Je t'offrirai des fleurs qui ne fanent pas

Oui c'est ça je pense que c'est pas mal lié à mon propre rapport à l'enfance, et ma peur constante de la fin et de la disparition.

 

Non puisque tu as fais que les fleurs ne se fanent jamais

Avant, n'oublies pas qu'une porte te reste entrebâillée

 

Pardon de revenir et d'insister (encore revu) et le commentaire de @giroudf n'a pas à être éludé.

J'avoue avoir encore maudit les Gobelins en apprenant que l'exercice concernait la pub ou la mode et toujours pas le langage même (dont du montage).

Je me ravise de nouveau en voyant que chaque fois, tu parviens sans hésiter à t'approprier l'exercice à des fins beaucoup plus larges parce que c'est toi et bien toi.

Difficile de prédire l'avenir du métier et surtout de l'industrie, ni de se permettre d'intervenir dans tes décisions futures mais je maintiens que la porte te reste entrebâillée et que les grands t'attendent dans la cour.

D'ailleurs, repensé à l'un d'entre eux, David Lynch qui avait clôturé Elephant man par les paroles d'une maman : "Rien ne meurt jamais" ...

Tu vois, il s'adressait déjà à toi

 

Sans oublier celui venu très vite te faire son petit coucou et veiller au grain du p'tit bout d'choux !


Attention cependant, il ne s'agit pas non plus d'abuser et de connement te faire tirer des plans sur la comète.

La cour fait d'abord partie de ton univers. Tes projets continueront de dépendre de ta vie et de tes choix et décisions.

Pas exigé de te faire un nom plus gros que les autres mais il y a qu'on t'a vu saisir une pétale

Alors seule réflexion personnelle à encore oser te partager : La culture de masse devrait réduire sa place et peut-être ne plus exister.

Il y aura donc probablement de nouveaux espaces où s'exprimer et où le principe de réseau et du bouche à oreille pourrait demeurer ...

 

Je préfère la formule de Lavoisier :
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme

 

Oui, c'est probablement vrai pour les idées aussi ! Notre cerveau se nourrit de sensations, d'émotions, de culture ; et les transforme. On peut en effet se poser la question de la création. Peut-on créer ?

 

D'abord pour çà le principe dramatique dit "arc transformationnel"

(ex : un personnage lâche devenant courageux, passer d'un truc (dit lui-même "défaut fatal") à son contraire, "devenant" étant transformation dirait La Palice et nous avec)

 

Les fleurs qui fanent, comme toutes les jolies choses qui disparaissent, rejoignent les images du passé qui persistent dans nos souvenirs, on ne peut donc dire qu'elles s'effacent en tant qu'images.

 

Oui mais Lavoisier c'est has been...

A quand une citation de Rika Zaraï ou de JL Delarue pour rester à la page...

 

Le propre de la lumière c'est de se propager, dans l'espace comme dans les esprits. Même si la source n'existe plus.

 

(Qu'on ne se méprenne, pas cité @giroudf pour contester la qualité du montage mais seulement ce souci précis du bond dans le temps. Que sauté sur l'occasion)

 

Sujet du bac ?
Ex nihilo non puisque même dans le domaine atomique, il faut toujours partir d'un existant pour créer une autre combinaison. La création artistique n'est que la représentation d'une pensée personnelle du monde à travers les expériences précédentes de l'artiste, donc une nouvelle combinaison de choses ayant existé.
Seul un Dieu (hypothétique) pourrait véritablement créer une réalité qui ne découlerait pas d'une chose préexistante.
Je viens de lire un article consacré à une hypothèse qui est en train de courir dans le microcosme des cosmologistes : Il y aurait des trous noir supermassifs qui auraient préexisté et qui auraient traversés le Big Bang ! Si l'hypothèse se confirmait, même notre univers ne serait pas vraiment une création !
Donc plutôt que créer disons réarranger, mais il s'agit là de couper les cheveux en quatre comme font beaucoup de prétendus philosophes.