraîne, j'en suis toujours le premier surpris, épris.
Je ne vais pas chercher les différents sens du film, comme tu le dis, tout est subjectif mais je suis toujours admiratif.
Quand on connait ton visage, qu'on a eu la chance de te parler, je peux confirmer que la sensibilité de tes personnages, leurs forces n'existeraient pas sans ta sensibilité. Heureux que tu dépasses le divertissement pour la réflexion et encore bravo pour ce nouveau court.

 

C'est un excellent film, pour moi, tout a été dit.
Ce film fait partie des trois meilleurs CM que j'ai pu voir ici sur le Repaire, avec Spasman et Une Histoire comme tant d'autres (faites des recherches pour les trouver).

Mais commentt'es venue un jour eu l'idée de faire ce film ?

C'est un dépressif de la création qui te le demande, et qui trouve que ça ne peut pas tomber du ciel, d'avoir une construction aussi solide, d'avoir cette

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transformation du pistolet en appareil photo ; idée géniale. Je trouve que cette analogie est peut-être la mieux trouvée de ton film, c'est en tous cas ce qui, pour moi, en fait tout l'intérêt.
Tout est dit, l'homme doit choisir entre se conformer à la société (appareil photo) et se révolter (pistolet). Mais il finit par "craquer", comme nous tous.
Les quelques paroles en voix-off sont particulièrement bien écrites, les mots sont bien choisis, car ces répliques sont parfaitement versatiles et s'adaptent au pistolet comme à l'appareil photo sans aucune perte.
Un long discours sur ce sujet ne vaut pas tes quelques images.

a+

 

Herbert_muda : merci pour ton avis et pour avoir pris la peine de le poster

BDman: merci pour ton post.Tu as saisi l'essentiel
Le message de base du film est pour simplifier: puisque on ne peut contrôler la société qui ne nous plait pas, il faut mourir ou se soumettre.
Mais on peut rajouter une couche. C'est la signification de la redondance des plans de ballons; ils sont là (semble-t-il) dans un cas pour la mort (envol de l'âme) dans l'autre pour la vie (plan final). Mais mon message est bien que dans les deux cas c'est la mort. Une physique, l'autre intellectuelle. Se soumettre c'est abandonner la maitrise de son existence. C'est se rabaisser à un animal qui subit, ne vit pas, mais survit. C'est la mort de son humanité (telle que moi je la conçoit).
Le message final est donc extrêment pessimiste vu sous cet angle (alors que si on s'arrête juste à la symbolique du plan final, il peut paraître optimiste), mais c'est bien celui que je veux donner.
Alors maintenant tu peux encore prendre du recul. Ce que je viens d'exposer ce sont les messages à deux niveaux du film. Mais tu peux considérer un troisième niveau, et que le film lui même, le fait de l'avoir créé, est un message en soi. C'est une révolte, un refus de la soumission en lui même. Ce qui veut donc dire au final que même si je suis conscient que mes espoirs (ou mon refus de certaines choses) sont voués à l'échec, je ne les abandonne pas...

Alors pour répondre à ta question, je ne me suis pas réveillé un jour avec l'idée de ce film. Ce sont mes réflexions de tous les jours qui en ont acouché, parce qu'il fallait que je les exprime. Donc j'ai commencé par écrire ce qui me passait par la tête.. Des phrases, un style très littéraire..J'ai fait comme ça 10 versions. La première date de novembre 2003. ce n'était pas un scénario, juste une mise à plat de ce que je voulais dire. Après, évidemment c'est tout un travail de transposer tes pensées en images.. Je n'avais au départ que quelques idées directrices (le pistolet/flingue, les canards, le metro, les ballons). J'ai tourné au fur à mesure (en 2004 et 2005), en fonction de ce que je trouvais et des nouvelles idées qui me venaient. Et puis j'ai finalement commencé à monter, avec un gros stock d'images, d'idées, mais pas de véritable structure préétablie. Ce n'est qu'à la phase de montage que tous s'est agencé au fur et à mesure. Les idées de redondances ne sont venues que tardivement, pour renforcer l'idée de martèlement mécanique. L'unicité de la publicité est aussi tardive. Mais cela renforce aussi l'idée de matraquage. Jusqu'à la fin du montage (de décembre 2005 à février 2006) il y a eu des fins alternatives. Mais j'ai opté pour celle actuelle, qui je trouve boucle bien la bouclel

je suis en train de développer tout ce que viens d'écrire, pour faire une sorte d'analyse explicative écrite de ce que j'ai voulu mettre (et comment je l'ai mis dans ce film). Je reposterai quand ce sera fini !

 

Je réponds à tes questions avec deux mois de retards ^^

C'est à dire que oui, c'est une trés bonne chute, mais le flingue qui nous a trompé depuis le début, disparait totalement de la narration dès qu'apparait l'appareil photo et finalement la justification de la présence de l'arme est trés mince, si ça n'est qu'un couverture pour atteidnre cette chute, qui ne pouvait être que brutal puisque le flingue se métamorphose en appareil photo sans autre justification qu'un "effet". Voilà c'est une impression que j'ai eu .

Et bien c'est le passage où la voix off dit "le cinéma s'est fait pour divertir" etc... je trouve ça maladroit de prendre à partie le support par lequels tu t'exprimes pour en faire un objet de critique. En plus ça intervient un peu bizzarement, par rapport à ce que tu dis précedement, on passe d'un "je suis tenté, dans la vie ..." enfin un message visuel, sensoriel trés pertient, que tu rompt avec cette extrapolation sur le thème du cinéma, du rôle de l'image, ça m'a fait tilt, et j'y vois là un manque de pertinance dans la façon de raconter ton message.

Ba il sont pertinents pour la plupart, il marque, mais force est de constater que c'est du déja vu et que parfois cela parait assez vague. Tu nous parle d'interprétation de ce qui est dit et montré, de différents niveaux de lecture, ce que je ne remet pas en doute du tout, mais je crois que t niveaux de lecture passe par des locutions vagues qui ne permette pas d'accéder aisément à la volonté de voir un niveau de lecture. Moi j'ai regardé ton film sans me dire tien avec ça il veut dire tel chose, du fait que tes phrases sont vagues, simple et concise, m'on donné le film tel qu'elle, et l'émotion du coup de décolle pas ou ni même une certaine peur, c'est assez neutre, convenue. Je connais des critiques sur la société de consommation ou sur l'individu qui sont bien plus percutantes et en ça ton film ma parait être un peu convenu . D'ailleur je l'ai dit, la séquence des ballons à la fin est beaucoup trop courte, pk un fondu au commençement d'un plan ? C'est là que ce jouer l'originalité de ton court,et t'es passé un peu à côté sur cette élement, qui est d'une poésie, d'un symbolisme trés fort. Le truc c'est que comme tu te situes entre du percutant et une sensibilité exacerbé, que symbolise ces ballons comme une envolé mystique, on navigue entre deux truc qui ne sont pas aboutis, mais je dis ça en particulier pour le côté poétique que tu commençes à dévelloper et qui disparait aussi vite qu'il apparait, on était pas loin d'une trés trés belle oeuvre ^^ .Mais ce qui n'enlève nullement de la qualité à ton film, sensible, ouvert finalement et qui bénéficie d'un montage, REMARQUABLE, et c'est ce que je retiendrais de toi sur ce petit court, c'est le montage. Sinon le message , la critique en toute franchise, ne me parait pas extrement novatrice , ni ne me parait une réflexion original, je dis ça peut être parce que je partage ton point de vu qui m'est pour moi même également convenu :rire: . Je n'ai prit conscience de rien, J'ai vu ce que j'avais déja vu.
A+ Et vivement ton prochain court.

P.S : plus d'info bientot pour la compil.

 

Moi j'ai une question technique! Cela concerne le plan du néon que l'on peut voir à plusieurs reprises et qui donne une impression de flash. J'ai essayé de faire un plan similaire il y a quelques mois et malheuresement j'étais pas vraiment arrivé au résultat escompté, c'est à dire celui que l'on peut voir dans ton film. Précisément, tu procèdes de quelle manière?

Sinon, par simple curiosité je me demandais si tu appréciais le travail de Gaspar Noé? Comme le soulignait un précédent message, je trouve que ton film ressemble à bien des égards à certains courts de Noé. En gardant en plus une originalité et une personalité réelle! D'ailleurs si l'on m'avait dit que c'était son nouveau court ca m'aurait que très peu étonné! Tout ca pour dire que tu as beaucoup de talent mais on a déjà du te le dire!

 

Merci Lormkissen pour avoir développé.
Je reviendrai sur tes observations dans quelques jours (je suis en train de rédiger une petite dissection du film, qui devrait t'éclairer d'un jour nouveau quant à mes intentions)

Jordi: pour le néon, c'est assez simple en fait. J'ai d'abord bien sûr filmé un néon qui s'allume. J'ai remarqué que pour avoir un bon rendu, il fallait que le néon soit d'abord un peu "chaud". J'ai donc laissé la caméra tourner, et puis j'ai simplement allumé/éteint/allumé/éteint de manière assez répétitive, mais avec une petite variance dans le temps, jusqu'à obtenu l'effet "filament" désiré. Ensuite une fois que mon allumage est celui que je veux, je passe le plan en post prod, pour exagérer la luminosité finale. Pour ça, comme d'hab, je me contente de faire un éclatement des blancs progressif sur les dernières images du plan, avec le filtre "niveaux" (levels). J'espère que ça répond à ta question.
Comme tu as pu le remarquer j'aime bien les choix stylistiques narratifs de Gaspard Noé. Du moins pour "Carne" et "Seul contre tous". J'ai pas vraiment accroché à "Irréversible", que j'ai trouvé plus "fabriqué" donc moins intense que les autres. en fait je ne me suis jamais laissé prendre par le film.

 

Salut !
Tout d'abord, merci, merci et merci à tous les réalisateurs qui acceptent de mettre leurs courts métrages en ligne (les festivals de cinéma c'est bien beau mais ça se passe trop souvent loin de chez moi).

Après, on est plutot enclin à prendre des pincettes pour critiquer - car on ne veut pas blesser et en voir d'autres - mais je pense qu'il vaut mieux écrire ce qu'on a vraiment ressenti. Ca peut sembler aller de soit mais comme je m'apprete à dire que j'ai pas trop accroché, je prefere préciser que je ne le fais pas dans le but d'être désagréable.

Au sujet de mon appreciation, elle rejoint très fort celle de Lomkissen.
J'ai trouvé le film très bien fait techniquement (montage, éclairage, etalonnage, incrustation de graphismes, ambiance sonore) mais bien trop convenu et racoleur dans son message (un flingue, des plans glauques, la masse informe de la populace...) désolé si c'est un peu expeditif comme résumé - mais je n'ai pas été du tout "happé" par les images alors qu'à la base, j'aime plutot bien Philipp Glass. Quand aux ballons rouges, je trouve la métaphore bien plus forte, plus subtil et plus poétique dans le Temps des Gitans de kusturica. Mais bon, ça n'a rien à voir et voilà que je me remet à étaler des grumaux de culture de partout. Pardon.
M'enfin si ça peut rassurer, je n'aime pas non plus Gaspard Noé (je ne lui trouve aucune finesse, juste de la lourdeur) alors que dans le registre du glauque-grave, je suis très fan de The Kingdom de Lars Von Trier, par exemple (un autre mysanthrope, mais qui cache mieux son jeu, c'est moins sinistre)
Voilà, pardon pour les adjectifs un peu "enclumes" et bonne continuation quand même, bien entendu

 

merci guillaumz pour tes commentaires.
tu sais, tu n'as pas à t'excuser d'avoir un avis, même négatif

Je tique juste un peu sur le terme "racoleur", parce que ce n'était pas du tout mon intention de faire des plans chocs pour faire des plans chocs. J'ai juste cherché ce qui correspondait le mieux visuellement à mon état d'esprit, et c'est ça qui est sorti. Il n'y a aucune provocation gratuite là dedans. Faire du "glauque-grave" comme tu dis, ce n'est pas mon but premier. "racoleur" n'est donc pas adapté, bien que sans mon explication je comprends que tu puisse le percevoir ainsi, comme une posture plutôt qu'un besoin violent d'expression. Alors ensuite, c'est moi qui doit avoir un esprit trop convenu et banal, si c'est ainsi que vous percevez le message du film
Je te remercie de la comparaison avec Kusturica (j'aime beaucoup ceux que j'ai vus; mais je n'ai pas vu "Le temps des gitans" je ne peux donc voir à quel plan tu fais allusion). Même à mon détriment, c'est plus flatteur que Max Pecas!

Il y a quand même un truc que je comprends pas, c'est la référence "image" que tu fais à Philip Glass (comme l'a aussi fait Snivel précédemment). A ma connaissance, Philip Glass c'est un compositeur, pas un réalisateur ni un chef-op. Dites, les gars, c'est moi qui manque de culture, ou bien?

 

Philipp Glass est effectivement un compositeur. Mais je n'aurai jamais eu l'idée d'un tel rapprochement si je n'avais pas lu son nom dans l'avis de Snivel (et d'ailleurs je voulais dire par là que je n'étais PAS d'accord avec cette comparaison).

C'est peut être dans le coté experimental et des boucles (la repetition du crapaud et de certaines images dans ton film - cadrés dans un axe étrange) que l'on peut faire un tel rapprochement. M'enfin Philipp Glass c'est tout de même limite ascétique comme musique.

Désolé pour le terme "racoleur" - je me doute qu'un terme aussi péjoratif ne faisait pas partie de tes intentions de bases.
C'est la mise en scéne un peu MTV et la place centrale accordée au flingue qui me l'ont fait employer. Il y a une très nette fetichisation du pistolet - même s'il faudrait plutot parler de coté "hypnotique qui representerait le desespoir du héros" ... Enfin le résultat à l'image est équivalent.
Ca c'est pour le coté visuel. Après dans le fond, le message "monde de merde, j'ai envie de tous les buter" pourrait également être qualifié de racoleur étant donné que c'est, malheureusement, une pulsion relativement très populaire.

Enfin merci d'avoir pris ma critique avec le recul.
"Le temps des gitans" est un film absolument exceptionnel. Rien à voir avec ses deux derniers qui tendent de plus en plus vers une logique MTV, je trouve. (et hop, distribution de pralines)
Max Pécas, lui par contre, a toujours été fidéle à lui même. C'est appreciable, aussi, non ?

 

Rolala, tant de blabla...
Mais vi, Mea Culpa, c'est évidemment pas Philip Glass qui dirigé les trilogies Qatsi....
Mais Godfrey Reggio ( http://www.imdb.com/name/nm0716585/ ) !!!

Moi je trouve que cela se ressemble beaucoup, avec des symboliques dans ses trilogies à la limite de la rigolade.... il n'empêche que c'est excellent...
D'ailleurs si on commence a regarder toutes les symboliques ( ou metaphores... ) je crois qu'on ne pas se laisser porter par la poésie de ces films.

Pour le BEEP ( ) on retrouve ces symboliques de flots humaines ds le metro qui se laisse porter par les flots de la société avec les canards et l'eau etc....
Pareil pr les petits chevaux qui suivent une ligne droite, aucun détour, pas de choix.... bref on peut voir n'importe quoi !

Et puis critiquer la musique de Philip Glass..... Rolalalalalala, c'est mon compositeur contemporain préféré ( avec Steve Reich ), donc Guillaumz je te maudis