La photo animalière pour tous

Là, je serais peut-être moins sûr...

 

Comme tu semble vouloir me dire que c'est n'importe quoi () je ne vais pas insister et vais... aller rigoler plus loin.

 

Manquerait plus que je sois Corse et tu vas me "froisser" encore une fois

Bon, tu ne m'as pas froissé mais j'ai été surpris de ta réaction. D'autant plus que mon questionnement sur le risque que peut représenter un nourrissage d'animaux sauvages mal conduit est réel et connu.

Pour des gens comme toi ce qui va suivre peut paraître une évidence mais quand tu parles de photos pour tous en te servant du nourrissage, là, j'ai quand même envie d'y mettre quelques nuances à destination d'un public non averti.

Tout d'abord, je ne nourrirais pas des animaux pour les photographier mais je ferais des photos sur des nourrissages bien conduits et fait dans les règles. Ce qui n'est pas exactement la même chose.

Ces règles sont assez nombreuses et, si elles ne sont pas respectées, elles peuvent mettre nos amis en danger de mort. Ou déséquilibrer complètement leur comportement ce qui ne sera pas mieux.

La liste des recommandations est longue et je préfère mettre quelques liens vers des articles sérieux qui informeront le public des bonnes pratiques à observer.

Attention, nourrir les oiseaux comporte certains risques !

Pour ou contre le nourrissage des oiseaux en hiver ?

Nourrissage des oiseaux, quand et pourquoi arrêter ? - Actualités - LPO

Voici trois liens, mais il y en a bien d'autres.

Cela ne veut pas dire qu'il ne faille pas nourrir les oiseaux (moi-même je le fais) mais pas n'importe quand, n'importe comment, avec n'importe quoi et n'importe où.

J'ignorais que l'on puisse mettre des appâts à des buses. Ce ne sont pas des vautours quand même...

Bon, voilà, comme tout le monde j'ai fait quelques bêtises autrefois (même avec une formation qui aurait pu m'éviter de les faire) et c'est pourquoi il m'est apparu de soulever ces mises en garde importantes.

J'ai été sensible à tes excuses, je t'en remercie, et te prie d'accepter les miennes si ma répartie fut un peu... sèche.

Ce qui compte, même avant toute photo ou film, c'est la préservation et le confort de la faune sauvage.

 

Je nourris les oiseaux entre la fin de l'automne et le début du printemps, faut dire que je suis en zone d'agriculture intensive (Centre-Bretagne), que beaucoup de haies ont été détruites dans le passé lors de remembrements. Pour les autres espèces sauvages, à part les chevreuils qui suivent imprudemment les mêmes trajets entre leurs points de station, et les rats des champs qui m'ont découpé des portes en arceaux dans celles de mes caves, des hérons, des écureuils ... lapins, lièvres, se font discrets ... dans le premier cas je pense aux maladies qui les frappent périodiquement, parfois des pigeons : conséquence de ratés de chasseurs, buses, chats ... souvent on ne se rend compte de la présence d'une faune sauvage que par les cadavres dus à la circulation automobile nocturne : blaireaux, renards, ragondins ... Je ne vais quand même pas saupoudrer mes déplacements en moto de morbides photographies comme l'avait fait le groupe d'artistes viennois Gelitin lors de leur road-trip Vienne-Sofia en 2004 sur des 50 cm3 Püch rétro ... Au moins pour les photographes animaliers débutants, on est sûr que leurs "clients" ne bougeront pas ...

Le voyage de Gelitin à Sofia • Articles • PCA – STREAM